Tendances et événements au Proche-Orient

Les observateurs ont noté avec intérêt l’interdiction de la distribution d’un quotidien du Golfe édité au Liban en raison d’un article écrit par un journaliste libanais sur les relations syro-saoudiennes. Cette mesure s’accompagne d’un recul de la polémique entre les responsables des deux pays et leurs alliés respectifs au Liban.
Un spécialiste des affaires arabes explique que Damas traite le dossier de la froideur qui caractérise ses relations avec certaines capitales arabes avec beaucoup de prudence. La Syrie prend soin de ne pas provoquer une cassure irrémédiable et laisse la porte entrouverte à d’éventuels arrangements. Ainsi, en dépit des grandes facilités politiques et médiatiques accordées par des pays arabes, à l’instigation des États-Unis, à des groupes et des journalistes anti-syriens manipulés par Washington, Damas n’a pas répliqué par des mesures similaires. Pourtant, les opposants aux régimes arabes pro-US sont légion à l’étranger et ne demandent qu’un peu de soutien et d’encouragements pour intensifier leurs actions de protestation. Ces opposants, réprimés dans leur pays, verraient d’un bon œil l’ouverture des espaces médiatiques syriens et arabes plutôt que les tribunes européennes, moins accessibles aux publics de leurs pays respectifs. Mais la Syrie se garde d’envenimer ses relations avec les pays arabes qui lui sont hostiles, afin de ne pas provoquer une rupture totale. Les responsables syriens pensent que les Arabes pro-US finiront pas réaliser que toutes les informations états-uniennes sur l’imminence de la chute du régime ne sont que des illusions. Aussi, se résigneront-ils à normaliser leurs relations avec Damas et cesseront-ils de répondre favorablement aux demandes de Washington d’intensifier les pressions sur la Syrie.
Ce même spécialiste affirme qu’à moyen terme, les relations entre la Syrie d’un côté, l’Égypte et l’Arabie saoudite de l’autre, vont s’améliorer et des arrangements pourraient être conclus sur les dossiers litigieux. Car l’alternative qui s’offre à la région est le chaos américain dont l’exemple le plus vivant est l’Irak

Presse et agences arabes et internationales

AL KHALEEJ (QUOTIDIEN EMIRATI)
Malgré la « communication » permanente avec les dirigeants israéliens, l’Autorité palestinienne ne parvient pas à obtenir le démantèlement des colonies, l’arrêt des agressions militaires, la libération des détenus, l’ouverture d’un point de passage sans humiliation, et se voit obligée de rencontrer des criminels de guerre à Jérusalem-Est, avec tout le symbolisme que comporte une telle réunion dans cette ville occupée. Le mot écrit par Mahmoud Abbas dans le livre d’or de la résidence d’Ehud Olmert -« c’est un honneur de vous rencontrer chez vous-, n’est pas très glorieux.
Certes, ce qu’a fait le Hamas dans la Bande de Gaza était une erreur dans la forme et le fond. Les exactions commises par les militants du mouvement ne peuvent être justifiées par le fait que le Hamas cherchait à anticiper un coup d’État fomenté par les services de sécurité fidèles à Mahmoud Abbas. Mais la prise de contrôle de la Bande par le mouvement islamiste ne peut en aucun cas justifier que les services de sécurité de l’Autorité se jettent dans les bras des Israéliens et se vantent d’avoir déjoué des opérations de résistance anti-israéliennes.

YEDIOT AHARONOT (QUOTIDIEN ISRAELIEN)
L’ancien ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, affirme regretter d’avoir pris la tête de ce ministère qui a provoqué une baisse de sa popularité et la perte de la présidence du Parti travailliste après la Deuxième guerre du Liban, en juillet 2006. Il a déclaré : « J’aurais dû me battre pour obtenir le portefeuille des Finances » que le Premier Ehud Olmert a refusé d’octroyer aux travaillistes. « La chute était très difficile, a poursuivi Peretz. À certains moments, je me suis demandé s’il y avait encore moyen de rebâtir tout cela de nouveau. Je me suis interrogé comment est-il possible de perdre en une année tout ce que j’ai édifié pendant 25 ans ».

