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Organisation du traité de l’Atlantique Nord

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Présentée comme une opération tripartite, l’attaque de la Syrie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, était entièrement coordonnée par l’Otan. Comme celle de l’Iraq, il y a quatorze ans, elle était fondée sur un mensonge officiellement démenti à l’avance par les inspecteurs en désarmement de l’OIAC.

À la réunion du Conseil de l’Atlantique Nord de ce 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont fourni des informations aux Alliés sur l’action militaire qu’ils avaient menée conjointement ce même jour. Ils ont expliqué qu’un important faisceau d’informations indiquaient que le régime syrien était responsable des attaques ayant visé des civils à Douma le 7 avril, et que leur action militaire avait été circonscrite à des installations permettant la production et l’emploi d’armes chimiques par (...)

Le plan de mobilité militaire présenté par la Commission européenne révèle publiquement comment l’Union fonctionne depuis sa création. Si elle dispose d’une certaine marge de manœuvre, elle est fondamentalement le volet civil de l’Alliance de l’Atlantique-Nord. À ce jour, aucune des normes de l’UE ne diffère des normes préalablement établies par l’Otan. Par conséquent quels que soient les pouvoirs du Parlement et du Conseil européens, ceux-ci ne sont que des chambres d’enregistrement des décisions de l’Alliance, le seul véritable pouvoir bruxellois. La décision de l’Otan, de normaliser les ouvrages d’art au sein de l’UE n’est intervenue que tardivement, en 2015, ce qui contraint la Commission européenne, trois ans plus tard, à dévoiler son assujettissement à l’Alliance.

La Commission européenne a présenté, le 28 mars 2018, un plan pour un « Schengen militaire » .
Contrairement à ce que laisse entendre la référence aux accords de libre-circulation de Schengen, le « Schengen militaire » n’est pas un projet européen, mais une volonté de l’Otan. Il vise non pas à autoriser les armées des États-membres de l’Union à circuler sans formalités sur le territoire de l’Union, mais à accorder ce privilège à toutes les armées de l’Otan (y compris les armées US ou turques). D’où (...)

7 ans après l’intervention militaire de l’Otan contre la Libye, tous les observateurs s’accordent à reconnaître qu’elle était fondée sur d’énormes mensonges et contrevenait au mandat du Conseil de sécurité. Si les Occidentaux reconnaissent désormais que la population de ce pays était la plus riche d’Afrique et que son niveau de vie s’est effondré provoquant son exil massif, ils ne sont pas encore conscients que Mouamar Kadhafi y avait vaincu l’esclavage et le racisme. En détruisant l’État, l’Otan a délibérément ouvert les portes de l’enfer. Non seulement les travailleurs immigrés noirs ont été persécutés, mais aussi les citoyens libyens noirs de Tawergha. En outre, l’œuvre de la Jamahiriya de coopération africaine entre Arabes et Noirs a été réduite à néant dans l’ensemble du (...)

Le service de relations publiques du commandement joint de l’Otan à Naples a écris au quotidien Il Manifesto, à propos de l’article de Manlio Dinucci, « Sous l’emprise des USA et de l’Otan ». Il ne nous a pas adressé de copie de cette lettre, bien qu’elle relève également une erreur de notre traducteur anglais. Par le passé, le département d’État des États-Unis avait directement contacté les journaux dont nous diffusions les articles en plusieurs langues afin qu’ils cessent toute collaboration avec nous. Cependant cette démarche semblait impossible avec une publication communiste. Nous publions cette lettre, la réponse qu’y apporte le géographe italien et notre commentaire.

Aujourd’hui, le Conseil de l’Atlantique Nord a reçu du Royaume-Uni des informations concernant l’utilisation d’un agent neurotoxique à Salisbury le 4 mars.
Le Royaume-Uni a confirmé l’utilisation d’une substance innervante de qualité militaire mise au point par la Russie, et il a informé les Alliés qu’il était très probable que la Russie en soit responsable. Il a déclaré que cet acte constituait une attaque inconsidérée et irresponsable contre le Royaume-Uni, qui avait mis en péril la vie d’innocents.
Les (...)

L’armée allemande installe à Rostock le quartier général de l’Otan chargé de coordonner une éventuelle guerre navale contre la Russie (photo), ainsi que le quartier général joint des flottes allemande et polonaise.
La Pologne, qui dispose d’une côte sur la mer Baltique, a confié la gestion de sa marine à l’Allemagne.
L’Allemand ThyssenKrupp Marine Systems devrait vendre trois nouveaux sous-marins à la Pologne pour une valeur d’environ 2,4 milliards d’euros. Cependant les règles européennes d’appel (...)

