La stratégie du président en matière de sécurité nationale et la lutte contre les armes de destruction massive

L’annonce de la Libye

La Libye a révélé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni des informations
importantes sur ses programmes d’armement nucléaire et chimique ainsi
que sur ses activités relatives aux armes biologiques et aux missiles
balistiques. Elle s’est aussi engagée

 à supprimer tous les éléments de ses programmes d’armement chimique
et nucléaire,

 à signaler toutes ses activités dans le domaine nucléaire à l’Agence
internationale de l’énergie atomique,

 à supprimer les missiles balistiques d’une portée supérieure à 300
km et d’une capacité d’emport de 500 kg,

 à accepter les inspections internationales destinées à garantir que
la Libye se conforme au Traité sur la non-prolifération des armes
nucléaires et qu’elle signe le Protocole additionnel,

 à détruire tous les stocks d’armes et de munitions chimiques et à
adhérer à la Convention sur les armes chimiques,

 à autoriser immédiatement des inspections et une surveillance
destinées à vérifier l’exécution de tous ces engagements.

Comme le président Bush l’a dit aujourd’hui, la Libye doit aussi
participer pleinement à la guerre contre le terrorisme.

L’annonce de la Libye est le résultat de la stratégie du président qui
donne aux Etats le choix. Ils peuvent décider de poursuivre leurs
programmes d’armes de destruction massive à leurs risques et périls et
se retrouver isolés sur la scène internationale. Ou bien ils peuvent
décider de renoncer à posséder de telles armes, de prendre des mesures
pour rejoindre la communauté internationale et d’avoir notre aide pour
créer un avenir meilleur pour leurs citoyens.

Ces mesures rendront notre pays plus sûr et le monde plus pacifique.

Il n’existe pas de danger plus grand pour notre peuple que l’amalgame
du terrorisme et des armes de destruction massive. Il n’est pas
possible d’endiguer ou d’empêcher par les moyens classiques les
risques de cet amalgame dangereux. Depuis l’entrée en fonctions du
président, sa stratégie en matière de sécurité nationale engage les
Etats-Unis à oeuvrer de concert avec leurs alliés en vue :

 de veiller à ce que les accords internationaux contre la
prolifération des armes de destruction massive soient observés et
appliqués,

 de découvrir et d’empêcher la propagation des armes et des
technologies dangereuses,

 de faire face aux menaces que fait peser toute personne ou tout Etat
avant que ces menaces ne se concrétisent,

 d’améliorer nos moyens de réagir à l’emploi d’armes de destruction
massive et de minimiser les conséquences d’une attaque.

La stratégie du président en matière de sécurité nationale donne aux
Etats le choix. Ils peuvent décider de poursuivre leurs programmes
d’armes de destruction massive à leurs risques et périls et se
retrouver isolés sur la scène internationale. Ou bien ils peuvent
décider de renoncer à posséder de telles armes, de prendre des mesures
pour rejoindre la communauté internationale et d’avoir notre aide pour
créer un avenir meilleur pour leurs citoyens.

L’annonce de la Libye est le résultat de cette stratégie. Ces deux
dernières années, la communauté internationale a pu observer notre
détermination à oeuvrer de concert avec nos alliés pour lutter contre
l’amalgame du terrorisme et des armes de destruction massive. Ensemble
nous avons :

 appliqué les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour
désarmer le gouvernement irakien,

 supprimé le régime terroriste des talibans en Afghanistan,

 élargi nos moyens de renseignement, amélioré nos technologies et
augmenté la coopération entre alliés,

 capturé ou tué des chefs de terroristes, entravé le financement du
terrorisme et saisi des fonds, ainsi que détruit des armes et des
camps d’entraînement des terroristes,

 joué un rôle prépondérant en ce qui concerne l’initiative visant à
interdire les armes de destruction massive dangereuses et leurs
vecteurs,

 poursuivi nos efforts en vue de protéger des technologies
dangereuses dans l’ex-URSS et ailleurs,

 insisté sur une solution multilatérale pour faire face à la menace
que fait peser la Corée du Nord,

 enfin, soutenu les travaux de l’Agence internationale de l’énergie
atomique visant à faire en sorte que le gouvernement iranien se
conforme aux obligations découlant de traités.

Ces mesures ont transmis un message indubitable aux Etats qui
cherchent à se procurer des armes de destruction massive ou qui en
possèdent : ces armes ne donnent pas de l’influence ou du prestige,
elles ne font qu’isoler un Etat et entraîner d’autres conséquences
défavorables. Lorsque des dirigeants prennent la décision sage et
raisonnable de renoncer au terrorisme et aux armes de destruction
massive, ils servent les intérêts de leurs concitoyens et renforcent
la sécurité de tous les pays.

Un autre message devrait être aussi clair : les dirigeants qui cessent
de chercher à se procurer des armes chimiques, biologiques et
nucléaires, ainsi que les moyens de s’en servir, trouveront une voie
ouverte qui aboutira à l’amélioration de leurs relations avec les
Etats-Unis et les autres pays libres.

D’autres dirigeants devraient trouver un exemple positif dans
l’annonce de la Libye. Les progrès véritables accomplis par la Libye
en ce qui concerne la suppression de ses programmes d’armes de
destruction massive aboutiront à des améliorations concrètes des
relations de ce pays avec la communauté internationale.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont eu des relations difficiles avec
la Libye, et de graves problèmes demeurent encore. Toutefois, la Libye
a pris une mesure importante, et il s’ensuit qu’elle a commencé à
faire ce qu’il faut pour rejoindre la communauté internationale. Au
fur et à mesure qu’elle deviendra un pays plus pacifique, elle pourra
constituer une source de stabilité en Afrique et au Moyen-Orient.