Question : Comment appréciez-vous les résultats du sommet de l’APEC qui vient de se terminer ?
Réponse : Je pense que nul besoin n’est de dire, combien est important pour la Russie le travail dans cette région du monde, en Asie-Pacifique. Aujourd’hui, je crois que le Premier Ministre du Canada, Monsieur Chrétien, a formulé avec précision qu’on voit toujours plus d’optimisme quant à l’évolution de cette région du monde en comparaison avec d’autres régions, même atlantiques. Et, certes, la Russie, où, comme on sait, deux tiers du territoire se trouvent en Asie et plus de 30 millions de gens vivent au-delà de l’Oural, a la possibilité de participer à ces processus. Certes, nous devons utiliser cette possibilité, ce que nous entendons faire.
Malheureusement, nous ne pouvons pas nous vanter du développement dynamique de nos relations en Asie. Bon, généralement parlant, cette orientation traditionnelle de la Russie sur l’Europe Occidentale, sur l’Amérique du Nord est compréhensible. Nos principales capacités industrielles se trouvent tout de même dans la partie européenne. Plus de 50 % des échanges commerciaux tombent sur l’Europe en extension, mais, je répète, le marché de l’Asie est très prometteur et, certes, nous ne devons pas rater l’occasion de participer à ces processus.
A ce propos, la rencontre qui vient de se terminer ici, a été, je le crois, efficace. On a su au format large aussi, discuter les problèmes de la région et, partant, y faire inclure nos questions.
Je citerais parmi elles la préoccupation que nous avons énoncée à propos de nouvelles limitations dans le commerce. Nous avons adhéré à l’APEC dans la lignée des objectifs de Bogor. C’est, au fond, la même chose que la problématique de l’Organisation mondiale du commerce, mais détaillée. Autrement dit, nous déclarons notre aspiration à la libéralisation et au commerce ouvert. C’est pour cela que nous avons adhéré à l’APEC. Cependant, nous nous heurtons à certaines limitations non tarifaires toujours nouvelles, et, dès que certains de nos produits deviennent concurrentiels sur les marchés mondiaux, des problèmes suivent immédiatement. Je parle, disons, des limitations des exportations vers certains pays de nos produits métallurgiques. J’ai attiré l’attention des collègues à cette circonstance.
Nous avons discuté les perspectives du développement de l’économie en Asie-Pacifique et au monde. Aujourd’hui, c’était en passant, mais tout de même intéressant d’entendre et de parler en ce qui concerne les perspectives du développement de l’économie mondiale. En ont parlé le Président des Etats-Unis et le Premier Ministre du Japon, et certaines autres collègues.
Vous savez qu’on a discuté le problème du terrorisme, et qu’il était très important de souligner tous ensemble une fois de plus la nécessité de combattre ce fléau, cette peste du XXIe siècle. Je crois que ce n’était pas superflu, puisque cela consolide une fois de plus la communauté internationale dans sa la lutte contre la terreur.
Je dois dire qu’à ce propos, toute l’audience a soutenu l’avis de certains participants en ce qui concerne notre devoir de réfléchir aux garanties de la sécurité du commerce international vu la menace du terrorisme. Cependant, j’ai attiré l’attention de mes collègues à ce qu’on doit résoudre ce problème sans aucun doute, mais par les méthodes et les moyens qui ne provoqueraient pas l’augmentation du prix du produit fini pour les consommateurs, et que ces prestations ne soient pas imposées aux acteurs du marché et ne deviennent pas une charge supplémentaire pour l’économie mondiale, ne provoquent pas la réduction des rythmes de sa croissance. Puisqu’il est facile de se figurer - nous connaissons parfaitement la bureaucratie - dans tout pays, il suffit de donner le moindre prétexte pour avoir affaire immédiatement aux prestations imposées du suivi des conteneurs, de marquage, d’obligations supplémentaires, et ainsi de suite. Je pense que ce sujet, le sujet des garanties de la sécurité du commerce mondial et de l’économie mondiale, est important. Nous devons sécuriser ces tâches, mais par les moyens minima, et il faudra atteindre ces objectifs principalement grâce à la coordination des efforts et la croissance de la confiance entre les services spéciaux et de maintien de l’ordre. Il existe, bien sûr, des méthodes spéciales de la lutte, mais tout cela devra se faire dans le cadre de l’interaction des états.
