Le cœur de la défense israélienne est le programme antimissile balistique Arrow dont les tests réalisés en Californie en juillet dernier ont une fois de plus prouver l’efficacité. Ces tests sont importants car ils permettent de mesurer l’efficacité du système et démontrent la poursuite de la coopération avec les États-Unis.
Mais aujourd’hui, face à un Iran nucléarisé, Israël doit se demander s’il peut se contenter d’une combinaison de prévention et de défense active ou s’il doit se préparer à frapper le premier. Les résultats des tests laisse penser que rien ne sert de mener des frappes préventives puisque Israël a un système antimissile efficace. Toutefois, ce type de système n’est pas fiable à 100 % et s’il donne d’excellent résultat sur des SCUD, rien ne dit qu’il aura les mêmes avec des missiles iraniens plus perfectionnés. Certes, un adversaire rationnel craindrait la riposte et se dirait que son missile n’a pas toutes les chances de détruire sa cible. Mais Israël a toujours face à lui des ennemis aux intentions génocidaires et il a le droit de pratiquer une autodéfense par anticipation.
Israël doit donc se tenir prêt à mener des frappes préventives et doit disposer d’une dissuasion nucléaire crédible avec les États-Unis. Nous faisons face à un jihad mené par des islamistes qui ne respectent pas les lois de la guerre. Il faut qu’Israël dispose d’une force de seconde frappe pouvant infliger de lourds dommages et étant assez dispersés.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Israel’s security strategy », par Louis Rene Beres, Washington Times, 19 août 2004.