Tendances et événements au Liban

La fièvre de l’entraînement et du réarmement des anciennes milices au Liban bat son plein. Devant l’ampleur du phénomène, le cabinet de Fouad Siniora y a consacré une réunion qui a duré six heures, lundi dernier. Après la fin des délibérations, le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Information, Ghazi Aridi (lui-même membre d’une ancienne milice, le Parti socialiste progressiste de Walid Joumblatt), a laissé entendre que se sont surtout les partis de l’opposition qui se réarment. Il a même fait état de plaintes parvenues à l’archevêché maronite de la région de Jbeil (Byblos) de la part de parents inquiets des activités de leurs enfants. Le lendemain, l’archevêché a publié un communiqué niant en bloc ces informations.
En fait, M. Aridi cherche à cacher ou à déformer une vérité que la plupart des Libanais connaissent très bien. Depuis plus d’un an, les milices proches du pouvoir se sont lancées dans un vaste programme d’entraînement et de réarmement. Des sociétés de sécurité privées (comme Blackwater) leur servent de paravent. Le nombre de ces compagnies, légalisées à la pelle par le ministre de l’Intérieur Hassan Sabeh (un proche du clan Hariri), a considérablement augmenté ces derniers mois. Des groupes de plusieurs dizaines de sympathisants sont régulièrement envoyés en Jordanie, aux Émirats arabes unis et en Égypte, pour y suivre un entraînement militaire. Tout se sait au Liban.
Des armes fournies par des pays occidentaux, et qui étaient soi-disant destinées aux Forces de sécurité intérieure (FSI, dirigées le général Achraf Rifi, un proche des Hariri), ont fait leur apparition entre les mains de partisans du pouvoir.
Pire encore ! Les Forces libanaises de Samir Geagea, le PSP de Joumblatt, et le Courant du futur de Saad Hariri, s’entraînent dans une dizaine de camps répartis dans le Chouf, le Mont-Liban et le Akkar (Nord-Liban). Selon des informations sûres, ces partis membres du 14-mars ont constitué une milice de 4 500 hommes prêts à prendre les armes en quelques heures. Selon d’autres informations, des armes moyennes et lourdes ont été distribuées à ces partis.
Le 14-mars, lui, accuse le Hezbollah d’entraîner ses alliés du Courant patriotique libre (CPL du général Michel Aoun) et des formations druzes et sunnites de l’opposition dans un camp situé au nord de la plaine de la Békaa. Ces informations ont été démenties. Mais le général Aoun et le chef druze opposant Wiam Wahhab ont clairement affirmé que leurs partisans se défendraient s’ils sont la cible d’agressions, comme cela avait été le cas le 23 janvier 2007. Ce jour-là, l’opposition avait décrété une grève générale. Mais elle a été surprise de voir des membres des Forces libanaises, du PSP et du Courant du futur tenter de forcer par les armes les barrages pacifiques installés sur les routes du pays. Plusieurs partisans du CPL avaient été blessés par des miliciens de Samir Geagea. L’un d’eux, atteint d’une balle dans le dos, est paralysé à vie.
Les milieux de l’opposition s’interrogent sur les dessous de ces accusations lancées par Ghazi Aridi et d’autres milieux du 14-mars. Ils craignent que cela ne soit le prélude à une vague de répression sous prétexte de vouloir désarmer les partis politiques, à travers des perquisitions dans les permanences des partis de l’opposition. Le but étant de museler l’opposition en prévision du coup d’Etat en préparation avec l’élection d’un président issu du 14-mars à la majorité simple.

