Le ministre des Affaires étrangères israélien, Silvan Shalom, a affirmé, lundi 15 décembre 2003, qu’Israël "agirait en coordination" avec les États-Unis, pour répondre aux inquiétudes formulées par les dirigeants états-uniens à l’encontre de la décision d’Ariel Sharon de prendre des mesures unilatérales.
Il a également indiqué au vice-président Dick Cheney, ainsi qu’à la Conseillère à la sécurité nationale, Condoleezza Rice, qu’Israël se sentait toujours lié à ses obligations mentionnées dans la Feuille de route, notamment le démantèlement des avant-postes illégalement construits par les colons.
Le ministre israélien a ajouté que les États-Unis étaient resté muets au sujet de la "clôture de sécurité", et que la question n’avait été discutée que lorsqu’il a démontré l’efficacité de la construction en produisant une carte indiquant les distances que les terroristes doivent désormais parcourir. Il a affirmé qu’Israël avait pris l’habitude par le passé de déplacer des clôtures, comme ce fût le cas après la signature d’accords avec l’Égypte et la Jordanie, ainsi qu’après le retrait unilatéral de Tsahal du Liban Sud. Tel Aviv est donc prêt à déplacer son mur de séparation si un accord de paix est signé avec les Palestiniens.
Silvan Shalom a fait part de la satisfaction d’Israël après l’arrestation de Saddam Hussein, puisqu’il y voit un moyen d’obtenir une plus grande ouverture des États arabes envers Israël.
"Shalom calms fears of unilateral steps", par Janine Zacharia, Jerusalem Post, 16 décembre 2003.
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