Articles polémiques, points de vue, prises de position personnelles n’engageant pas la rédaction du Réseau Voltaire
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Compte tenu du ralentissement économique, le gouvernement d’Arabie saoudite a décidé d’entreprendre une série de réformes visant à promouvoir les flux d’investissements étrangers. La libéralisation du marché boursier est le projet le plus ambitieux. Cependant, il reste à voir si elle réussira à empêcher les pratiques spéculatives des banquiers de Wall Street ou si, au contraire, le boom du marché boursier de Tadawul deviendra le foyer de sa propre crise…

Pour l’Otan, la compassion n’existe que lorsqu’elle sert ses ambitions stratégiques : après le sort des migrants en Méditerranée, celui des touristes en Tunisie. Les premiers serviront à justifier une ingérence en Libye, les seconds la « Guerre globale au terrorisme ». Peu importe que ce soit toute la région qui endure le feu et le sang.

Le 18 juin, les négociations entre la Grèce et l’Eurogroupe ont une nouvelle fois piétiné. La Troïka insiste sur le fait que le ministre des Finances, Yánis Varoufákis, doit présenter un plan de réforme « crédible » pour les créanciers, autrement dit, de terminer de détruire le droit du travail, renforcer l’austérité et ainsi, donner la plus grande priorité au remboursement de la dette. Le temps passe et la confiance placée en Syriza commence à manquer, et de ce fait, il n’a jamais été aussi clair que maintenant que la Grèce a besoin de chercher le soulagement ailleurs que dans l’Union monétaire.
Les câbles saoudiens de Wikileaks
L’Arabie saoudite soutient le terrorisme en Syrie depuis 2012par
Elie Hanna

Pour nos lecteurs européens, les drones sont des armes efficaces qui peuvent être utilisées à distance sans déploiement de soldats au sol. Mais pour les populations du Moyen-Orient élargi, ce sont des assassins qui peuvent surgir presque silencieusement, n’importe où, et tirer un missile dans votre direction. Nul n’est à l’abri de se trouver un jour à proximité de sa ligne de tir et d’être blessé ou tué parce qu’il se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est pour développer ce type de chasse que l’Italie ouvre une école.

Le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, n’a pas encore trouvé d’accord avec la troïka sur la viabilité économique. Par conséquent, les chances de Syriza de remplir ses promesses de campagne électorale sous le joug de l’Union monétaire européenne sont devenues de plus en plus minces. Si Bruxelles ne met pas fin à ses exigences d’austérité, le gouvernement grec sera face à un chemin douloureux. La seule chose qui pourrait briser la dictature des créanciers, est de quitter la zone euro.

Pour Thierry Meyssan, la signature probable, le 30 juin prochain, d’un accord bilatéral entre Washington et Téhéran —distinct de l’accord multilatéral sur le nucléaire— devrait apporter la paix au Proche-Orient « même s’il aura aussi des conséquences négatives dans la région ».

Pour Manlio Dinucci, les manœuvres de l’Otan Trident Juncture 2015 —les plus importantes depuis la fin de la Guerre froide— sont une préparation de nouvelles guerres en Afrique et au Moyen-Orient ; des guerres qui seront bien entendue « humanitaires » et rendues nécessaires par les actions terroristes… que l’Otan patronne aujourd’hui.
S’approprier un port, faire une guerre et provoquer une famine
Les objectifs des USA et les tâches qui attendent Saakashvili à Odessapar
Simon Uralov

Manlio Dinucci attire notre attention sur des déclarations de responsables du Pentagone laissant entendre que Washington envisage de redéployer son système nucléaire. Tout ceci se fait dans le contexte d’une rhétorique anti-Russe contredite par l’accord survenu entre John Kerry et Vladimir Poutine à Sotchi, le 12 mai. Il semble donc que le Pentagone instrumente le conflit ukrainien pour justifier de nouveaux investissements nucléaires, mais on ne peut écarter que Washington n’ait pas l’intention de respecter ses engagements de Sotchi.

