Le 13 juillet 2006, c’est-à-dire le jour où Israël lança son offensive contre le Liban, nous avons informé nos lecteurs de ce que l’American Jewish Committee (AJC) exerçait des pressions sur des magistrats argentins pour réécrire l’histoire des attentats de Buenos-Aires (« Washington veut réécrire les attentats de Buenos-Aires » par Thierry Meyssan, Voltaire, 13 juillet 2006.). Il s’agissait de revenir sur l’arrêt de la Cour suprême écartant la piste du Hezbollah dans la destruction de l’ambassade d’Israël et du Centre communautaire juif en 1992 et 1994.

Bien, qu’à la suite de la plainte déposée par le groupe du Docteur Oscar Abdura Bini contre l’AJC pour pression sur la justice, l’affaire ait été bloquée, l’AJC agit comme si sa version était établie.

L’American Jewish Committee lancera le 14 août 2006 une campagne de spots de deux semaines sur CNN et Fox News accusant le Hezbollah de ne pas être le parti de la résistance libanaise, mais une organisation terroriste internationale, et donc de représenter un danger pour les États-Unis. L’AJC appuie son raisonnement sur l’imputation mensongère des attentats de Buenos-Aires au Hezbollah.