Le président de la British Petroleum (BP), lord John Brown, estime que sur le moyen terme les prix pétroliers pourraient baisser.

"Sur le court terme, il serait vain d’envisager une diminution sensible des prix pétroliers. Cependant, à moyenne échéance il est très probable que les prix du brut s’établissent aux alentours de 40 dollars le baril", a déclaré le patron de BP dans une interview que l’hebdomadaire allemand Der Spiegel publie dans sa livraison de lundi.

Selon lord John Brown, "à long terme les prix pourraient même tomber à 25-30 dollars le baril".

Le président de la compagnie pétrolière indique que cette baisse pourrait survenir grâce aux travaux de prospection actuellement en cours et à la mise en valeur des grands gisements de pétrole de la Caspienne, et aussi à l’important potentiel des secteurs pétroliers de la Russie et des pays d’Afrique occidentale. D’autre part, l’optimisation du rendement de l’extraction aura forcément une influence sur la formation des prix.

"Dans le passé nous pouvions extraire de 20 à 30%. Maintenant nous sommes à 40-45%. Je ne vois aucune raison à même de nous empêcher de parvenir à 50 ou 60%, fait remarquer le président de la société pétrolière internationale britannique.

En attendant, les prix sur les marchés mondiaux du brut restent à un niveau record. Vendredi le baril de brut a fait un bond de plus d’un dollar à Londres et à New York. Actuellement le baril de Brent est côté 70,78 dollars à la bourse de Londres tandis que le marché à terme de New York prévoit pour juillet un baril de pétrole WTI à 71,63 dollars.

Source
RIA Novosti (Fédération de Russie)