George Bush a jugé "positive" la première réaction de l’Iran au paquet de propositions des Six, dans son intervention mardi au Nouveau-Mexique.

"Cela ressemble à une réponse positive", a-t-il déclaré.

"J’ai déjà dit que les Etats-Unis viendraient et se mettraient à la table des négociations avec eux (les Iraniens), s’ils étaient prêts à arrêter leur enrichissement d’uranium de façon vérifiable", a dit le président américain, avant d’ajouter : "La balle est dans leur camp".

Mardi le secrétaire du Conseil supérieur de sécurité nationale de l’Iran, Ali Larijani, a déclaré au terme de sa rencontre avec le Haut Commissaire européen pour la politique étrangère et de sécurité, Javier Solana, que "les propositions des Six comportent des éléments positifs mais aussi des imprécisions qui doivent être écartées".

Ce qui importe, c’est que les Européens, tout comme l’Iran, soient convaincus de la nécessité de résoudre le problème nucléaire iranien par des moyens diplomatiques, a-t-il souligné.

Les ministres des Affaires étrangères des Six (Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, Allemagne et France) s’étaient accordés jeudi 1er juin à Vienne sur une série d’offres à Téhéran destinées à convaincre l’Iran de suspendre l’enrichissement d’uranium.

Les offres embrassent trois sphères : le programme nucléaire iranien, la coopération économique et commerciale avec Téhéran et les garanties de sécurité, avait déclaré au terme de la rencontre le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

Source
RIA Novosti (Fédération de Russie)