En 1996 l’armée russe, amère d’avoir dû quitter la Tchétchénie, cherche par tous les moyens à relancer l’offensive. En septembre 1999, quelques jours après que Vladimir Poutine eût été nommé Premier ministre, une série d’explosions fait plus de 300 morts à Moscou. La police accuse immédiatement les terroristes tchétchènes et l’émotion populaire pousse le nouveau gouvernement à relancer la répression militaire en Tchétchénie. Quelques semaines plus tard Poutine, devenu le chantre de l’anti-terrorisme, est élu président. Mais le 13 septembre, la concierge d’une cité de Moscou est alertée par la présence d’inconnus. Les habitants encerclent des hommes qui sont en train de poser des bombes dans les caves. La police les arrête, puis les relâche quand il s’avère que ce sont des agents du FSB.
Pour l’association Mémorial, les bombes de septembre 1999 sont la manipulation d’une faction des services secrets - à l’aide de leur homme de main, le tchétchène Chamil Bassaev, terroriste providentiel et ancien agent de la CIA en Afghanistan.
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