Je suis devenu un admirateur de Ronald Reagan en 1965, quand je l’ai vu tenir une conférence à l’université de Los Angeles. J’étais un étudiant républicain dans une université dévouée totalement à la gauche. Il nous a pris par surprise en donnant un discours glorifiant la liberté individuelle contre le contrôle de l’État qui se rapproche des systèmes totalitaires nazi et communiste. Plus tard, je le rencontrai grâce à mon père et lui offrit mon aide s’il voulait faire campagne pour devenir gouverneur de Californie. C’est ainsi que je devins plus tard président des « Jeunes avec Reagan ».
À ce poste, j’ai pu le fréquenter davantage. J’ai découvert qu’il était le plus grand Américain, pas seulement président américain, du XXème siècle. Quand il devint président, les États-Unis étaient au plus bas après le Vietnam, le Watergate et Jimmy Carter. Dans la décennie précédente, l’URSS avait ajouté 14 pays à son empire et nos compatriotes étaient détenus en Iran. Nous étions en train de perdre la Guerre froide et notre économie s’effondrait. Reagan arriva alors et redonna sa fierté à l’Amérique. Il mena une politique qui conduisit à l’explosion de l’URSS et à notre avènement comme seule superpuissance. L’Amérique a été bénie d’avoir un tel homme.
Aujourd’hui, alors que tous lui rendent hommage, il faut se souvenir qu’il était haï des libéraux à cause de ses efforts pour gagner la Guerre froide, soutenir les contras ou réaliser le programme IDS. La haine de Reagan a été la maladie mentale des libéraux dans les années 80 comme la haine de George W. Bush est celle de notre époque. Reagan a sorti le monde d’une ère de peur et de tyrannie comme Bush veut le faire aujourd’hui en combattant le terrorisme musulman.
Ceux qui avec moi étaient aux « Jeunes avec Reagan » sont aujourd’hui à des postes clé et veulent continuer son action. Nous nous rassemblerons à son enterrement, que Dieu bénisse l’Amérique et Ronald Reagan.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« The ’great-souled man’ », par Jack Wheeler, Washington Times, 8 juin 2004.