Après le fiasco de l’opération « Serre d’aigle », visant à exfiltrer les espions de l’ambassade états-unienne à Téhéran, le Congrès décida de créer, au sein des armées, une unité capable de conduire des missions secrètes. À l’initiative des sénateurs Barry Goldwater et William Cohen, l’UsSoCom devint opérationnel, en 1987. Il est capable d’intervenir dans des guerres où les États-Unis ne sont pas officiellement partie prenante (Irak-Iran), ou pour préparer de nouvelles interventions (Somalie). Une de ses unités, la Team 6, est capable d’assassiner n’importe qui, n’importe où dans le monde, dans un délai de 48h après en avoir reçu l’ordre du président. L’UsSoCom dispose d’un budget de 10,547 milliards de dollars pour des activités dont vous n’entendrez jamais parler.

Les relations économiques entre la Chine et l’Amérique latine connaissent des tensions croissantes du fait de la déflation (baisse des prix) à l’échelle mondiale, l’Amérique latine souffre. En effet, l’essentiel de ses exportations vers la Chine se concentre sur les matières premières. Toutefois, l’installation du premier centre financier du yuan en Amérique latine à Santiago du Chili, convenu lors de la visite du Premier ministre chinois, Li Keqiang, promet de déclencher une tornade d’investissements technologiques qui stimulera l’industrialisation périphérique et commencera à réduire la domination du dollar dans les pays du Cône Sud.

Depuis la Seconde Guerre mondiale —sauf peut-être durant la période 1991-95—, les États-Unis entendent conserver par tous les moyens leur avance en matière d’armement sur les autres États. Il s’agit principalement de leur capacité de production, tout autant que d’armes nouvelles. Durant la Guerre froide, ils ont justifié la course aux armements qu’ils provoquaient par la nécessité d’anticiper le « danger soviétique ». Aujourd’hui, il persévèrent, sans aucune justification d’aucune sorte.
La Chine féconde son influence en Amérique du Sud à travers la « Route de la Soie »
par
Ariel Noyola Rodríguez

Pendant sa visite au Brésil et au Pérou, le Premier ministre de la Chine, Li Keqiang, a engagé la construction de la « Route de la Soie » de l’Amérique du Sud ; il s’agit d’un train transcontinental qui va relier les océans Atlantique et Pacifique. Un des objectifs de ce mégaprojet sera d’essayer de promouvoir l’industrialisation et de favoriser le développement économique dans la région.

Durant les dernières semaines, les Syriens ont suivi avec horreur la percée de groupes islamistes au Nord du pays, avec le soutien de l’Armée turque (cinq officiers turcs en uniforme ont été faits prisonniers). Au centre de leurs préoccupations la présence d’une unité de l’Armée arabe syrienne dans un hôpital encerclé à Jisr al-Choughour. Tout semblait indiquer que les conscrits seraient bientôt torturés et exécutés par les assaillants. Dans l’article que nous reproduisons, paru en éditorial du principal quotidien privé de Syrie, l’auteure souligne que l’on peut tuer des Syriens, mais pas l’esprit de la Syrie, cette civilisation dix fois millénaire du vivre ensemble.

Revenant sur les documents disponibles, Manlio Dinucci affirme que sans l’ombre d’un doute
(1) Daesh est fonctionnel à la stratégie des États-Unis au Levant
(2) la CIA arme Daesh pendant que la Coalition internationale dirigée par le Pentagone fait mine de le combattre.
Cependant, son analyse diffère de celle de Thierry Meyssan pour qui Washington a deux fers au feu et choisira au dernier moment lequel lui est le plus profitable. En effet, pour Manlio Dinucci, les États-Unis poursuivent avec détermination l’installation du chaos.
Cette différence de conclusions s’explique par le fait que le consultant Thierry Meyssan observe à la fois les opérations militaires et les tractations en cours, tandis que le géographe Manlio Dinucci se fonde exclusivement sur les rapports de force sur le (...)

