En ce mois de janvier, personne ne prie pour la paix avec autant de ferveur qu’au Soudan. Pendant 20 ans, le monde a assisté passivement à l’une des plus sanglantes guerres civiles de l’histoire moderne avec le jihad mené par le gouvernement islamique de Khartoum contre les chrétiens du Sud. Cette guerre a provoqué deux millions de morts et le déplacements de quatre autre millions de personnes. Les chrétiens ont souffert d’une discrimination particulière dans ce pays.
Mon organisation, Samaritan’s Purse, a travaillé au Soudan de nombreuses années et notre hôpital là-bas a connu une demi-douzaine d’attaques par le régime brutal soudanais dont j’ai été l’un des opposants les plus engagés. Avant son élection, George W. Bush m’avait promis de ne pas oublier la population du Soudan une fois élu. L’administration Bush a travaillé pendant trois ans pour amener cet État voyou à la table des négociations.
Il y a quelque semaine, j’ai rencontré à Khartoum le président soudanais Omar El-Bashir qui s’est formellement engagé auprès de moi à garantir la liberté de culte des chrétiens une fois la guerre terminée. Tous les responsables que j’ai rencontrés m’ont fait part de leur optimisme pour l’avenir, mais la paix ne sera que le début de la longue route vers la liberté. C’est à nous, les organisations humanitaires, nous l’Église de Jésus-Christ, et, je l’espère, nous, les États-Unis et tous les membres de la communauté internationale qui aimons le liberté, de nous engager à faire respecter ses promesses au gouvernement soudanais.
« A new beginning », par Franklin Graham, Washington Times, 6 janvier 2004.
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