La France réaffirme son opposition à l’occupation en Irak et aux agressions israéliennes contre la Syrie

L’ambassadeur français aux Émirats Arabes Unis, François Gouyette, s’est exprimé, mardi 14 octobre 2003, devant le Conseil économique français de Dubaï. Il a indiqué que la France était convaincue que l’augmentation du nombre de soldats et de l’aide financière n’était pas la meilleure solution pour résoudre la crise irakienne.
Selon lui, la situation sur le terrain n’est pas bonne, la violence et le terrorisme allant en s’accentuant.
« La France a émis des propositions. Cela peut être fait dans un laps de temps très court. Cela pourrait être fait d’ici à la fin de l’année. C’est comme ça que nous avons procédé en Afghanistan. Comment pouvons nous assurer la sécurité de l’Irak si les Irakiens ne se sentent pas maîtres de leur destin ? Il est très difficile, pour les Irakiens en général, d’accepter une situation qui est une situation d’occupation », a-t-il relevé.Ce processus devrait être conduit au travers les Nations unies.
Concernant le conflit au Proche-Orient entre Arabes et Israéliens, François Gouyette a déclaré que le gouvernement français pensait que la tâche la plus urgente est de relancer la feuille de route.
Il a ensuite fait part de la position française vis-à-vis de l’agression israélienne contre la Syrie, qui constitue une violation inacceptable du droit international. « Nous sommes aussi inquiets au sujet du programme nucléaire iranien. La France appelle l’Iran à faire les gestes attendus par la communauté internationale. Ces gestes aideront à restaurer la confiance », a-t-il conclu.