L’Histoire se souviendra sans doute du 13 décembre 2003, jour de l’arrestation de Saddam Hussein comme du moment crucial de la libération du pays. L’ancien dictateur irakien a été sorti de son trou à rat par les forces américaines. C’est le début de la fin du cauchemar pour les Irakiens. Bien sûr, il y aura d’autres bains de sang et d’autres attaques, mais ceux qui persistent à s’en prendre aux ressources humaines et physiques de l’Irak sont, comme l’a affirmé Donald Rumsfeld, des désespérés.
Grâce à cette arrestation, l’insurrection anti-libération va décliner car elle a perdu son leader et elle est démoralisée. En outre, la population aura moins peur de collaborer avec la Coalition. Cela aura cependant un peu moins d’impact sur les combattants étrangers soutenus par l’Arabie saoudite, l’Iran et la Syrie. Il faut donc que les États-Unis aident les Irakiens à les neutraliser et sécurisent les frontières pour empêcher les musulmans radicaux de passer.
Depuis l’arrestation, les pays qui critiquaient l’administration Bush pour sa liste de pays ayant droit aux contrats de reconstruction payés par les contribuables états-uniens se sont tus. Ils sont peut-être embarrassés par les révélations que Saddam Hussein pourrait faire concernant l’aide qu’il a reçu de gouvernements étrangers. Tareq Aziz a déjà déclaré que la France et la Russie avaient donné des garanties à Saddam Hussein avant la guerre en affirmant qu’elles le défendraient à l’ONU. D’autre ont révélés que la Chine avait amélioré les défenses antiaériennes irakiennes pour tuer plus de membres de la Coalition dans la zone d’exclusion aérienne. Par ailleurs, les ignobles attaques contre Tony Blair et George W. Bush vont cesser maintenant que le Sunday telegraph a révélé que Mohammed Atta avait été entraîné à Bagdad par Abu Nidal.
Ces éléments nouveaux vont favoriser le travail de James Baker pour faire annuler la dette de l’Irak et les démocrates vont être obligés de changer leur politique.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« The tipping point », par Franck Gaffney, Washington Times, 16 décembre 2003.