L’ensemble du pouvoir iranien tente de s’accorder sur une position vis-à-vis de l’AIEA

Le porte-parole du gouvernement iranien, Abdullah Ramezanzadeh, a déclaré, mercredi 1er octobre 2003, que le gouvernement n’était qu’un membre parmi les autres au sein de la commission chargée de décider de la manière dont l’Iran doit traiter avec l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA).
Lorsqu’on lui a demandé de commenter les informations selon lesquelles une commission composée de cinq membres, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Information, le ministre de la Défense, le secrétaire du Conseil Suprême de Sécurité nationale et du conseiller du Leader Suprême pour les questions internationales, serait chargée de prendre la décision concernant la signature, ou non, du protocole additionnel du Traité de non-prolifération (TNP), il a répondu que différentes commissions examineront cette question.
Selon le porte-parole iranien, l’Iran a décidé de coopérer avec l’AIEA, et travaille uniquement dans cette direction. « Nous remplissons nos obligations dans le cadre de nos engagements. Nous avons pris notre décision concernant le protocole, qui sera annoncée plus tard », a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’« aucun organe du système n’envisage d’opter pour une sortie du Traité de non-prolifération. Nous ne voulons pas être déférés devant le Conseil de Sécurité »