Lundi 20 octobre 2003, alors que trois membres du Fatah étaient reçus au Congrès états-unien et par des organisations juives, l’ancien responsable des services de renseignement israéliens, Ami Ayalon, et l’ancien représentant de l’Autorité palestinienne à Jérusalem, Sari Nusseibeh, ont rencontré l’Assistant Secrétaire d’État pour le Proche-Orient, William Burns, et devaient rencontrer le conseiller pour le Proche-Orient de la Maison Blanche, Elliott Abrams.
Ce mardi 21 octobre 2003, Ayalon et Nusseibeh doivent rencontrer des sénateurs et membres du Congrès états-uniens, au cours d’une visite financée par le Centre pour la Paix au Moyen-Orient et la Coopération économique.
S’exprimant lundi devant le Washington Institute, les deux hommes ont souligné l’intérêt d’une déclaration de principe pour une solution à deux États, déclaration qui a déjà recueilli 150 000 signatures israéliennes et palestiniennes.
Il s’agit d’une initiative distincte de celle de Genève. Elle appelle à la création de deux États pour deux peuples, sur la base des frontières de juin 1967, avec une souveraineté partagée sur Jérusalem.
Selon Ami Ayalon, Israël doit se retirer de Judée et de Samarie, comme prélude à un débat national sur ce que signifie à la fois le mot « démocratie » et la dénomination d’ « État juif ». Quant à Sari Nusseibeh, il a déclaré que la construction de la « clôture de sécurité » israélienne mettait en péril une solution à deux États.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« Fatah leaders meet with congressmen, US Jewish officials », par Janine Zacharia, Jerusalem Post, 21 octobre 2003.