Le secrétaire d’État états-unien, Colin Powell, a qualifié d’insatisfaisante la décision israélienne de clôturer une partie de la colonie d’Ariel, 20 kilomètres à l’est de la Ligne verte, tout en laissant des espaces entre cette clôture et la clôture de sécurité principale. Il s’est prononcé au cours d’une interview au Washington Post, samedi 4 octobre 2003.
« Les espaces, en eux-mêmes, ne me satisfont pas. Et nous devons avoir une discussion. La question est de savoir ce que deviendront ces espaces au final ». Il a ajouté que les États-Unis continuaient d’envisager la possibilité de réduire les garanties bancaires accordées à Israël.
Cependant, d’après un diplomate états-unien cité par le Jerusalem Post, la désapprobation de Colin Powell ne reflète pas la position de toute l’administration Bush. Cette source a indiqué qu’« il y a plus d’une opinion ».
Le secrétaire d’État a discuté du projet de clôture avec le président Bush, jeudi 2 octobre 2003, ainsi qu’avec la Conseillère nationale de sécurité, Condoleezza Rice, le sous-Secrétaire d’État au Proche-Orient, William Burns, le membre du Conseil National de Sécurité, Elliott Abrams, et l’émissaire états-unien au Proche-Orient, John Wolf. Colin Powell a soutenu devant eux l’idée de la clôture de sécurité, tant que celle-ci ne dévie pas de la Ligne Verte, qui représente les frontières d’Israël avant la guerre de 1967 : « Plus vous empiétez sur les terres palestiniennes, et plus cela ressemble à une intrusion contiguë autour de larges pans de terre palestinienne, qui juge d’avance du résultat des négociations à venir, et de ce à quoi l’État palestinien pourra ressembler, c’est là le problème ».
« Powell opposes fence decision », par Janine Zacharia, 5 octobre 2003.
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