MAARIV (QUOTIDIEN ISRAELIEN)
Un haut responsable du ministère de la Défense a accusé la Russie d’avoir entretenu cet été une tension militaire entre Israël et la Syrie en évoquant un risque de guerre. « Pendant une certaine période, les Russes ont agi de telle sorte que les Syriens ont pensé qu’Israël souhaitait engager une guerre contre leur pays », a affirmé Amos Gilad, chef du département politique au ministère de la Défense. « Les Russes ont ensuite cessé leurs incitations, à la suite d’éclaircissements qui leur ont été transmis selon lesquels la Syrie n’avait pas l’intention d’attaquer Israël et qu’Israël n’entendait pas prendre l’initiative d’une guerre contre la Syrie, ce qui a permis une accalmie », a ajouté ce général de réserve.
Les responsables israéliens estiment que la Russie a durant tout l’été fourni des renseignements trompeurs au président syrien Bachar al-Assad sur les intentions prêtées à Israël d’attaquer la Syrie.
Sur la base de ces renseignements russes, les Syriens se sont préparés à un conflit, ce qui a incité l’armée israélienne à élever son niveau d’alerte. C’est ainsi qu’une guerre a failli éclater qui aurait pu embraser tout le Moyen-Orient.

AFP (AGENCE FRANCE PRESSE)
L’engagement de l’Iran à répondre aux questions en suspens sur son programme nucléaire controversé représente un « pas en avant significatif » mais Téhéran doit faire des efforts supplémentaires pour garantir la nature pacifique de ce programme, a estimé l’AIEA. « Le plan de travail est un pas en avant significatif », souligne l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un document.
Toutefois, « une fois que le programme nucléaire passé aura été clarifié, l’Iran devra continuer à établir la confiance sur l’ampleur et la nature de ses programmes nucléaires présent et futur », souligne ce rapport qui sera présenté le 10 septembre aux 35 pays membres de l’exécutif de l’agence réunis à Vienne.
L’AIEA relève ainsi que l’Iran continue d’enrichir de l’uranium en dépit de résolutions du Conseil de sécurité l’enjoignant de suspendre cette activité pouvant déboucher sur une utilisation militaire.
Téhéran reste cependant nettement en-deçà de l’objectif qu’il s’était fixé d’exploiter 3 000 centrifugeuses d’enrichissement d’uranium, selon le rapport.
L’AIEA reconnaît dans ce document que, comme Téhéran l’a annoncé lundi, l’Iran a levé les zones d’ombres sur ses expériences passées avec du plutonium, l’une des questions en suspens qui ont valu à la République islamique d’être sanctionnée à deux reprises par le Conseil de sécurité de l’Onu.
« Nous remercions l’AIEA pour son approche professionnelle sur ce dossier et nous espérons qu’elle poursuivra sur cette voie », a dit Mohammad Saïdi, vice-président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.
Outre la question du plutonium, l’AIEA attend depuis plusieurs années des éclaircissements de l’Iran notamment sur des traces d’uranium hautement enrichi et l’obtention de documents mentionnant de possibles applications militaires pour de l’uranium.

