Madeleine Albright et son ancien assistant au département d’État Bill Woodward ironisent sur le prochain discours de George W. Bush sur l’état de l’Union. Vu les accusations démenties par les faits et les conséquences de ses initiatives militaires, il éprouvera quelques difficultés à présenter son bilan de manière crédible. David C. Acheson s’interroge lui sur la signification d’un autre discours : celui annonçant l’envoi d’une mission humaine sur Mars.
Le professeur Nissim Calderon de l’université Ben Gourion récapitule dans le Los Angeles Times la longue liste des plans de paix actuellement annoncés, voire discutés, en Israël-Palestine. Leur multiplication indique que chaque partie cherche une issue parce que nul ne tire avantage du statu quo et que chacun sait qu’il ne pourra pas durer. Même si aucun de ces plans n’est praticable, ils auront eu le mérite de rouvrir le débat, y compris sur les points les plus difficiles qui étaient devenus des tabous.
Nayef Hawatmeh du FDLP observe cependant six points communs à toutes les propositions israéliennes, actuelles et passées. Il les énonce dans Al Ahram comme autant de préalables inacceptables qui manifestent la mauvaise foi et l’inflexibilité des Israéliens.
Madeleine Albright et son ancien assistant au département d’État Bill Woodward ironisent dans Le Figaro sur le prochain discours de George W. Bush. En effet, le président états-unien se livrera mardi 20 janvier à cet exercice obligé du discours annuel sur l’état de l’Union. Vu les accusations démenties par les faits et les conséquences désastreuses de ses initiatives militaires, il éprouvera quelques difficultés à présenter son bilan de manière crédible.
David C. Acheson s’interroge dans le Washington Post sur la signification d’un autre discours de George W. Bush : celui, tonitruant, annonçant l’envoi d’une mission humaine sur Mars. Ni les objectifs, ni les moyens techniques et humains, ni les financements n’ont été discutés, or il s’agit-là de choses sérieuses qui ne se prêtent pas aux discours de campagnes électorales.
Le journaliste Anthony Lewis dénonce dans le New York Times les abus de droit commis par l’administration Bush sous prétexte de guerre au terrorisme. Il se réjouit que des citoyens lésés aient saisi la Cour suprême, mais ne se fait aucune illusion sur les arrêts à venir. Il existe un quiproquo historique sur la Constitution des États-Unis : aux yeux des citoyens, elle coule dans le bronze les principes du libéralisme politique, mais pour ses rédacteurs, elle « protège la minorité des nantis contre la majorité », selon les mots de son principal auteur James Madison. D’ailleurs, on voit mal comment la Cour suprême, qui a nommé George W. Bush à la présidence sans connaître le résultat des élections, se désavouerait-elle même en le sanctionnant aujourd’hui. D’autant plus que cette institution n’avait pas sanctionné Lincoln et Roosevelt dans des circonstances similaires et que son actuel président, le juge Renquist, a justifié ces violations des droits fondamentaux dans un ouvrage d’histoire juridique.
Enfin, William Samii de Radio Free Europe/Radio Liberty sinquiètent, comme bien d’autres, du blocage institutionnel en Iran. Il pronostique dans l’International Herald Tribune une forte abstention dans la mesure où les électeurs constatent par eux-mêmes que leur vote est inutile puisque les vraies décisions sont aux mains d’un clergé non-élu. Malheureusement, cette désaffection rend l’Iran vulnérable aux ingérences étrangères.
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