La question de l’appartenance ou de la sortie de l’Union européenne est désormais abordée dans toutes les élections nationales de l’Union. Pas celle de l’Otan. Or, les deux sont intimement liées et il est absurde de vouloir se prononcer sur l’une sans aborder l’autre.

Abdyldaev, Erlan
Aboul-Gheit, Ahmed
Achleitner, Paul
Ahmed Abdelaziz Ghandour, lbrahim
Aigner, Use
Al Hariri, Nasr
Al Humaidan, Khalid bin Ali
Al Otaibi, Talal Abdullah
Al Saleh, Raed
Al-Abadi, Haider
Alardhi, Mohammed Maahfoodh
Alfano, Angelino
Al-Fayyadh, Falih
Al-Heilali, Erfan
Al-Jaf, Jasim
Al-Jubei, Adel bin Ahmed
Al-Kadhimi, Mustafa
Allen, John R.
Allison, Graharn
Al-Mekhlafi, Abdulmalik
Al-Sabah, Sheikh Khaled AI-Jarrah
Al-Thani, Sheikh I lamad bin Jassim bin (...)

Voilà des années que la presse atlantiste l’affirme : le président Bachar el-Assad utiliserait des armes chimiques contre son propre peuple. Sauf que, selon le secrétaire US à la Défense, le général Jim Mattis, il s’agit d’une fake news. Comme les armes chimiques de Saddam Hussein, cette histoire qui remplit les colonnes des journaux depuis cinq ans est de la pure propagande de guerre.
« L’art de la guerre »
L’Otan et les bombes nucléaires ne sont pas des thèmes électorauxpar
Manlio Dinucci

Si les débats de la campagne électorale législative italienne abordent la question du rôle de l’Union européenne, aucun ne s’intéresse à celui de l’Otan. Pourtant les deux institutions sont les deux faces, civile et militaire, d’une seule et même institution. Tant mieux pour le Pentagone qui peut ainsi faire avancer son agenda sans être remarqué.

La ferme volonté de créer la paix est une grande force. Interview de Daniele Ganser / Remarques concernant le prix Nobel de la paix. Interview de Fredrik Heffermehl / 3e initiative populaire sur l’alimentation – donnons-lui une chance ! « Pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture nous concerne toutes et tous », par Marianne Wüthrich / L’Allemagne en automne … 2017, par Karl Müller / « Penseurs politiques du début des temps modernes ». Les fondateurs de l’Etat de droit démocratique en Allemagne, par Moritz Nestor / Droit naturel et souveraineté populaire, composantes essentielles de la démocratie en Suisse (1re partie). La conception de la démocratie d’Ignaz Paul Vital Troxler, par René Roca / Gardons toujours en mémoire le modèle d’action d’Henry Dunant.

La création de la Pesco clarifie définitivement le projet de l’« Europe de la Défense » : en aucun cas, il ne pourra s’agir d’une entité souveraine qui puisse entrer en compétition avec l’Otan, mais uniquement la compléter. En principe, la prochaine étape devrait placer cette « Europe de la Défense » sous contrôle français pour sa force nucléaire, et allemand pour ses forces conventionnelles ; cet ensemble ne pouvant être utilisé que sous commandement du Pentagone pour sous-traiter certains de ses objectifs militaires.

C’est à tort que l’Ican, le nouveau récipiendaire du Prix Nobel de la Paix, a cru que des parlementaires italiens de la majorité gouvernementale s’étaient engagés à convaincre leurs partenaires de l’Otan de renoncer à l’arme nucléaire. En réalité, les engagements des États-membres sont formels : les bombes atomiques sont la base de leur sécurité.

Alors que les armées françaises sont déjà installées dans leur nouveau Pentagone, l’Italie commence juste la construction du sien. Partout, les États-membres de l’Otan s’organisent selon le modèle de leur supérieur états-unien. Ce changement de locaux correspond à une autre évolution : celle des moyens et des objectifs.

L’affaire des Tueurs du Brabant a été relancée cette semaine par des articles des Het Laatste Nieuws et une émission de télévision de la télévision flamande. Le frère d’un gendarme d’élite, Christian Bonkoffsky, a déclaré que celui-ci lui avait révélé sur son lit de mort être l’un des mystérieux tueurs. Tandis qu’un avocat de victimes a dénoncé les ratées de l’enquête judiciaire.
Entre 1982 et 1985, en Belgique et dans le Nord de la France, des inconnus réalisèrent une série de braquages sans mobile financier, (...)

Aucune des puissances nucléaires n’a accepté de signer le nouveau Traité prohibant ce type d’armes. On peut évidemment comprendre l’inquiétude d’un désarmement unilatéral. Mais l’Otan, qui viole chaque jour le Traité précédent —celui sur la non-prolifération de ces armes— est allé beaucoup plus loin en affirmant que, sous sa responsabilité, les bombes atomiques sont un facteur de paix et qu’il n’est pas question qu’elle envisage de s’en priver.