Un sujet à part, lié à la problématique économique - c’est l’O.M.C., et nous sommes très heureux de noter, nous sommes très reconnaissants à nous collègues, parce qu’ils ont cru possible dans la déclaration de soutenir l’aspiration de la Russie à adhérer à l’Organisation mondiale du commerce. J’ai été doublement surpris et flatté d’entendre que certains de mes collègues ont dit directement que, si les gouvernements et les services correspondants étaient plus "débrouillards", on aurait été prêts ici même, au cours de cette rencontre, à signer les accords bilatéraux correspondants.
Malheureusement, tout n’est pas aussi rose dans les relations avec tous nos partenaires en Asie et en Europe. Nous espérons que le soutien de la part de l’organisation aussi représentative que l’APEC va également avoir son influence positive sur le processus de l’adhésion de la Russie à l’O.M.C.
De plus, on a eu plusieurs rencontres bilatérales, dont, comme vous savez, ce que nous appelons "pour les caméras", autrement dit qui ont été filmées. Je pense que plusieurs échanges d’opinions au cours de différentes pauses ont été non moins importantes, dans ce que nous appelons les "couloirs", où l’on pouvait calmement, dans une atmosphère informelle, aborder pratiquement n’importe quel sujet des relations bilatérales soit de l’ordre du jour international. Nous avons pu échanger directement de vues avec le Président des Etats-Unis, et avec le Président de l’Indonésie, et avec nos collègues de Hongkong, des pays de l’Amérique Latine. En général, tout cela a été utile, intéressant et aura, j’en suis persuadé, un résultat pratique pour l’interaction avec nos partenaires en Asie.
Par exemple, avec le Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, nous nous sommes entendus de charger dans les jours qui viennent, différentes institutions de reprendre contact au niveau gouvernemental afin d’intensifier nos échanges commerciaux. J’ai appris avec intérêt que dans les échanges commerciaux de la Nouvelle-Zélande, l’Europe unie, par exemple, se trouvait à la deuxième place. Je ne comprends pas, pourquoi la Russie, qui se trouve même plus près de la Nouvelle-Zélande, ne peut également pas développer les relations efficaces avec ce pays.
Nous sommes tombés d’accord sur l’intensification de notre interaction avec l’Indonésie, le Pérou, certains autres pays.
J’ai déjà parlé aujourd’hui avec Mikhaïl Mikhaïlovitch Kassianov, Président du Gouvernement de la Fédération de Russie, lui ai raconté cela, et il formulera, pour sa part, les missions nécessaires aux ministères et administrations.
Question : Vous avez dit que vous avez rencontré Monsieur Bush, pouvez-vous donner d’autres détails ?
Réponse : Oui, bien sûr. Nous avons plusieurs fois parlé avec lui au cours de ces rencontres. Vous savez, leur atmosphère est détendue. Tous ceux qui ont voulu me parler venaient le faire, je venais parler à n’importe lequel de mes collègues. Nous avons plus d’une fois parlé avec le Président des Etats-Unis au cours de ces 36 heures. Parlé de certains problèmes internationaux, de l’Irak, bien sûr de l’Iran, de la Corée du Nord. Abordé en passant les relations bilatérales. Mais il faut dire que nous avons tout récemment discuté dans le détail tous ces sujets à Camp David, c’est pourquoi il n’y a eu aucun grand changement fondamental de la situation. Mais ces entretiens ont été utiles, puisque nous avons rectifié nos positions sur des problèmes concrets et échangé l’information réciproquement utile.
Question : On dit que Bush, à ce sommet, a principalement parlé des problèmes de la lutte contre le terrorisme sans aborder l’économie. Elle ne l’intéresse pas beaucoup ?
