(20 juin) - Devant l’éventualité d’un tir
d’essai de missile intercontinental par la République populaire
démocratique de Corée (RPDC), les États-Unis ont activé leur
système de défense intercepteur terrestre de missiles, est-il
rapporté mardi.

Un responsable américain de la Défense a confirmé une
information du Washington Times de mardi sur le fait que le
Pentagone a passé son système de défense antimissile, de plusieurs
milliards de dollars, du mode test au mode opérationel, a rapporté
l’agence Reuters.

« Il est fin prêt », a affirmé le responsable cité par Reuters.

Le Washington Times a rapporté mardi que le Pentagone a activé
son système de défense antimissile au cours des deux semaines
écoulées, et que les responsables américains ont annoncé que tout
lancement de missile longue portée par la RPDC pourrait être
considéré comme « un acte provocateur ».

Une option, qui a été considérée, pourrait être d’abattre le
missile avec des intercepteurs de réponse, a rapporté le Washington Times,
citant un haut responsable de l’administration.

Deux bâtiments de guerre américains patrouillent dans les eaux
internationales au large de la RPDC dans le cadre de la défense
globale antimissile et pourraient être parmi les premiers
détecteurs à déclencher l’usage d’intercepteurs, est-il rapporté.

Les États-Unis ont installé à ce jour 11 missiles terrestres
pour leur système de défense antimissile, neuf à Fort Greely (
Alaska) et deux sur la base aérienne de Vandenberg en
Californie, afin d’intercepter et détruire les missiles longue
portée entrant dans l’espace aérien américain.

Source
Xinhua (Chine)
#Xinhua (Chine)