Personnalités
Ménard, Robert

Reporters sans frontières, qui avait tenté d’utiliser le patronage de l’UNESCO pour crédibiliser une nouvelle opération de propagande pro-US, a été désavoué par l’Organisation. En effet, les organisations internationales se doivent d’être impartiales. À ce titre, elles ne peuvent ni cautionner les accusations mensongères de RSF, ni valider sa démarche « de deux poids deux mesures » : approuver les censures, tortures et invasions lorsqu’ils sont le fait des États-Unis ; et condamner vigoureusement la moindre faute lorsqu’elle est commise par un État du tiers-monde. Surtout les organisations internationales ne peuvent accepter que des reproches soient faits à des États non pour les pousser à s’améliorer, mais pour les rendre plus vulnérables aux ambitions états-uniennes.
Droits-de-l’hommisme à géométrie variable
Quand Reporters sans frontières légitime la torturepar
Salim Lamrani

S’il est un principe voltairien clair, c’est que la torture est absolument contraire aux Droits de l’homme et à l’idéal démocratique. Pourtant, il existe en France une association de défense des Droits de l’homme, Reporters sans frontières, qui légitime l’usage de la torture prétendument pour défendre la démocratie face au terrorisme. Cela n’est malheureusement pas surprenant : comme le souligne Salim Lamrani, le discours de cette organisation n’est qu’une rhétorique de façade qui masque mal son alignement sur son bailleur de fonds, la NED-CIA.
Nouvelle Guerre froide
La guerre de désinformation de Reporters sans frontières contre le Venezuelapar
Salim Lamrani

Les États-Unis reconstituent progressivement un réseau d’organisations destiné à dénigrer les États qui leur résistent et à y organiser des troubles politiques. Reporters sans frontières s’inscrit désormais dans cette perspective de nouvelle Guerre froide. Ainsi, l’association reprend-elle à son compte la propagande du département d’État contre le Venezuela.

Loin de faire cesser la polémique, la Lettre ouverte par laquelle Reporters sans frontières entendait répondre à nos collaborateurs a au contraire suscité de nombreux commentaires ironiques sur le web francophone et hispanophone. Salim Lamrani récuse les arguments de RSF et recentre le débat sur le financement de l’organisation par les États-Unis et son rôle au service de la polique de Washington.
Droit de réponse
Lettre ouverte de Reporters sans frontières, en réponse à ses détracteurspar
Reporters sans frontières
Paris (France) | 12 septembre 2006
Suite à la publication sur notre site, en diverses langues, d’une série d’articles sur le subventionnement états-unien de Reporters sans frontières et sur ses conséquences politiques, la branche française de l’association a souhaité répondre sous forme de lettre ouverte. Nous la publions intégralement.
Suite à la publication sur notre site, en diverses langues, d’une série d’articles sur le subventionnement états-unien de Reporters sans frontières et sur ses conséquences politiques, la branche française de l’association a souhaité répondre sous forme de lettre ouverte. Nous la publions intégralement.
Manipulation de la liberté de la presse
Le financement de Reporters sans frontières par la NED/CIApar
Diana Barahona, Jeb Sprague

Nous avions déjà montré que Reporters sans frontières (RSF) est sous-contrat d’une association paravent du département d’État états-unien ; Diana Barahona et Jeb Sprague montrent désormais que RSF est financé par des « prêts » non-remboursés de la NED/CIA. Dès lors, on comprend mieux que l’association consacre l’essentiel de son activité à des campagnes de diffamation contre les adversaires de Washington à Cuba, en Haïti ou au Venezuela.

L’ONG française Reporters sans frontières, dédiée à la défense de la liberté de la presse, est aujourd’hui au centre d’une polémique. Pour les uns, elle serait un vecteur efficace de liberté dans le monde, pour d’autres — et nous nous rangeons parmi ceux-là — elle s’est muée en courroie de transmission du département d’État et instrumentalise une cause pour servir la stratégie états-unienne. Salim Lamrani, chercheur à l’université de La Sorbonne, examine en détail accusations et réponses, puis dévoile l’ampleur de la supercherie.

Reporters sans frontières jouit, en France, d’une honorable réputation, tandis que des médias latino-américains l’accusent d’être à la solde de la NED/CIA. L’association collecte plus de 2 millions d’euros par an auprès du public français pour venir en aide aux journalistes opprimés dans le monde. En réalité, seulement 7 % du budget général de RSF est affecté à sa mission principale. La véritable activité de l’association, depuis qu’elle a conclu un contrat avec l’officine d’Otto Reich, c’est la lutte contre les régimes progressistes latino-américains (Cuba, Haïti, Venezuela).

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