Le 5 janvier 1968, le jeune Alexander Dubcek est élu secrétaire général du Parti communiste tchécoslovaque. Réformateur, il prend ses distances avec le « socialisme bureaucratique de Moscou », supprime la censure, autorise les voyages à l’étranger et fait arrêter plusieurs dizaines de policiers et agents du KGB local coupables d’avoir torturé et assassiné des opposants. Il veut mettre en place un système socialiste démocratique « déstalinisé » et respectueux des libertés individuelles. À Moscou - pas encore remis de la tentative de révolution en Hongrie, Pologne et Allemagne, 10 ans auparavant - c’est la panique. Le 21 août, sur ordre de Léonid Brejnev, 300 000 soldats d’URSS, Pologne, Bulgarie, Allemagne de l’Est et Hongrie envahissent le pays pour remettre en selle l’ancienne équipe qui avait pris le pouvoir par un coup d’État 20 ans auparavant. La population tente de discuter avec les soldats des « pays frères », construit des « barricades humaines » et pratique la résistance civile, mais doit céder face aux tirs de l’armée qui font plus de 100 morts. C’est la fin du « Printemps de Prague »
Réseau Voltaire |
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