Dans le cadre de sa politique d’expansion impériale, le Japon maintient une présence militaire en Mandchourie, dans le nord de la Chine, officiellement afin de garantir la sécurité de ses nombreux ressortissants. Bien décidé à s’emparer de la Sibérie, le consul japonais à Moukdan (aujourd’hui Shenyang) recrute des repris de justice chinois pour faire exploser un viaduc de chemin de fer. Ces hommes de main sont ensuite abattus par les gardes japonais qui les présentent à la presse comme étant des « terroristes chinois ». En réponse à cet « attentat », le Japon prend le contrôle militaire de la région « afin d’en garantir la stabilité ». Le légat allemand à Tokyo - ami de Toyo - trouve la manœuvre excellente et la décrit en détail dans une lettre à son ami Heydrich, dirigeant nazi allemand. Celui-ci trouve l’idée pas mal non plus puisqu’il applique la même méthode, huit ans plus tard, sur la frontière polonaise afin de légitimer l’invasion qui déclenchera en Europe la Deuxième Guerre mondiale.
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