L’Iran souhaite poursuivre sa coopération avec l’AIEA

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Kamal Kharazzi, a souligné, mercredi 1er octobre 2003, que la coopération allait se poursuivre avec l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), ce qui reflète selon lui la position officielle de l’Iran sur la signautre du Procotole additionnel du Traité de non prolifération (TNP). S’adressant à des journalistes lors de son arrivée à New York, Kharazzi a indiqué que Téhéran est déterminé à continuer sa coopération active et transparente avec l’AIEA tout en poursuivant ses activités nucléaires pacifiques.
« Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’obstacle à notre programme d’activités nucléaires pacifiques », a-t-il déclaré, en demandant sur quelles garanties l’Iran peut-elle compter pour que la signautre du procole ne mène pas à un supplément d’enquête de l’AIEA.
Selon lui, l’Iran n’a pas de programme secret de production d’armes nucléaires, et devrait donc être capable d’user de son droit légitime à mener des activités nucléaires pacifiques. Il n’y a « pas d’obstacle à la pousuite de nos activités dans le cadre du projet de la centrale de Bushehr » La coopération avec la Russie devrait donc se poursuivre, d’autant que « les Russes considèrent l’accord comme légal et le monde l’a accepté ».
Interrogé sur ce qui se passerait en cas de refus du gouvernement iranien de signer le protocole, et de saisie du Conseil de sécurité, Kamal Kharazzi a déclaré que « cette question ne devrait pas être transmise devant le Conseil de sécurité. Au cas où, un nouveau processus semble s’amorcer ».