Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Maher, a déclaré, mardi 28 octobre 2003, qu’Israël était en train de préférer « la route qui mène au désastre » à la route vers la paix, en choisissant de construire un mur de séparation en Cisjordanie.
Maher a en effet indiqué que le mur est construit afin de « capturer plus de territoires palestiniens », et qu’il ne permet pas d’avancer dans le processus de paix fixé par la Feuille de route.
« Où est la feuille de route ? La route que prend le gouvernement israélien est sur un autre plan. Ce n’est pas une route de paix et de sécurité, mais une route qui mène au désastre, aux victimes, à la peur et à la souffrance »
Cette critique d’Israël par le ministre égyptien survient au moment où le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, négocie avec l’actuel Premier ministre, Ahmed Qureih, les modalités d’une reconduction de celui-ci dans ses fonctions au sein d’un nouveau gouvernement.
Dans le même temps, Israël a continué ses actions militaires en Cisjordanie, en abattant un militant palestinien dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Les autorités israéliennes ont également mis en garde contre une éventuelle attaque du Hezbollah le long de la frontière avec le Liban, ce qui pourrait entraîner une régionalisation du conflit.

Source
Gulf Daily News (Bahreïn)

« Israel ’choosing road to disaster’ », Gulf Daily News, 29 octobre 2003.