Comme planifié de longue date , l’Otan accuse la Russie d’interférer dans les élections législatives allemandes après avoir faussé les élections présidentielles états-unienne et française.
Il n’existe à ce jour aucune preuve étayant ces accusations. Tout au plus l’Otan peut souligner que les médias du gouvernement russe ont pris position dans ces trois élections contre Hillary Clinton, Emmanuel Macron et Angela Merkel.
L’Office fédéral de protection de la constitution (BfV) a multiplié les dénonciations (...)

Alors que la chancelière Merkel et le président Macron sont déjà convenus de gouverner ensemble l’Union européenne, le think tank officiel de l’Allemagne fédérale, la SWP, préconise que Berlin prenne le leadership militaire de l’Union et de l’Otan. Prenant acte de la position du président Trump qui limite l’influence états-unienne au sein de l’Alliance transatlantique, les experts gouvernementaux considèrent comme possible pour Berlin de prendre la tête de l’Otan face à la Russie en investissant massivement dans le développement de son armée et la création de forces multinationales.

Sous la belle appellation de « Hub de direction stratégique de l’Otan pour le Sud », l’Otan vient de se doter d’un gigantesque centre de Renseignement chargé de coordonner l’ensemble des actions secrètes du Pentagone. Manlio Dinucci en analyse la structure. Il montre que ce centre couvrira pour commencer toute l’Afrique (sauf l’Afrique du Sud) et tout le Moyen-Orient élargi (sauf Israël). Partiellement financé par les Européens, il rendra prioritairement compte aux États-Unis.

Alors que l’Union européenne semble s’embourber dans des problèmes internes, les États-Unis ont lancé une réorganisation de l’Europe centrale sous le titre d’« Initiative des trois mers ». Il s’agit d’un vaste projet, conçu par l’administration Obama et mis en œuvre par l’administration Trump, visant à créer un bloc anti-Russe pour protéger l’Europe occidentale.

L’Otan poursuit avec constance ses provocations anti-Russes de manière à susciter des réactions de Moscou qui justifient l’augmentation de ses moyens. Il n’y a certes rien de nouveau sur le fond, mais on est toujours surpris d’observer la continuation de cette politique sous l’administration Trump.

Force est de constater les choses : à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’OSS puis la CIA récupérèrent des officiers nazis pour former les réseaux stay-behind de l’Otan. En 2013, l’Alliance atlantique manœuvra des groupes néo-nazis pour mettre en scène une révolution à Kiev. Aujourd’hui, l’Otan soutient publiquement les nouvelles institutions ukrainiennes qui comprennent des personnalités nazies, dont le président du parlement. Alors que l’Alliance atlantique devait empêcher toute résurgence du nazisme, elle l’organise.

Le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein. Cette semaine, alors que Thierry Meyssan souligne les acquis de Donald Trump aux sommets de l’Otan et du G7, Manlio Dinucci revient sur ses échecs. Le système est ainsi fait —non pas au plan statutaire, mais au regard de ses hommes— qu’il résiste à tout changement et s’entête à la guerre.

Donald Trump tente de modifier la stratégie de ses alliés : d’abandonner l’objectif de changer les régimes du Moyen-Orient élargi et au contraire de détruire leur outil actuel, le terrorisme islamique. Cependant cette démarche le contraint à multiplier les concessions, comme la vente massive d’armes à l’Arabie saoudite, et donc à renforcer les situations de guerre.

En préparation de la visite du président Donald Trump en Europe —le 24 mai à Rome, le 25 au Sommet de l’Otan de Bruxelles, les 26-27 au G7 de Taormina— le Pentagone a présenté son plan stratégique pour le « théâtre européen ». Il l’a fait par la voix du général Curtis Scaparrotti qui, étant à la tête du Commandement européen des États-Unis, est automatiquement à la tête de l’Otan avec la charge de Commandant suprême allié en Europe. Au Sénat des États-Unis, le 2 mai, le général rappelle que « le théâtre européen (...)

Quel bonheur d’avoir un allié comme l’Italie : ce petit Etat ne pose pas de questions, paye sa contribution à l’Otan sans sourciller, et fournit sans rechigner l’aide logistique que l’on exige de lui. Peu importe que, comme chacun d’entre nous, il ne comprenne pas quelle est la politique actuelle de la Maison-Blanche, ni à quoi servent ses efforts. La guerre continue, les hommes meurent, l’Italie est toujours fidèle, mais à quoi ?

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Hertfordshire (UK), 6 au 9 Juin 2013