Tendances et événements au Proche-Orient

Le Conseil ministériel de la Ligue arabe a publié, mercredi, un communiqué mettant l’accent sur la nécessité d’inviter la Syrie et le Liban à la Conférence de paix internationale convoquée par le président George Bush à l’automne. Cet appel prouve que les États-Unis auront du mal à convaincre leurs alliés arabes à s’allier à Israël pour couvrir le projet de liquidation de la cause palestinienne après avoir isolé Damas et Beyrouth.
Une source diplomatique arabe précise que Le Caire a joué un rôle de premier plan dans la publication de ce communiqué qui, bien qu’il constitue un pas en avant, reste insuffisant pour dissuader les pays arabes dits « modérés » de participer à cette conférence aux objectifs obscurs et à l’ordre du jour flou. Cette réunion sponsorisée par Washington risque en effet de n’être qu’une rencontre destinée à promouvoir les priorités israéliennes et à enterrer définitivement le concept de la paix juste et globale consacrée par la conférence de Madrid, en octobre 1991.
Le sort de cette conférence devrait être décidé après les positions qui seront communiquées par Riyad et Le Caire à la secrétaire d’État Condoleezza Rice lors de sa prochaine tournée régionale. Celle-ci commencera par une rencontre avec le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour sonder les possibilités de la publication d’une déclaration d’intentions israélo-palestinienne qui couronnerait les travaux de la Conférence de Bush. En contrepartie de cette déclaration vague et creuse sur les droits des Palestiniens, Israël obtiendrait une reconnaissance de la plupart des pays arabes et le processus de normalisation des relations commencera. Le tout, évidemment, conditionné par l’abandon du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Les milieux médiatiques et politiques égyptiens s’attendaient à l’annonce d’une réactivation de la coopération entre Damas, Le Caire et Riyad. Mais l’absence du ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud el-Fayçal, a reporté une réunion tripartite prévue avec les chefs de la diplomatie syrienne et égyptienne, préparée par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Gheit.
De sources bien informées, on apprend que l’absence du prince al-Fayçal, qui a récemment subi une intervention chirurgicale au cou, était due à des raisons médicales. Elle ne remet pas en question la trêve médiatique observée par la Syrie et l’Arabie saoudite après des semaines de polémiques virulentes.

Presse et agences internationales

NEW YORK TIMES (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
Après une visite en Irak, Thomas Friedman invite les lecteurs à partager avec lui trois scènes qui l’ont fortement marqué. Il s’est d’abord rendu auprès d’une unité US déployée à Amiriya, à Bagdad. Ce quartier sunnite était habité par une majorité de médecins, d’avocats et d’autres personnes pratiquant des professions libérales. Aujourd’hui, c’est une ville-fantôme. Attaqués une première fois par les milices chiites, puis ensuite par des sunnites proches d’al-Qaida venus soi-disant les protéger des chiites, les habitants ont fuit.
Deuxième réalité, tout ce qui se passe pousse les États-uniens à s’impliquer en Irak. Il suffit pour cela de voir comment le président russe Vladimir Poutine jette tout son poids autour de l’Europe. Ou de constater à quel point les Chinois deviennent de plus en plus influents et les Iraniens de plus en plus radicaux. Ou encore de réaliser que les dictateurs arabes se sentent plus à l’aise en voyant les États-Unis embourbés en Irak. Nos responsables sont incapables de nous expliquer les raisons pour lesquelles nous devons payer un lourd tribut sans enregistrer le moindre succès en Irak.
Troisième scène, la folie : des GI’s blessés, des insurgés atteints de balles dans le ventre, une Irakienne de deux mois le visage défiguré par des éclats. « En regardant autour de moi, j’ai pu voir des visages d’Afro-américains ou d’Hispano-américains ou d’Américains d’origine asiatique, écrit le journaliste. Tout le melting-pot américain à l’œuvre. Les Américains ne méritent pas de gens aussi formidables. Ni les Irakiens s’ils continuent à se détester plus qu’ils n’aiment leurs enfants ».

