La menace incarnée par l’Iran devient de plus en plus évidente, mais les colombes veulent négocier et les faucons voudraient laisser agir Israël. Les colombes refusent d’envisager l’option militaire alors que laisser cette éventualité ouverte renforcerait le poids de la diplomatie. Les faucons, qui avaient soutenu la Guerre d’Irak, veulent traiter seulement un problème à la fois et comptent sur un Deus ex machina- un Deus ex machina juif- pour faire le travail à notre place. Mais les grandes puissances ne peuvent pas rejeter leur responsabilité sur d’autres.
Nous soutenons la diplomatie, les efforts multilatéraux pour arrêter le programme nucléaire iranien et la constitution d’une coalition de volontaires pour mettre en place d’éventuelles sanctions. Nous soutenons les efforts des démocrates en Iran, nous soutenons le renforcement de nos capacités de renseignement dans le pays et nous soutenons le fait de garder ouverte l’option militaire.
Malheureusement, malgré les protestations d’usage contre le programme nucléaire iranien, beaucoup pensent qu’on peut s’accommoder d’un Iran nucléaire comme nous avons vécu avec une URSS nucléaire. Nous ne sommes pas d’accord. Si l’Iran est nucléaire, il y aura une prolifération et il en sera fini des espoirs d’un Proche-Orient libéral. Il faut nous montrer ferme.

Source
Weekly Standard (États-Unis)
L’hebdomadaire de référence des néoconservateurs.
The Australian (Australie)

« And Now Iran », par William Kristol, Weekly Standard, 23 janvier 2006.
« Do not appease Tehran », The Australian, 16 janvier 2006.