L’armée israélienne a découvert, mercredi 5 novembre 2003, qu’une série de mines avait été plantée par le Hezbollah, le long de la frontière libanaise, entre les kibboutz de Ma’ayan Baruch et Ghajar. Les engins ont été aperçus de loin et doivent encore être désamorcés.
Cette zone est proche de la clôture frontalière, qui est située entièrement du côté israélien, la frontière étant marquée par la rivière Hatzbani. Les mines ont donc été plantées en territoire israélien, ce qui, d’après le porte-parole de Tsahal, constitue une violation de la résolution de l’ONU qui indique qu’Israël a remplis ses engagements internationaux en se retirant du Liban en 2000.
D’après Ha’aretz, la rivière Hatzbani est l’un des points les plus vulnérables de la frontière, car elle permet à quiconque de la franchir et d’entrer ainsi en territoire israélien sans être détecté.
C’est la première fois depuis décembre 2002 que le Hezbollah pose des mines dans une zone frontalière. Le chef du commandement septentrional israélien, le major-général Benny Gantz, a mis en garde ces dernières semaines contre une éventuelle attaque du Hezbollah contre Israël, sur la zone frontalière avec le Liban.

Source
Ha&8217;aretz (Israel)
Quotidien de référence de la gauche intellectuelle israélienne. Propriété de la famille Schocken. Diffusé à 75 000 exemplaires.

« Hezbollah bombs found on border with Lebanon, par Uri Ash, Ha’aretz, 6 novembre 2003.