AL-KHALEEJ (QUOTIDIEN EMIRATI)
• L’ancien député arabe à la Knesset, Azmi Béchara, s’interroge dans un article sur les possibilités d’une attaque états-unienne contre l’Iran. Les conséquences et les retombées d’une attaque écartent cette éventualité. Un tel conflit aura des répercussions en Irak, dans les pays du Golfe, en Afghanistan, au Liban et en Israël. Même les États-Unis craignent que leurs soldats en Irak ne se transforment en otages aux mains des Iraniens en cas d’attaque US contre l’Iran.
Un retrait d’Irak sans avoir au préalable affaibli l’Iran ou conclu des arrangements avec ce pays après lui avoir asséné des frappes, transformerait l’Irak tout entier en otage aux mains de Téhéran. Telle est la réponse des partisans de la guerre contre l’Iran. Ceux-ci refusent même d’imaginer un retrait tant que l’Iran est aussi fort.
Les Iraniens, de leur côté, ne font rien pour apaiser les craintes des Arabes et démentir les ambitions de contrôle de l’Irak qui leur sont attribuées.
En passant en revue les réalités et les données iraniennes, arabes et internationales, la raison veut qu’il n’y ait pas d’attaque contre l’Iran. Mais lors de l’invasion de l’Irak, ce n’est ni la raison ni la logique qui ont prévalu. Et rien ne dit que cette fois elles vont prévaloir.
• Personne ne doute plus que l’occupation US de l’Irak ne peut plus durer. Les indices qui le prouvent sont nombreux. Certains viennent des alliés qui se retirent publiquement ou en catimini, d’autres proviennent des réalités sur le terrain, où la stratégie états-unienne subit des revers répétés. D’autres indices viennent des déclarations des responsables US, le dernier en date étant le général David Petraeus. Le président états-unien, lui, envoie des signaux qui contredisent ces réalités ou ce qu’affirment ses généraux ou le Congrès. Il semble que George Bush ne souhaite pas goûter à la défaite pendant son mandat. Aussi, assure-t-il que le retrait est conditionné à la victoire et aux progrès enregistrés en Irak, ou s’entête-il à refuser de céder aux pressions internes lui demandant d’établir un calendrier pour l’évacuation des troupes. Très vite, il se retrouve encerclé par ses alliés et ses institutions. Le refus du calendrier de retrait des troupes va créer aux États-Unis des problèmes encore plus graves, et à l’Irak des catastrophes plus douloureuses.

UNITED PRESS INTERNATIONAL (AGENCE DE PRESSE ÉTATS-UNIENNE, PROPRIÉTÉ DU RÉVÉREND MOON)
L’Iran a assuré que sa stratégie en matière de politique étrangère est basée sur le bon voisinage, le respect de la souveraineté des autres États et le développement de ses relations avec les autres pays à tous les niveaux. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mohammad Ali Husseini, a réitéré la volonté de Téhéran de consolider ses liens avec tous les États riverains du Golfe.
Les propos de M. Husseini sont intervenus en marge d’un congrès sur les « Droits de l’homme et le pluralisme culturel » organisé à Téhéran. Il s’est félicité de la participation du ministre bahreini des Affaires étrangères, cheikh Khaled Ben Hamad Al-Khalifa, à cette manifestation. Cheikh Khaled s’est entretenu à cette occasion avec son homologue iranien, Manouchahr Mouttaki.

AGENCE FRANCE PRESSE (AGENCE DE PRESSE FRANÇAISE)
Un bombardier B-52 de l’armée de l’Air états-unienne chargé par erreur de six missiles à tête nucléaire a survolé le 30 août les États-Unis du nord au sud, un incident « sans précédent » selon le Pentagone, qui soulève des questions sur la sécurité entourant ces armes. L’appareil a transporté les têtes nucléaires pendant un vol de plus de trois heures, de la base aérienne de Minot, dans le Dakota du Nord (nord), à celle Barksdale, en Louisiane (sud), a indiqué mercredi l’armée de l’Air, qui a ouvert une enquête.
L’erreur n’a été détectée qu’à l’atterrissage de l’avion. Les têtes nucléaires auraient dû être retirées avant que les missiles de croisière ne soient montés sur les pylônes situés sous les ailes de l’avion.
« À aucun moment la sécurité publique n’a été menacée », a assuré le porte-parole de l’armée de l’Air, le lieutenant-colonel Ed Thomas. « Les munitions étaient sécurisées, et sont toujours restées sous contrôle de l’armée de l’Air », a-t-il insisté.
Les missiles de croisière transportés par le B-52 peuvent transporter des têtes nucléaires d’une charge allant jusqu’à 150 kilotonnes, soit dix fois la force explosive de la bombe larguée sur Hiroshima.
Ces bombes n’auraient pas pu exploser en cas d’accident, en raison des garde-fous entourant ce type d’armes, selon l’armée de l’Air. Toutefois, selon les experts, il existait un risque de fuite de plutonium.
Le président états-unien George W. Bush et le chef d’état-major interarmées, le général Peter Pace, ont rapidement été informés de l’incident, a-t-on appris auprès d’un responsable militaire, qui a souhaité conserver l’anonymat.
Parallèlement, « le commandement des combats aériens a réclamé une enquête immédiate », en vue de « déterminer les causes » de l’incident et de « prendre les mesures correctives nécessaires », selon Ed Thomas.
L’armée a relevé de ses fonctions l’un de ses commandants responsable des munitions sur l’une des bases impliquées.
Cet incident semble relever d’une « erreur isolée » ne concernant que deux bases, selon l’armée de l’Air, qui a toutefois décidé de « revoir les procédures de toutes ses unités ».
Le président de la commission des Forces armées de la Chambre des représentants, Ike Skelton, a qualifié l’incident de « profondément inquiétant », dans un communiqué.
Les armes impliquées dans l’incident faisaient partie des 400 missiles de croisière que le Pentagone souhaitait progressivement retirer de la circulation.
« Cela paraît incroyable que toutes les procédures de contrôle puissent connaître des dysfonctionnements de la sorte », a commenté Hans Kristensen, expert en armement nucléaire. Selon lui, c’est la première fois depuis la fin des années 1960 que ce type d’armes est transporté par un bombardier, et non à bord d’un avion-cargo. Les vols de bombardier chargés d’armes nucléaires ont pris fin il y a plus de quarante ans, après des accidents en Espagne, en 1966, et au Groenland en 1968.

