Dans un accord final, nous serons obligés d’abandonner certaines colonies juives, c’est de ma responsabilité de prendre cette décision.
Nous ne mènerons pas de négociations sous la menace et nous ne récompenserons pas les terroristes. Nous ne nous rendrons pas face aux pressions de nos ennemis politiques qui ont accepté presque entièrement les demandes des Arabes. Toutefois, si nous obtenons la sécurité, nous sommes prêts à un grand accord. Si une nouvelle Autorité palestinienne, sans terrorisme ni incitation à la violence, est formée alors le gouvernement israélien formé par le Likoud fera sa part du travail pour parvenir à un État palestinien indépendant, d’abord dans des frontières temporaires, puis dans un accord permanent dans lequel il est évident que nous devrons abandonner des colonies juives.
S’il apparaît, dans quelques mois que nous n’avons pas de partenaire, nous agirons seuls avec un maximum de coordination avec nos alliés, au premier rang desquels on compte les États-Unis. Nous construirons une ligne qui empêchera tout passage dans notre territoire et derrière laquelle nous redéploierons les forces israéliennes et les colonies.

Source
The Independent (Royaume-Uni)

« We must give up our settlements », par Ariel Sharon, The Independant, 7 janvier 2004. Cette tribune est extraite du discours prononcé le 6 janvier devant le comité central du Likoud à Tel-Aviv.