Le retour de l’armée israélienne à Gaza marque la fin de la première phase de l’expérience de désengagement dont les conséquences sont négatives. Nous redécouvrons que tant que la guerre palestinienne durera, il n’y aura pas d’alternative à une présence militaire sur le terrain. Le retrait a échoué. Les observateurs égyptiens et européens n’ont pas réussi à empêcher les Palestiniens de s’équiper de roquettes.
Les Égyptiens devaient garder la frontière et empêcher l’arrivée d’armes. Les conseillers diplomatiques israéliens considéraient qu’ainsi nous pourrions affirmer que l’occupation était terminée. Et que nous ne serions plus considéras comme responsables du sort des Palestiniens. Ariel Sharon accepta de cesser de contrôler la frontière à la demande de Condoleezza Rice et de Javier Solana. Les États-Unis et l’Union européenne étaient alors enthousiasmés par Mahmoud Abbas.
Mais leurs espoirs n’ont mené nulle part. Les Palestiniens ont utilisé le retrait pour développer leur infrastructure terroriste. Comme en 1948, 1967, 1973 Israël redécouvre la nécessité de contrôler la frontière de Gaza. Cette leçon doit également être retenue pour la Cisjordanie.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« Israel must control Gaza’s borders - all of them », par Gerald M. Steinberg, Jerusalem Post, 1er juillet 2006.