• Le responsable de la politique extérieure de l’Union européenne, Javier Solana, a révélé qu’une série de mesures va commencer dans les trois semaines pour réactiver le processus de paix au Proche-Orient. Par ailleurs, le Premier ministre italien, Romano Prodi, a posé des conditions à la participation de la Syrie à la conférence de paix convoquée par George Bush à l’automne.
M. Solana a d’autre part assuré que l ‘Europe « ne laissera pas les Palestiniens de la Bande de Gaza mourir de faim », rappelant que l’Union est le premier fournisseur d’aides humanitaires aux Palestiniens.

• Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a menacé mercredi les activistes palestiniens de la bande de Gaza d’une « opération d’envergure » pour stopper leurs tirs de roquettes contre Israël.
« Il se peut que l’heure approche où deviendra nécessaire une opération terrestre d’envergure pour stopper les tirs de roquettes et arrêter le renforcement » des groupe armés palestiniens, a déclaré M. Barak, selon un communiqué officiel.
« Nous devrons continuer à faire face à ces défis ces douze prochains mois en tentant de conciler l’inconciliable : la recherche d’un horizon politique pour un règlement de paix et notre responsabilité quant à la sécurité de l’État », a ajouté le ministre lors d’une rencontre avec des responsables des industries militaires à Tel Aviv.
Auparavant, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, avait demandé mercredi à l’armée d’élaborer des plans pour lutter contre les tirs de roquettes palestiniennes depuis la bande de Gaza. Ces plans devraient comporter des mesures pouvant affecter la population civile de la bande de Gaza, avait indiqué son bureau dans un communiqué.
Le cabinet n’a toutefois pas adopté les recommandations de plusieurs ministres d’imposer des punitions collectives à la population de Gaza. Certains responsables israéliens avaient préconisé de suspendre l’approvisionnement en électricité et en eau du territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas.
Près d’une dizaine de roquettes se sont abattues depuis lundi dans le sud d’Israël, sans faire de victime.

Tendances et événements au Liban

Après avoir lancé son initiative basée sur l’abandon du cabinet d’union nationale en contrepartie d’une entente sur le nom du prochain président dans le respect du quorum parlementaire des deux tiers, le président de la Chambre, Nabih Berri, a enclenché le mécanisme de l’élection présidentielle. Il a officiellement fixé au 25 septembre la date la séance d’élection.
Ces développements s’accompagnent d’une intense activité politique et diplomatique qui a pour épicentre le Vatican. Le Patriarche maronite Nasrallah Sfeir s’est ainsi rendu au Saint-Siège qui pourrait également accueillir dans les prochaines heures le chef de l’opposition chrétienne, le général Michel Aoun et le chef du Courant du futur Saad Hariri (14-mars). L’émissaire français Jean-Claude Cousseran et le secrétaire d’État adjoint pour le Moyen-Orient, David Welch, sont également attendus à Rome. Ils ont été précédés par le vice-président syrien, Farouk Chareh, qui a remis au pape Benoît XVI, un message du président Bachar el-Assad.
Les milieux médiatiques et politiques libanais sont à l’affût du moindre signal émanant du Vatican et susceptible de donner des indications sur la direction que va prendre le Liban dans les prochaines semaines. Dans le même temps, l’aile radicale du 14-mars est de plus en plus inquiète après qu’un grand nombre de députés appartenant à cette coalition hétéroclite ait fait parvenir discrètement à Nabih Berri des messages de soutien à son initiative, et plus particulièrement au quorum des deux tiers, également défendu par le patriarche Sfeir. Le prélat maronite a réitéré sa position à ce sujet dans une déclaration avant son départ pour le Saint-Siège.
Selon des sources parlementaires proches de l’opposition, la désaffection des députés du 14-mars pourrait faire boule de neige plus la date de l’échéance présidentielle approche. Ce qui torpillerait le plan des faucons du 14-mars d’élire un président à la majorité absolue. Aussi, ces derniers se verraient contraints d’élire un président quel que soit le nombre de députés présents à la séance. Dans ce cas, les autres députés n’auront d’autres choix que de faire face par des moyens constitutionnels à cette tentative de coup d’État et appuieraient les mesures qui seraient prises par les présidents de la République et du Parlement. Émile Lahoud avait réaffirmé qu’il ne remettrait en aucun cas les rênes du pouvoir à un président qui ne serait pas élu sur la base du quorum des deux tiers.
Des milieux de l’opposition ont d’emblée rejeté la manœuvre des deux faucons du 14-mars, Samir Geagea et Walid Joumblatt, qui acceptent partiellement l’initiative de Berri. Ils sont d’accord pour entamer un dialogue sur le nom du futur président mais refusent le quorum des deux tiers. Or pour l’opposition, cette règle est une ligne rouge infranchissable.

