J’ai commencé cette soirée en vous rappelant la politique que nous avons mise en place pour restaurer la santé de notre économie et l’espoir dans nos cœurs. Je veux finir ce soir en parlant de la plus fondamentale des tâches du gouvernement : renforcer notre défense commune.
Nous sommes une nation en guerre contre un ennemi qui a une haine sans borne pour l’humanité et qui nous a attaqué un jour de septembre. Depuis, le monde nous a vu le combattre sur notre sol, puis en Afghanistan et en Irak. Nous avons montré que nous défendions nos valeurs. Mes opposants voient le monde avec un regard différent, s’enorgueillissant de voir le monde de façon plus complexe et demandant une guerre au terrorisme plus sensible.
Je me souviens du message revendiquant les attentats de Madrid : " vous aimez la vie, nous aimons la mort ". Il n’y a rien de complexe là-dedans. A Boston, mon rival a déclaré que toute attaque recevrait une réponse rapide, mais la leçon du 11 septembre c’est que nous ne pouvons plus nous contenter d’attendre. Nous devons prendre toutes les mesures possibles pour empêcher les terroristes d’agir. Ce soir, je demande aux jeunes hommes et femmes en uniforme qu’ils défendent nos valeurs et les Droits donnés par Dieu.

Source
New York Times (États-Unis)
Le New York Times ambitionne d’être le premier quotidien global au travers de ses éditions étrangères.

« A Strong Front », par Daniel McGroarty, New York Times, 2 septembre 2004. Ce texte fait partie d’une série de tribunes commandées par le New York Times aux anciens rédacteurs des discours des six derniers présidents républicains états-uniens. Ces derniers devaient rédiger un discours de clôture de la Convention républicaine pour George W. Bush, dans ce texte, l’auteur s’exprime donc comme s’il était le président états-unien.