La huitième série du "dialogue
national" libanais, entamée jeudi à Beyrouth, n’est parvenue à
aucune conclusion sur la stratégie de défense contre Israël
soumise par le Hezbollah et doit reprendre le 29 juin.

Le porte-parole du gouvernement, Nabih Berri, a fait savoir,
lors d’une conférence de presse, que les chefs politiques
s’étaient mis d’accord sur "un pacte d’honneur", lors de la
session de jeudi, après de violentes protestations faites par les
partisans du Hezbollah, à propos de la diffusion par la chaîne de
télévision chrétienne LBCI, d’une caricature du dirigeant du
groupe, Hassan Nasrallah.

M. Berri a indiqué que les délégués se sont toutefois engagés
au respect mutuel et à s’abstenir de l’usage d’insultes, afin
d’éviter de davantage intensifier les tensions politiques et
sectaires.

La réunion, dont la reprise est prévue le 29 juin, a pour
objectif de discuter des demandes formulées par le Conseil de
sécurité de l’ONU, portant sur le désarmement du Hezbollah, ainsi
que d’autres factions armées libanaises.

Les précédentes sessions se sont concentrées sur le destin du
président libanais pro-syrien, Emile Lahoud, les relations libano-
syriennes tendues, l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier
ministre, Rafik al-Hariri et la Résolution 1559, adoptée par le
Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à un désarmement de toutes
les milices.

Dans le même temps, les participants ont convenu de mettre en
place une cour internationale chargée de juger les suspects liés à
la mort de M. Hariri, de démanteler en six mois de temps les bases
d’activistes palestiniens situées à l’extérieur des camps de
réfugiés, une décision qui n’a pas été mise en oeuvre jusqu’à
présent, et enfin la normalisation des relations avec la Syrie.

Source
Xinhua (Chine)
#Xinhua (Chine)