WASHINGTON POST (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
À une quinzaine de jours d’un rapport officiel attendu sur l’Irak, un document interne révélé jeudi fait une évaluation pessimiste des efforts américains dans ce pays, une conclusion que rejette la Maison Blanche. Le Government Accountability Office (GAO), l’organisme parlementaire de contrôle de l’action gouvernementale, estime que l’Irak n’a atteint que trois des 18 objectifs politiques et militaires assignés par le Congrès.
La Maison-Blanche a immédiatement minimisé la portée de ce document. « Ce n’est un secret pour personne que certains des objectifs n’ont pas été remplis. Ce qui est important, c’est que des progrès sont réalisés », a indiqué le porte-parole Tony Snow. « Quand il paraîtra, nous y jetterons un œil, mais je crois qu’on mélange un peu les torchons et les serviettes quand on le compare avec le rapport que le président (Bush) est tenu de soumettre », avait assuré une autre porte-parole, Dana Perino. Mme Perino a distingué entre la nature du rapport du GAO et celui que l’administration est tenue de soumettre au Congrès d’ici au 15 septembre. « La barre a été placée tellement haut (par le GAO) qu’il est presque impossible de l’atteindre », a-t-elle dit.
M. Bush se rend ce vendredi au Pentagone pour un briefing avec des responsables militaires. « Ils lui feront part de leur évaluation sur les opérations en cours », a dit le général Richard Sherlock.
Faute de parvenir à imposer un calendrier de retrait à M. Bush, le Congrès, où la majorité démocrate pousse à un désengagement, a imposé 18 critères selon lesquels seraient jugées la situation en Irak et la stratégie US. Le rapport du GAO, qui devrait être remis sous sa forme définitive au Congrès mardi, risque ainsi d’être utilisé par les démocrates contre le gouvernement dont l’évaluation de la situation devrait être beaucoup plus positive.
Le général David Petraeus, commandant de la force multinationale en Irak, et Ryan Crocker, l’ambassadeur à Bagdad, rendront compte les 10 et 12 septembre devant les deux chambres du Congrès de leur évaluation de la nouvelle stratégie de renforts visant à mettre fin aux violences confessionnelles dans le pays.
Pour sa part, le document du GAO fait une évaluation négative des efforts états-uniens pour sécuriser Bagdad et affirme que la stratégie lancée en janvier par le président Bush n’a pas montré clairement d’effets positifs. Les attaques contre les civils n’ont pas décliné et les forces de sécurité irakiennes n’ont pas gagné en compétence, indique-t-il. En outre, les blocages politiques en Irak ont miné les efforts de reconstruction et n’ont pas permis de mettre en place la législation nécessaire, analyserait le rapport.

• Hoshyar Zebari chef de la diplomatie irakienne, affirme que son pays a réalisé de grands progrès en matière de sécurité tout en marquant des points dans le domaine politique. « Le monde entier attend le contenu des rapports (américains) avec anxiété », a reconnu Zébari lors d’une conférence de presse. Faisant état de grand progrès accomplis en matière de sécurité, le ministre des Affaires étrangères s’est notamment félicité de la conclusion, ce week-end, d’un accord de réconciliation entre représentants des communautés chiite, sunnite et kurde. Les sceptiques doutent toutefois qu’il puisse se traduire dans les faits, en raison de la paralysie du gouvernement à forte dominante chiite de Nouri al Maliki. L’accord porte notamment sur la réintégration des anciens membres du parti Baas, au pouvoir sous Saddam Hussein, et sur l’élargissement de nombreux détenus, deux des principales revendications de la minorité sunnite autrefois toute puissante, qui représente aujourd’hui le gros de la population carcérale.
« Je suis convaincu que le 11 ou le 12 septembre, vous constaterez de nouveaux progrès politiques sur ces sujets », a ajouté Zebari.

