L’opération militaire israélienne dans la vallée de la Bekaa, vendredi 18 août 2006, intervient en réaction à une violation grave du cessez-le-feu par le Hezbollah. La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, sur laquelle est basée le cessez-le-feu, appelle à un embargo complet sur le trafic d’armes à destination du Hezbollah, interdisant tout transfert d’armes en provenance de la Syrie ou de l’Iran vers les terroristes du Hezbollah. La résolution demande que l’armée libanaise et les forces internationales soient déployées le long de la frontière libano-syrienne afin de vérifier qu’aucune violation de l’embargo et qu’aucun transfert d’armes illicites et de munitions vers le Hezbollah n’aient lieu.

Malheureusement, il n’y a pas eu pour l’heure de tels déploiements efficaces le long de cette frontière, ni par l’armée libanaise ni par une force internationale. Dans ces conditions de contrebande continue d’armes vers le Hezbollah, Israël se trouvait dans la nécessité d’agir pour empêcher cette violation du cessez-le-feu, afin de réduire ce travail de sape de la résolution 1701, et afin de protéger ses citoyens d’une menace éprouvée d’attaques par missiles.

Israël ne peut tolérer une situation où les stocks de missiles de longue portée du Hezbollah sont réapprovisionnés et les citoyens d’Israël une nouvelle fois pris pour cible par les salves de missiles du Hezbollah, lancés depuis le territoire libanais. Par conséquent, Israël se garde la liberté d’agir tel qu’il l’a fait, par autodéfense et en soutien de la résolution 1701, si les violations du cessez-le-feu se poursuivent dans l’avenir.

Source
Israël (ministère des Affaires étrangères)