Figure historique de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, fondateur du journal Libre Algérie, l’avocat Ali Mecili irrite le pouvoir par ses dénonciations de la corruption et des manipulations politiques. Le 7 avril 1987, il est abattu devant son domicile à Paris où il vit en exil. La police française retrouve assez rapidement le meurtrier, un petit criminel algérien du nom d’Abdelmalek Amellou. Or celui-ci est en en possession d’un ordre de mission des services secrets algériens. Aussi, sur ordre direct du ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, il est expulsé discrètement vers Alger où il est accueilli avec les honneurs. Paris n’a aucune intention de se fâcher avec le pouvoir du président Chadli, les généraux et les hommes d’affaires, dont les pétro-dinars alimentent aussi les caisses politiques françaises. Ce n’est qu’en 2001 seulement, qu’un ancien agent algérien, Hichem Abdoud, révélera le complot qui a coûté la vie à Ali Mecili.
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