Glorifiées par les romans populaires et le cinéma, les « guerres indiennes » qui achvérent la colonisation de l’Ouest américain n’étaient en fait que des massacres d’indigènes mal armés, voire des femmes et d’enfants sans protection. Le 25 juin 1876, le général Custer, chargé de « nettoyer une zone », attaque un campement d’indiens lakota au lieu dit Little Big Horn. Ayant repéré un grand groupe de femmes et enfants fuyant le campement, il divise son unité en trois « afin d’encercler et de massacrer le plus possible de ces rebelles ». Mal lui en prend, les cavaliers sioux des chefs Sitting Bull et Crazy Horse arrivent juste à ce moment-là et contre-attaquent. On retrouvera le cadavre du massacreur Custer deux jours plus tard, empilé avec ceux d’une centaine de ses hommes. Sitting Bull continuera sa guérilla contre l’armée US pendant encore 13 ans, jusqu’au 29 décembre 1890, quand la totalité des 300 membres de sa tribu sera désarmée et massacrée par la cavalerie sur les pentes enneigées de Wounded Knee. Les noms de ces deux lieux sont désormais mythiques dans l’histoire des Premières Nations américaines.