Plus d’un quart des votes à la prochaine élection présidentielle états-unienne pourront être falsifiés a conclu le 15e symposium des technologies de vote organisé à Seattle, le 15 février 2004, par l’Association américaine pour le progrès des sciences (AAAS). « Le système est en crise, un quart des électeurs utilisera des machines à voter qui n’offrent qu’une faible protection. Il n’y a aucune raison de croire ces machines (…). [Hacker le système] n’est pas difficile techniquement si vous soudoyez un programmeur de la société fabriquant les machines à voter. Si vous me demandez si cela peut-être fait, la réponse est oui à 100 %», a déclaré le professeur David Dill de l’université de Standford.
L’Association nationale des cinquante et un secrétaires d’État, qui tiendra son congrès annuel mardi 17 février, recevra des pétitions de 1 600 professeurs d’informatique et des 400 000 membres de TrueMajority l’invitant à se prononcer contre le vote digital.