Tendances et événements au Liban

Les milieux politiques et médiatiques libanais et étrangers attendent avec intérêts le discours que doit prononcer ce vendredi le président du Parlement à l’occasion d’un meeting oratoire organisé à l’occasion du 29ème anniversaire de la disparition en Libye de l’imam Moussa Sadr, fondateur du Mouvement Amal que dirige actuellement M. Nabih Berri (Opposition).
À la veille de son discours, M. Berri a reçu l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth, Jeffrey Feltman, par le biais duquel il avait adressé trois questions à la secrétaire d’État Condoleezza Rice au sujet de la présidentielle libanaise :
 1. Quelle est la position de Washington concernant le quorum de la séance de l’élection présidentielle ?
 2. Que pense Washington de l’amendement de l’article 49 de la Constitution (pour permettre l’élection d’un fonctionnaire de première catégorie).
 3. Les États-Unis préfèrent-ils l’élection à la première magistrature de l’État d’un candidat consensuel ou d’un président partisan ?
Selon des sources bien informées, le diplomate US est venu les mains vides. Il n’a pas été en mesure de donner à M. Berri des réponses concluantes lui permettant de savoir quelles sont les intentions réelles des États-Unis au Liban. D’autres sources affirment que M. Feltman aurait encouragé des ténors du 14-mars qu’il a rencontrés après son retour de Washington à aller de l’avant dans leurs options radicales —élection d’un président à la majorité absolue— qui pourraient mener le pays vers une confrontation aux conséquences incalculables.
Les deux principaux chefs chrétiens de l’opposition, le général Michel Aoun et l’ancien député Sleimane Frangié, ont affirmé jeudi que l’opposition était prête et déterminée à faire face à une telle éventualité.
Face à ces sombres perspectives, une lueur d’espoir est apparue avec les informations faisant état d’une reprise des concertations franco-états-uniennes au sujet du Liban. Contrairement aux États-Unis, la France serait favorable à une solution consensuelle de l’écueil de la présidentielle. En parallèle, une « source officielle » syrienne, citée par la presse, a réagi positivement au discours de Nicolas Sarkozy devant ses ambassadeurs dans lequel il s’est dit prêt à opérer une « ouverture spectaculaire » en direction de la Syrie si elle s’abstenait d’intervenir négativement dans la présidentielle libanaise.
Mais le sabotage risque de venir des États-Unis. À moins que Washington, empêtré en Irak, se décide enfin à adopter une approche plus pragmatique et moins idéologique des conflits qui secouent le Moyen-Orient. À cet égard, le débat accompagnant l’évaluation de la stratégie de Bush, à partir du 10 septembre, permettra de mieux connaître les intentions états-uniennes.

Articles relatifs au Liban

• Le président de la République, Émile Lahoud, a déclaré qu’il envisageait de nommer le commandant en chef de l’armée à la tête d’un gouvernement provisoire composé de civils si le pouvoir et l’opposition ne parvenaient pas à surmonter leurs différends pour élire un nouveau chef de l’État.
Une telle décision aboutirait à la co-existence de deux gouvernements, l’actuel cabinet dirigé par Fouad Siniora étant considéré comme illégitime par le chef de l’État et par l’opposition, depuis la démission de cinq ministres chiites et d’un ministre chrétien en novembre 2006.
Le général Michel Sleimane est perçu comme un candidat potentiel à la présidence et de récentes déclarations de sa part ont été interprétées comme un message de compromis, après dix mois d’une crise politique qui paralyse les institutions du pays.
« La Constitution est claire. Un président ne peut être élu que si les deux-tiers des députés assistent à la séance » du Parlement, a déclaré le président dans un communiqué.
Cette séance doit marquer la première étape de l’élection par le Parlement du nouveau président, mais la présence des députés d’opposition pour assurer le quorum est incertaine.
« Dans le cas contraire, j’ai proposé de nommer un gouvernement transitoire présidé par le chef de l’armée, le général Michel Sleimane, qui comprendrait six à sept ministres civils », a ajouté le président. « Ce cabinet sera chargé de préparer une nouvelle loi électorale, d’organiser des élections législatives et de préparer la tenue de l’élection présidentielle », a précisé M. Lahoud.
« Je ne rendrai pas le pouvoir au gouvernement Siniora, simplement parce que je le considère inconstitutionnel et inexistant », a-t-il souligné.

• Deux soldats libanais ont été tués jeudi dans le camp palestinien de Nahr al-Bared, dans le nord du Liban, où l’armée poursuit ses frappes contre les islamistes du Fatah al-Islam.
Les deux soldats ont été tués par des tirs de snipers, ce qui porte à 152 le nombre de militaires morts depuis le début des combats le 20 mai.
L’armée a lancé une dizaine de raids menés avec des hélicoptères sur les positions des combattants du groupuscule islamiste. Elle a procédé à de nombreuses opérations de déminage, notamment dans les souterrains où s’étaient abrités les combattants et qui sont désormais sous son contrôle.
Les soldats ont également fait exploser des positions de tir construites par les islamistes avec des sacs de sable et qui étaient elles aussi piégées.
En outre, une roquette de type Katioucha, tirée à partir du camp, est tombée dans la localité de Abdé, plus au nord, sans exploser.
Concernant une éventuelle évacuation de blessés parmi les islamistes, un haut responsable militaire a déclaré que Fatah al-Islam n’avait pas le droit d’arrêter la guerre pour faire évacuer ses blessés. « C’est soit la reddition totale, soit rien », a-t-il affirmé sous le couvert de l’anonymat.
Une soixantaine de membres du Fatah al-Islam se trouvent toujours dans le camp, parmi lesquels 30 à 37 sont blessés dont neuf grièvement. Selon lui, 20 personnes recherchées par la justice, qui ne sont pas nécessairement liées à Fatah al-Islam, y sont également restées.
Les combattants du Fatah al-Islam, un groupe qui affirme avoir des affinités idéologiques avec le réseau Al-Qaïda, sont bien entraînés et bien armés. Repliés dans un petit territoire de la partie sud du camp, ils sont retranchés dans des abris souterrains ou embusqués dans les décombres d’où ils guettent la progression de l’armée.