Réponse : Ce n’est pas du tout le cas. Premièrement, il n’a pas parlé du terrorisme plus que les autres. G.Bush a participé à la partie de la discussion qui concernait l’organisation de la lutte contre le terrorisme, mais sans faire de rapport principal. Je pense que le Président des Philippines a même parlé plus à ce propos, et lui, il a soutenu la discussion sur les pistes, je crois, beaucoup plus importantes. Mais ce n’était pas son principal message à l’organisation. Bien que ce sujet soit important, tous l’ont souligné, et nous y avons prêté aujourd’hui suffisamment d’attention. C’était une des questions principales de l’ordre du jour d’aujourd’hui.
Mais le Président des Etats-Unis a parlé suffisamment du problème de l’évolution de l’économie, dans le détail, et hier, et aujourd’hui. Il a, entre autres, décrit les perspectives du développement de l’économie mondiale comme il le voyait, a parlé avec assez d’optimisme du développement de l’économie des Etats-Unis.
Question : Comment appréciez-vous l’échange de vues sur la problématique nord-coréenne et, selon vous, quelles garanties de la sécurité la Corée du Nord est-elle prête à présenter aux "six", que ce soit la Russie, les USA ou la Chine ?
Réponse : Vous savez, il est encore tôt d’en parler, puisque, si nous voulons que ces garanties soient efficaces, elles doivent, premièrement, être bien finalisées et, deuxièmement, acceptées par la partie nord-coréenne.
Quand j’ai dit "bien finalisées", cela veut dire que tous les pays qui sont prêts à offrir des garanties, doivent formuler avec précision et netteté leur position sur ce problème - quelles garanties précises sont-ils prêts à offrir.
Pour l’instant, on n’a pas de formules précises. On fait un travail préparatoire. Je rencontrerai sûrement aujourd’hui encore le Président de la République de Corée, y compris à ce propos, bien que j’aie déjà discuté hier avec lui seul à seul ce problème.
Je dois dire que l’état d’esprit de tous ceux qui sont impliqués à la discussion de ce problème, et avec qui j’ai déjà pu parler, est constructif. Et c’est là l’essentiel.
Question : Et est-ce que nous en serions satisfaits ?
Réponse : Nous serions satisfaits de la mise au point des garanties internationales qui soient acceptées par la partie nord-coréenne et provoquent la dénucléarisation de la péninsule Coréenne.
Question : Quid du problème iranien ?
Réponse : C’est un des graves problèmes d’aujourd’hui au monde. Et, certes, nous discutons ce sujet dès qu’une occasion se présente. Et avec le Président de la France, et avec le chancelier l’Allemagne, et avec le Premier Ministre britannique et, sûrement, avec le Président Bush, nous avons déjà parlé hier et aujourd’hui à ce propos.
Ce qu’on peut attendre - il est difficile de le dire, puisque prophétiser, pronostiquer est chose ingrate, surtout sur le problème aussi compliqué que l’iranien. Mais nous avons néanmoins la vision commune de ce problème avec les Européens.
Je n’oserais pas la présenter comme la position commune. J’ai dit "vision générale". Ce n’est pas une position entièrement concertée, mais je sens que nos approches sont à peu près identiques. Elles consistent en ce que, si l’Iran se conforme à toutes les conditions de la communauté internationale, ouvre ses programmes, signe le protocole supplémentaire, on n’aura pas de raison de limiter la coopération avec lui, y compris dans la sphère aussi sensible que le problème nucléaire.
Et c’est vrai, car si l’Iran n’aspire pas à avoir les armes nucléaires, moi, par exemple, je ne vois pas de raison pour que l’Iran ferme ses programmes. Nous le disons ouvertement et directement à nos partenaires iraniens.
Nous avons avec l’Iran de très bons rapports de partenariat de longue date, nous coopérerons dans différentes sphères, dont la construction de la centrale atomique à Busher. Nous insistons aujourd’hui pour que soit résolu encore un problème, notamment le rapatriement des déchets du combustible nucléaire que nous pourrions livrer à ce pays dans le cadre des programmes communs. Donc, si toutes ces questions, ces problèmes, soient closes et résolues, - à quoi il n’y a aucun obstacle - nous ne voyons pas de raison de ne pas travailler et coopérer avec l’Iran. Je crois que nos collègues européens ont à peu près les mêmes approches.
