La première victoire remportée par les États-Unis dans la guerre au terrorisme a été gagnée par Ronald Reagan, le 20 janvier 81, le premier jour de sa présidence avec la libération des 52 otages retenus à Téhéran. Les dirigeants iraniens choisirent de ne pas affronter le nouveau président.
En 1979, l’ayatollah Khomeyni mis en place le premier État islamiste, c’est-à-dire un État utilisant les méthodes totalitaires communistes et fascistes au service de la loi islamique. Il visait à contrôler tous les aspects de la vie iranienne et à diffuser à l’étranger la révolution islamique. Comme tous les despotes utopistes, Khomeyni vit dans les États-Unis son principal adversaire, comme les Talibans plus tard, et il s’en prit donc aux Américains. Le 4 novembre 1979, une foule dirigée indirectement par lui s’empara de l’ambassade états-unienne et il affirma le 20 novembre que la prise de la Grande Mosquée de la Mecque était une initiative états-unienne (en fait, il s’agissait d’une attaque de fanatiques à la Ben Laden). Il en résulta des violences dans tout le monde musulman contre des Américains faisant quatre morts.
La réponse de Carter fut totalement inappropriée puisqu’il déclara qu’il fallait convaincre l’Iran que son véritable ennemi était l’URSS. Au contraire, Reagan et ses partisans menacèrent l’Iran d’une attaque. La réputation de Reagan et ses discours offrirent aux États-Unis une victoire sans goutte de sang. Malheureusement, le bilan de Reagan par la suite dans la lutte contre le terrorisme est moins impressionnant. En définitive, son attitude fière et patriotique mena au succès, non seulement contre l’Union soviétique mais aussi contre le mouvement totalitaire qui a prit sa succession, l’Islam militant.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« An early victory against terror », par Daniel Pipes, Jerusalem Post, 16 juin 2004.