C’est un mauvais rêve. Lors du sommet de l’Otan en Turquie, le commandeur Philip Breedlove a invité les ministres des Affaires étrangères à chanter avec lui « We Are the World ». Cette mascarade était d’autant plus pénible que l’œuvre avait été composée pour collecter des fonds afin de vaincre la famine en Éthiopie (1984-85) ; un terrible épisode de la Guerre froide.

Dans cette lettre ouverte au président turc, Ahmed Manai expose sa déception face au virage impérial d’Ankara qui a participé à la destruction de la Libye et s’acharne aujourd’hui sur le peuple syrien. Surtout, il intervient, en tant qu’autorité morale tunisienne, pour dénoncer le mal que la Turquie actuelle fait à son pays en soutenant activement le recrutement de jihadistes tunisiens et leur transfert vers la Syrie.

Dans son processus d’internationalisation, la monnaie chinoise gagne de plus en plus d’adeptes. Après avoir reçu des soutiens venant de la région Asie-Pacifique et de l’Europe via l’installation de centres d’imputation directe, et après avoir permis les investissements en actifs financiers libellés en yuans, elle brise désormais les résistances du Canada, vieil allié des États-Unis appelé à devenir la plateforme de « yuanisation » du continent américain.

Les Etats-unis sont parvenus à effacer le souvenir de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance des peuples soviétiques. Dans l’imaginaire occidental, cette guerre tournait autour de la question juive, oubliant l’idéologie coloniale qui devait soutenir l’extension à l’Est du « Lebensraum » et l’anéantissement de toutes les populations slaves.

Thierry Meyssan répond à des lecteurs qui l’ont interrogé sur l’annonce de la possible chute de Lattaquié et la débandade de la République arabe syrienne qui s’en suivrait. Il explique ici le caractère infondé de ce mythe qui, selon lui, ressort de la propagande de guerre.

Les États-Unis assassinent toute personne qu’ils imaginent liée au terrorisme international et qu’ils ne contrôlent pas. Ces meurtres sont perpétrés sans jugement et en violation du droit international, mais ils sont légaux d’un point de vue états-unien. Ce programme est personnellement commandé par le président Obama et dirigé par des psychopathes.

« Ne pas écouter les marchés financiers, mais le peuple », déclara le président d’Islande, Olaf Ragnar Grimsson, à propos des choix de son pays face à la grave crise financière survenue en 2008. Face à la crise similaire que traversent des Etats membres de l’Union européenne et au vu de la relance rapide de l’économie islandaise, ne faudrait-il pas se demander en toute logique si les solutions dont les peuples d’Europe ont besoin sont-elles aussi similaires à celles qui ont déjà fait leurs preuves en République d’Islande ?

La campagne médiatique orchestrée par l’Otan pour venir en aide aux réfugiés qui se noient dans la Méditerranée n’est que le prélude à une intervention militaire en Libye. Les réfugiés ne sont ici que des alibis dont l’Alliance se soucie fort peu et il ne sera plus question des migrants embarquant depuis la Turquie. Manlio Dinucci observe la planification de l’Alliance.

La tension militaire monte en Europe où l’Otan multiplie les manœuvres alentour de la Russie. L’incroyable déploiement militaire des divers jeux de guerre espère compenser l’infériorité technologique de l’Alliance. Contrairement à une idée reçue, les États-Unis et l’Otan disposent certes d’un armement et d’une capacité de production d’armes quantitativement bien supérieures à celles de la Russie et de la Chine, mais qualitativement inférieures.

Au bout de longues années de débat sur la mise en cause des sanctions unilatérales, signalées comme des atteintes au droit international, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies vient de nommer un rapporteur spécial qui devrait enquêter sur les violations des droits humains lors de l’application de mesures coercitives unilatérales. Le professeur Alfred de Zayas explique dans l’hebdomadaire Horizons et débats dans quelle mesure les sanctions unilatérales violent le Droit international.
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