Question : Vladimir Vladimirovitch, si l’on revient un peu en arrière, concernant notre coopération et notre vision de l’Organisation de la Conférence Islamique : comment croyez-vous que devra se développer notre coopération avec l’OCI ?
Réponse : Constructivement. Nous devons tirer un maximum d’avantages de notre coopération avec tous les partenaires, au travail avec lesquels nous sommes intéressées. J’ai déjà parlé, quand j’étais en Malaisie, de trois lignes de notre coopération avec l’Organisation de la Conférence Islamique. Je pense que ce n’est pas nécessaire de me répéter. A en juger d’après les résultats de ce travail, la décision aurait été correcte, et elle porte déjà certains fruits qui consistent en une meilleure vision par le monde musulman de ce qui se passe à l’intérieur du pays, y compris au Caucase. Et nous sentons déjà le soutien de l’Organisation de la conférence Islamique dans le règlement des problèmes de la Tchetchénie. Nous l’en remercions et espérons que le travail sur cette piste sera constructive et mutuellement utile. Et d’un.
Et de deux, comme j’ai déjà dit, je crois que cela pourrait bien influer sur la coopération économique avec certains états musulmans. Mais si vous avez fait attention à mon intervention, elle vise en général à contribuer aux idées que certains leaders des États musulmans, dont, à propos, le Président de l’Iran Hatami, ont déjà plus d’une fois énoncées. Je parle du problème du dialogue des civilisations. C’est une thèse très utile, très correcte et très opportune, et nous allons la soutenir par tous les moyens. Y compris en coopérant avec les organisations musulmanes comme, par exemple, l’Organisation de la Conférence Islamique.
Question : Vous utilisez à chaque fois de tels sommets pour faire la propagande des réalisations économiques de la Russie, parlez du PIB, de l’attrait des investissements. Sentez-vous en rendement ?
Réponse : Certainement. Vous savez, toutes ces déclarations, tout ce travail ne tombe pas à l’eau. Voyez, plusieurs agences de rating ont suivi avec attention ce qui se passe et entendaient faire augmenter le rating des investissements de la Russie après les élections présidentielles et à la Douma en Fédération de Russie. Mais dès que nous avons informé que nous étions prêts, comme j’ai dit à ma rencontre avec un des invités à Moscou, à commencer avant terme les paiements dans le cadre du FMI, une des agences de rating, comme vous le savez, a immédiatement augmenté de deux points notre rating d’investissements. Je suis certain que cela aussi a joué un certain rôle. De tels signes ne passent pas inaperçus pour les experts, et tous ces efforts dans leur ensemble, - pas chacun séparément, mais dans l’ensemble - surtout, bien sûr, ceux qui ont trait aux succès réels de l’économie de la Russie - sont efficaces. Ils sont utiles.
Question : Est-ce que vous avez acquis au sommet de nouveaux interlocuteurs ? Et qu’est-ce que vous attendez de votre visite en Kirghizie ?
Réponse : J’attends de ma visite en Kirghizie l’échange de vues avec le Président sur les rapports bilatéraux, la consolidation de notre interaction au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai et de la CEI, du Traité sur la sécurité collective. J’attends voir dans un bon état la piste de décollage que vont utiliser nos pilotes. Il faut voir de mes propres yeux, où ils vont vivre, dans quelles conditions ils vont travailler. Et je pense que c’est suffisant.
Nous menons un dialogue permanent avec la Kirghizie. En l’occurrence, je vais pour terminer le travail sur la question concrète, liée à la création en Kirghizie de la base militaire russe. J’espère que tout se passera comme prévu.
Les nouveaux interlocuteurs. Mais en principe, ce n’est pas pour la première fois que je prends part au sommet de l’APEC, c’est pourquoi je connais bien tous mes collègues. Qui plus est, j’ai établi avec plusieurs d’entre eux de très bons rapports personnels, mais je dirais que nous pourrions avoir une nouvelle impulsion dans les relations avec l’Indonésie, le Pérou et la Nouvelle-Zélande.