Articles relatifs au Liban

La presse libanaise rapporte que le Vatican est au centre d’une intense activité politique et diplomatique liée à la présidentielle libanaise. Le Saint-Siège a ainsi accueilli plusieurs responsables libanais, arabes et occidentaux concernés par les développements au pays du Cèdre.

• Le pape Benoît XVI a reçu mercredi en audience au Vatican le vice-président syrien Farouk al-Chareh, qui lui a remis un « message personnel » du président Bachar al-Assad, a annoncé le Vatican dans un communiqué à l’issue de cette rencontre.
M. al-Chareh a également rencontré le « ministre des Affaires étrangères » du Vatican, Mgr Dominique Mamberti.
Selon le communiqué, les entretiens ont porté sur l’accueil des « centaines de milliers de réfugiés irakiens par la Syrie et l’aide attendue des organismes internationaux » ainsi que sur « la situation et les problèmes des chrétiens » en Syrie.
Il a été également question « de la contribution décisive que la République arabe de Syrie peut apporter pour dépasser les graves crises que traversent de nombreux peuples du Moyen-Orient ».
La rencontre entre Benoît XVI et le vice-président syrien a eu lieu après l’audience générale hebdomadaire du pape sur la place Saint-Pierre et avant son retour en hélicoptère à sa résidence d’été de Castel Gandolfo, dans les environs de Rome.
M. al-Chareh se trouve à Rome où il doit rencontrer jeudi soir le chef du gouvernement italien Romano Prodi.

AL-AKHBAR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
Le Vatican va-t-il parrainer un compromis sur un président provisoire ?
Sur un tout autre plan, la Commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri a entendu un nouveau témoin syrien. Il s’agit d’un proche de l’ancien vice-président aujourd’hui dissident, Abdel Halim Khaddam, nommé Mohammad Chahhoud.

AS-SAFIR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
Le député Saad Hariri (14-mars) est entré en contact avec le président de la Chambre Nabih Berri.
Par ailleurs, des tests d’ADN ont montré que le cadavre identifié comme étant celui de Chaker al-Absi n’appartient pas au chef du Fatah al-Islam. La dépouille avait été identifiée par l’épouse d’al-Absi et trois ulémas palestiniens.

AN-NAHAR (QUOTIDIEN PROCHE DU 14-MARS)
Nabih Berri met en place les mécanismes de son initiative, tandis qu’une intense activité se déroule au Vatican au sujet de l’élection présidentielle libanaise.

• Deux membres de Fatah al-Islam ont été capturés ce jeudi dans le camp palestinien de Nahr el-Bared, dans le nord du Liban, tombé dimanche aux mains de l’armée libanaise.
Les deux combattants ont été capturés par les soldats dans un champ près de la rivière qui coupe le camp en deux.
L’armée libanaise a arrêté mardi et mercredi deux membres du groupe islamiste dans la ville voisine de Tripoli, chef-lieu du Liban nord.
Les soldats libanais continuent depuis lundi leur ratissage du camp à la recherche d’éventuels fugitifs du groupuscule islamiste. Mercredi, ils avaient fait sauter des bâtiments et des abris souterrains.
Par ailleurs, l’armée a installé jeudi des fils barbelés autour du camp pour empêcher toute entrée ou sortie, selon la source militaire
Le camp, où étaient retranchés les islamistes, est tombé dimanche, après plus de trois de mois d’affrontements qui ont fait près de 400 morts, dont au moins 222 islamistes et 163 soldats, selon un bilan officiel.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.