• Un diplomate états-unien, qui a pris sa retraite le mois dernier, a été récemment inculpé pour avoir proféré des injures et des menaces à l’égard des Arabes et des Libanais, selon une source judiciaire US.
Entre le 17 et le 29 juillet 2006, Patrick Syring a envoyé des courriels et laissé des messages vocaux à plusieurs membres de l’Institut arabo-américain, alors très engagé pour rapatrier les ressortissants états-uniens et aider les Libanais touchés par l’offensive israélienne, explique l’acte d’inculpation.
« Le seul bon Libanais est un Libanais mort », « Mort au Liban et aux Arabes », « Ils vont tous brûler dans le feu de l’enfer sur cette terre et dans l’au-delà », « Mort aux terroristes américains d’origine arabe », « Les Arabes sont des chiens »... proclamaient les messages.
Dans un communiqué, l’Institut arabo-américain a annoncé jeudi que M. Syring a plaidé non coupable jeudi devant le juge qui lui a signifié les chefs d’inculpation retenus contre lui.
Selon les médias états-uniens, Patrick Syring, inculpé le 15 août, a travaillé plus de 20 ans au Département d’État, effectuant plusieurs missions au Proche-Orient avant de terminer sa carrière au service des ressources humaines.
Au lendemain de l’inculpation, le porte-parole du département d’État, Sean McCormack, avait déclaré que M. Syring avait pris sa retraite en juillet, et sans faire de commentaire direct sur l’affaire, avait assuré que le ministère ne tolérait aucun « propos discriminatoire ou haineux ».

Audiovisuel libanais

LBC (FORCES LIBANAISES, 14-MARS)
Émission : Les gens en parlent
 Sleimane Frangié, ancien ministre et député (opposition)
Le président Bachar al-Assad que je rencontre une fois toutes les six semaines parle du général Michel Sleimane, du général Michel Aoun et de l’ancien chef de la diplomatie Farès Boueiz d’une manière positive. Il affirme qu’il a du respect pour Michel Aoun qui n’a pas poignardé la Syrie dans le dos après son retrait du Liban.
Les Syriens n’ont pas de problème avec Saad Hariri. Ils estiment que sa réaction est naturelle pour quelqu’un qui est convaincu que la Syrie est responsable de l’assassinat de son père. Les choses pourraient s’arranger entre eux un jour. Mais pour Walid Joumblatt, c’est différent. Il est allé trop loin.
Je m’engage au nom de l’opposition à appuyer l’élection à la présidence de n’importe quelle personnalité du 14-mars, y compris Samir Geagea, à condition qu’elle s’engage à élaborer une nouvelle loi électorale juste et équitable et à restituer au chef de l’État ses prérogatives.
Les mesures prises par le gouvernement pour neutraliser et démanteler le réseau de communication interne du Hezbollah sont inquiétantes. Pourquoi maintenant alors que l’on sait tous depuis 15 ans que le Parti avait installé ce réseau pour éviter les écoutes israéliennes ? Il y a deux raisons : soit le ministre Marwan Hamadé et le gouvernement Siniora veut isoler sayyed Hassan Nasrallah de ses cadres, soit ils préparent le terrain à son assassinat.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.