Question : On a entendu dire que le Doyen de la faculté de l’Université de Bagdad vous avait contacté en demandant d’aider au rétablissement de la bibliothèque de la langue russe. Etes-vous au courant ? Y aura-t-il une réponse ?
Réponse : Oui, il a envoyé une lettre. Cette bibliothèque a péri pendant les hostilités. Nous aiderons l’Université de Bagdad dans le rétablissement de cette bibliothèque. Bien sûr que nous le ferons. Je pense qu’autrement, il leur sera très difficile dans les conditions d’aujourd’hui de rétablir la bibliothèque, ce qui signifie des difficultés pour les gens qui voudront étudier la littérature russe, la culture russe et la langue russe. Nous comprenons bien que ce sont les conditions nécessaires pour l’interaction avec tout pays, et pas une action de charité vaine. Cela ne coûtera pas beaucoup, mais le rendement pourrait être assez utile.
Question : Vous avez paru aujourd’hui vêtu d’une chemise nationale locale. Comment l’avez-vous trouvée - bien ? Qui a chosi les couleurs ?
Réponse : J’ai cru que c’était une veste, mais si vous dites que c’est une chemise … Qui a choisi la couleur - je l’ignore. J’ai ouvert la garde-robe pour y trouver une veste-chemise. J’ignore qui s’en est occupé. Des services de chez nous, sûrement, qui ont transmis les mesures d’avance, comme cela se fait ici d’habitude, comme de coutume. C’est une tradition des sommets de l’APEC de vêtir les participants de la couleur locale, donc, il n’y a rien d’extraordinaire.
Question : C’est vous qui avez choisi la couleur ?
Réponse : J’ai choisi peu de choses ces derniers temps, à part la principale ligne politique du développement intérieur et extérieur de la Russie. Tout le reste est fait par l’appareil.
Réplique : Et vous l’avez déjà choisi il y a bien longtemps.
Réponse : Mais il m’arrive souvent de la rectifier. C’est mon travail direct. C’est pour cela qu’on m’a élu - pour faire de la politique intérieure et étrangère, ce que j’essaie de faire. Les complets et les chemises - sûr que j’essaie également d’y faire attention, si le temps m’y reste.
Question : Y a-t-il une éventualité de tenir un sommet de l’APEC chez nous en Russie ?
Réponse : Oui, sûrement, pourquoi pas ? Nous avons encore à tenir en 2006 celui du G8. Je pense que c’est le cas où on n’a besoin d’aucune précipitation, et que le fait même de plusieurs manifestations n’est pas un but en soi. Bien que la Russie, certes, puisse se charger de cette responsabilité et soit capable de tenir tout forum international, même aussi représentatif que celui de l’APEC, au sommet.
Question : Sauf erreur de ma part, c’est votre plus long voyage ces derniers temps.
Réponse : Premièrement, c’est un hasard. Puisqu’on a proposé de travailler au sein de l’Organisation de la Conférence Islamique. Et puis, un jour et demi avant l’APEC - on n’avait simplement rien à en faire, - c’est pourquoi nous les avons remplis de travail supplémentaire. Et puis, est venue l’APEC, et nous nous sommes entendus avec la partie thaï, depuis longtemps déjà, que nous ferons allier ma venue en Thaïlande pour l’APEC avec la visite. Cela a pris assez de temps, plus encore la Kirghizie. Il est clair que cela est fait pour éviter les allées et venues inutiles de trois mille "bornes".
Question : Etes-vous parti pour si longtemps, le cœur serein ?
Réponse : Notre pays vit aujourd’hui dans les conditions de la stabilité et de l’évolution positive. Chaque jour, je parle plusieurs fois avec le Président du Gouvernement, et avec le Chef de mon Administration, avec le Ministre de la défense, le Chef de l’Etat-Major, soit avec le Directeur du SFS, c’est pourquoi j’envoie un gros paquet de documents à exécuter chaque jour.
Merci beaucoup.
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