Les États-Unis ont choisi, mercredi 1er octobre 2003, de ne pas critiquer publiquement la décision israélienne de construire une nouvelle portion de la clôture de sécurité en Cisjordanie, en indiquant que les discussions sur cette question se poursuivaient avec les autorités israéliennes.
La proposition de poursuite du tracé de la clôture de sécurité, qui inclut notamment la construction d’un mur autour de la colonie d’Ariel, a été acceptée par le cabinet à une majorité de 18 contre 4, plus une abstention. Les ministres Natan Sharansky, Avigdor Lieberman, Benny Elon et Meir Sheetrit ont voté contre.
Le porte-parole du Département d’État, Richard Boucher, a déclaré que la position états-unienne était « inchangée » mais il n’a pas critiqué explicitement la décision de poursuivre la construction : « Nous allons étudier attentivement cette décision. Il demeure que notre politique de toujours est de s’opposer aux activités d’un bord ou de l’autre en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, qui présupposerait de ce que doivent donner les négociations finales ».
_La Grande-Bretagne, de son côté, a mis en garde Israël en qualifiant la construction de cette clôture d’« obstacle » sur le chemin de la paix au Proche-Orient. Selon le Foreign Office, si Israël a droit à sa sécurité, il demeure que la clôture doit suivre la Ligne Verte qui marque la frontière israélienne antérieure à 1967, ou bien être construite à l’intérieur d’Israël.

Source
Ha&8217;aretz (Israel)
Quotidien de référence de la gauche intellectuelle israélienne. Propriété de la famille Schocken. Diffusé à 75 000 exemplaires.

« U.S. to refrain from public criticism of new fence decision », Ha’aretz, 2 octobre 2003.