Le courant libanais de Marada, conduit par l’ancien ministre et député Suleiman Franjyeh, a affirmé la nécessité d’établir des relations stratégiques et fraternelles avec la Syrie.

Dans un document publié au cours de la cérémonie organisée à l’occasion du 28ème anniversaire de l’assassinat de Tony Suleiman Franjyeh et de sa famille, le courant a appelé à reconnaître l’importance du rôle qu’avait joué la Syrie dans l’arrêt de la guerre civile au Liban, et le soutien de l’armée, de la résistance, et de l’accord de Taëf.

Il a affirmé, dans ce sens, la nécessité de préserver l’arme de la résistance nationale qui est un droit libanais pour se défendre contre le danger israélien.

Le document exprime, en outre, le refus du courant de tous les projets d’installation définitive des réfugiés palestiniens au Liban, affirmant son attachement au retour des réfugiés et à la considération d’Israël comme l’ennemi de tous les Libanais.

Dans une allocution de circonstance, M. Franjyeh a appelé à l’attachement à la résistance nationale libanaise et à son arme comme option stratégique pour affronter l’ennemi sioniste.

Il a affirmé, à cet effet, l’arabité du Liban, son appartenance nationale, et son refus de toute ingérence ou hégémonie extérieure.

Il a mis en garde, en outre, contre les projets et les plans élaborés contre le Liban, tout en critiquant la politique de certaines parties libanaises qui dépendent du soutien extérieur.

Pour sa part, M. Omar Karamé, ancien Premier ministre libanais, a critiqué l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Liban et les puissances dites du 14 février qui cherchent à entraîner le Liban vers l’abîme.

Il a appelé, à cette occasion, à l’organisation d’élections anticipées qui soient conformes à la loi électorale et assurent une juste représentation du peuple libanais.

Quant au chef du Parti démocratique libanais, Talal Arsalane, il a critiqué la prestation du gouvernement libanais et du groupe du 14 février, mettant en garde contre la gravité de la poursuite de la manipulation des émeutes.

Il a appelé, enfin, à la mise au point d’une stratégique défensive nationale ayant la résistance comme pilier pour faire face au danger et au projet sioniste qui menace le Liban quotidiennement.

Par ailleurs, M. Najib Miqati, ancien Premier ministre libanais, a souligné l’importance des relations libano-syriennes.

Dans une déclaration faite hier, il a critiqué le comportement de certaines parties libanaises, qui a abouti à davantage de désordre et de division et nuit aux intérêts du Liban.

Source
SANA (Syrie)