Le président de la République "salue l’adoption à l’unanimité, cette nuit, par le Conseil de sécurité des Nations unies, de la résolution appelant à une cessation complète des hostilités au Liban".

Depuis le début de la crise, la France a estimé qu’il ne pouvait y avoir de solution militaire et a déployé tous ses efforts pour parvenir à l’arrêt immédiat des violences. Au-delà, elle a formulé des propositions pour un règlement offrant aux parties les garanties politiques indispensables pour renforcer la souveraineté du Liban et la sécurité d’Israël.

Au moment où se trouvent réunies les conditions pour mettre fin aux combats, aux souffrances des populations et aux destructions innombrables qu’ils entraînent, la France lance un appel aux parties pour qu’elles cessent aussitôt les hostilités et confirment au Secrétaire général des Nations unies leur engagement à respecter les dispositions de la résolution adoptée. Il est de la responsabilité des Etats, des gouvernements et de tous les acteurs impliqués d’y répondre. L’arrêt des combats doit conduire au retrait de l’armée israélienne et au déploiement simultané de l’armée libanaise et de la FINUL renforcée, à la réouverture des ports et aéroports, au retour des personnes déplacées. Un vaste mouvement de solidarité internationale doit se déclencher au bénéfice des populations si cruellement éprouvées et pour la remise en état des infrastructures ravagées. La France y apportera tout son concours.

Conformément à ses responsabilités, la France prendra sa part dans la mise en œuvre de cette résolution, particulièrement en ce qui concerne la nouvelle FINUL. Elle déterminera le renforcement de sa participation en fonction des moyens d’action donnés à cette force et de l’existence d’une juste répartition entre les pays qui fourniront des contingents./.

Source
France (présidence de la République)