AfriCom : Contrôle de l’Afrique
A l’horizon 2013, un quart du pétrole et des matières premières consommés aux USA devraient provenir d’Afrique. Sur la base de constat, un think tank israélo-états-unien l’Institute for Advanced Strategic & Political Studies (IASPS) a préconisé la création d’un commandement militaire US pour l’Afrique, l’Africom. Il a été inauguré par l’administration W. Bush à la fin de son mandat et placé sous le commandement du général afro-américain William E. Ward, ancien coordinateur de la sécurité entre Israël et l’Autorité palestinienne.
L’annonce de ce dispositif a suscité une forte résistance en Afrique et aucun État n’a accepté d’héberger le commandement général, lequel s’est en définitive installé en Allemagne et en Italie.
La montée en puissance de l’Africom devrait s’articuler autour de la base US de Djibouti où stationnent déjà des troupes israéliennes. Une emphase particulière devrait être portée au contrôle du Golfe de Guinée. Dans un premier temps, pour des raisons diplomatiques, elle devrait prendre la forme d’un réseau de petites bases, plutôt que de la construction de grandes installations. Washington devrait aussi prendre des initiatives pour se donner une image plus conciliante, notamment en acceptant l’exploitation chinoise des champs pétroliers soudanais, donc en cessant de déstabiliser ce pays.
Simultanément, la France devrait réduire sa présence militaire, la partager avec d’autres États de l’Union européenne, et la mettre au service des opérations de maintien de la paix de l’Union africaine. Paris dispose encore de 9 000 hommes sur place, stationnés en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon, en Centrafrique, au Tchad et à Djibouti.
En 2011, l’OTAN a envahit la Libye « Bab el Africa » (porte de l’Afrique), notamment avec l’intention d’y installer à terme la base principale de l’Africom.


1. Les chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel et leurs partenaires se sont réunis ce jour, 16 février 2021, à N’Djamena, à l’invitation conjointe de la Mauritanie et du Tchad pour examiner la situation au Sahel et faire un bilan des engagements consentis collectivement lors du Sommet de Pau, le 13 janvier 2020.
2. Les chefs d’Etat ont rendu un hommage appuyé aux victimes civiles, qui subissent les attaques des groupes armés terroristes, ainsi qu’aux militaires africains, français et (...)

Le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, a signé le 30 septembre 2020, un important accord militaire avec son homologue tunisien, Ibrahim Bartagi.
La Feuille de route pour la coopération en matière de Défense (“Roadmap for Defense Cooperation”) prévoit de faire de la Tunisie la base arrière du Pentagone en Libye pour les dix prochaines années. Elle accorde aussi des droits à l’AfriCom (Commandements des États-Unis pour l’Afrique, Stuttgart) pour coordonner des opérations en matière de terrorisme sur le (...)

L’Italie est devenue un des sous-traitants du Pentagone en Méditerranée et en Afrique. Alors que l’AfriCom réside encore en Allemagne, les États-Unis ont délégué une partie des missions en mer et toutes les opérations sur terre à l’Allemagne, à la Belgique, au Danemark, à l’Estonie, à la Norvège, aux Pays-Bas, au Portugal, au Royaume-Uni, à la Suède, et à la Tchéquie, sous commandement de la France. Ils conservent bien sûr le contrôle des opérations, notamment par voie aérienne.

Alors que Google et Facebook poursuivent avec un opérateur chinois et sans les licences nécessaires la construction de leur câble dans le Pacifique, Facebook seul entreprend une autre ligne alentour de l’Afrique. Celle-ci reliera les ports qui permettront aux multinationales d’exploiter les richesses du continent, mais ne jouera qu’un rôle marginal dans le développement d’économies toujours privées d’électricité.

Créé en 2007, à la suite d’une étude israélienne, l’AfriCom (Commandement des États-Unis pour l’Afrique) n’est jamais parvenu à installer son quartier général sur le continent. Depuis l’Allemagne, cette structure mène —avec le concours de la France dans la région du Sahel— des opérations anti-terroristes. En retour, les sociétés transnationales US et françaises conservent un accès privilégié aux matières premières africaines.

Eh bien, Kim, merci beaucoup, et merci à vous et Kay de m’avoir invité ici. Je suis ravi d’être de nouveau ici à Heritage, une institution qui contribue vraiment considérablement au débat sur les politiques publiques depuis des décennies aux États-Unis. Et je suis particulièrement heureux d’être ici pour dévoiler la nouvelle stratégie pour l’Afrique de l’administration Trump, que le président a approuvée hier et que l’administration commencera immédiatement à mettre en œuvre.
Cette stratégie est le résultat (...)

Plusieurs conflits opposent l’Égypte et le Soudan :
Les frontières entre les deux États n’ont pas été fixées. La région d’Halayeb, occupée par l’Égypte depuis 2000 est toujours revendiquée par le Soudan. Lors de la cession des îles égyptiennes de Tiran et de Sanafir à l’Arabie saoudite, en 2016, le royaume aurait acté la souveraineté égyptienne sur Halayeb.
Le Soudan est gouverné par une branche des Frères musulmans égyptiens, aujourd’hui interdits par Le Caire. Il vient de signer un accord militaire avec (...)

« Il faut que tout change pour que rien ne change », disait le poète sicilien. L’Union européenne a annoncé un vaste programme d’aide au développement lors de son 5ème sommet conjoint avec l’Union africaine. Mais, comme le note le géographe italien Manlio Dinucci, il s’agit de néocolonialisme derrière les bons sentiments affichés.

Bien que la guerre contre la Jamahiriya arabe libyenne ait été menée au prétexte de protéger les populations civiles, il est aujourd’hui impossible de ne nier qu’elle a été conduite par les États-Unis avec l’intention de changer le régime. Les citoyens des États démocratiques qui ont soutenu cette opération en sont donc co-responsables. Mais jusqu’à quel point ?

Les dirigeants occidentaux nous avaient assurés que leur opération militaire contre la Jamahiriya arabe libyenne n’avait pas pour objectif de mettre la main sur les réserves de pétrole du pays et de le partitionner en trois, mais de protéger la population civile de la menace que le dictateur faisait planer sur elle. 120 000 morts plus tard, ils lancent la seconde phase de l’opération. Cette fois, il s’agira de protéger la population civile de Daesh, en réalité de prendre position sur les champs pétrolifères.

La campagne médiatique orchestrée par l’Otan pour venir en aide aux réfugiés qui se noient dans la Méditerranée n’est que le prélude à une intervention militaire en Libye. Les réfugiés ne sont ici que des alibis dont l’Alliance se soucie fort peu et il ne sera plus question des migrants embarquant depuis la Turquie. Manlio Dinucci observe la planification de l’Alliance.

Le virus Ebola a été découvert en 1976, au Nord du Zaïre, à proximité d’un fleuve qui lui a donné son nom. L’épidémie avait alors tué 280 personnes avant de disparaître.
Il semble que certaines chauves-souris soient porteurs sains de cette maladie et qu’elles puissent contaminer à la fois certains singes et des hommes. La transmission peut également se faire d’homme à homme via le sang, le lait maternel, les selles et le vomi, éventuellement par la salive d’un malade à un stade avancé. Il ne semble pas que (...)


La main dans le sac

Entretien avec le ministre libyen de la Coopération