Il y a peu de plus grands défis que de tenter de réaliser en un peu moins d’une décennie la libéralisation économique et politique que l’Occident a réalisée en plusieurs centaines d’années. C’est pourtant ce dans quoi s’est engagé le Kazakhstan depuis son indépendance, en 1991. Nous menons cette réforme car nous pensons que c’est le seul moyen pour nous d’augmenter la croissance économique et d’améliorer les conditions d’existence tout en restant stables. Sans ces réformes, un pays comme le nôtre, de la taille de l’Europe occidentale mais avec la population de la Hollande, ne serait pas parvenu à conserver son indépendance.
Au début des années 90, nous avons abandonné notre arsenal nucléaire et Donald Rumsfeld m’a confié que si l’Irak avait fait la même chose, il n’y aurait pas eu de guerre. Nous sommes aujourd’hui un allié essentiel des États-Unis dans la région. Aujourd’hui, 90 % de notre économie est privée, notre croissance moyenne dépasse les 10 % sur les quatre dernières années et nos institutions financières se rapprochent des standards européens. La pauvreté et le chômage diminuent et l’inflation est basse. Nous avons également accru nos exportations de pétrole de 15 % par an et le Kazakhstan devient un acteur important sur les marchés énergétiques. Nous savons cependant que seule une économie libre et diversifiée peut nous garantir la croissance sur le long terme.
Nous nous investissons de plus en plus dans les institutions internationales et nous avons été félicités par George W. Bush pour notre contribution à la guerre au terrorisme. Après des siècles de domination par Moscou, la liberté et les responsabilités individuelles sont des concepts nouveaux. Nous devons avancer vers une adoption complète des Droits de l’homme tout en préservant la stabilité.
« Progress in Kazakhstan », par Nursultan Nazarbayev, Washington Times, 4 mars 2004.
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