Tendances et événements au Proche-Orient

Les opérations militaires israéliennes s’accélèrent contre la Bande de Gaza et deviennent de plus en plus meurtrières avec dix morts en l’espace de 24 heures dans les rangs des Palestiniens. Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a ouvertement annoncé qu’il avait pratiquement terminé de mettre les dernières touches à un plan d’invasion du territoire palestinien, une tâche à laquelle il s’est attelé immédiatement après avoir succédé à Amir Peretz.
Selon des sources concordantes, Ehud Barak a préparé pour son plan d’invasion une force de 30 000 hommes. Le timing politique d’une telle attaque semble propice car les dirigeants israéliens souhaitent réaliser deux objectifs : en finir avec la poursuite des tirs de roquettes contre le Sud d’Israël, qui embarrassent le commandement militaire et politique ; surmonter les complexes de la guerre du Liban en essayant d’enregistrer une victoire qui restaurerait l’image de l’armée israélienne fortement ébranlée par sa défaite face à la Résistance libanaise conduite par le Hezbollah.
Les divisions blindées, l’aviation et les troupes aéroportées israéliennes se préparent à cette vaste opération. Mais de nombreux analystes israéliens s’interrogent déjà sur ses résultats. Malgré les divisions inter-palestiniennes et l’ampleur du soutien direct états-unien et européen, et celui indirect apporté par les Arabes « modérés » —qui ont accepté de suspendre toute médiation entre le Fatah et le Hamas pour donner une chance à Israël d’essayer l’option militaire—, les craintes d’un échec de l’invasion sont grandes. Des experts rappellent que l’ancien Premier ministre, Ariel Sharon, ne se serait pas retiré unilatéralement de la Bande de Gaza s’il avait réussi à vaincre militairement les mouvements de la Résistance. Et une éventuelle invasion du territoire risque de provoquer des bouleversements dramatiques dans le monde arabe et conduire à une nouvelle Intifada du peuple palestinien.

Presse et agences internationales

• « Nous nous rapprochons d’une opération d’envergure dans la bande de Gaza à la suite des tirs de roquettes Qassam. Il faut affaiblir le régime du Hamas et son emprise sur Gaza », a affirmé le ministre israélien de la Défense Ehud Barak à la radio militaire.
« Cette opération n’est pas simple, à la fois à cause des forces qu’elle devrait impliquer et des limites de temps qui seraient fixées aux combattants », a-t-il ajouté.
Selon une source militaire, sept roquettes et une vingtaine d’obus de mortier ont été tirés mercredi à partir de la bande de Gaza contre Israël, sans faire ni blessé ni dégât.
Par ailleurs, la décision de la Banque Hapoalim, principal établissement bancaire israélien, de rompre ses liens avec la bande de Gaza risque d’y provoquer la paralysie économique totale si son exemple est suivi.
« Cette décision nous pose un énorme problème car nous ne pourrons plus transférer de fonds à Gaza », a affirmé Achraf Al-Ajrami, ministre palestinien des Prisonniers, des Sports et de la Jeunesse.
« Il sera très difficile de payer les salaires des employés et des fonctionnaires, seul Israël étant habilité à transférer des shekels » la monnaie israélienne qui a cours dans les territoires palestiniens, a-t-il ajouté.
Il a mis en garde contre « la détresse de la population » de ce territoire pauvre et surpeuplé, estimant qu’elle serait exploitée par le Hamas. « La mesure (de la Banque Hapoalim) s’inscrit dans le cadre des pressions exercées contre la bande de Gaza et de son siège injuste », a de son côté indiqué dans un communiqué Ahmad Youssef, conseiller de Ismaïl Haniyeh, Premier ministre issu du Hamas.
« Ces pressions vaines visent à pousser le peuple palestinien de Gaza à manifester contre le gouvernement de M. Haniyeh », a-t-il ajouté.
La Hapoalim a indiqué que ses activités avec la bande de Gaza sont relativement « réduites ». Sa concurrente, la Banque Discount, a laissé entendre qu’elle pourrait lui emboîter le pas. La plupart des échanges financiers entre Israël et la bande de Gaza étaient jusqu’ici réalisés à travers la Banque Hapoalim et de la Discount.
Les principaux établissements opérant dans la bande de Gaza sont la Banque de Palestine et la Banque arabe, dont le siège social est à Amman.

LE CANARD ENCHAINE (JOURNAL SATIRIQUE FRANÇAIS)
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu l’Iran d’une attaque imminente qui pourrait intervenir entre la fin du Ramadan et le début de l’année prochaine. Des sources de l’état-major des armées françaises et du renseignement révèlent que la Russie a augmenté ses livraisons d’armes à l’Iran, notamment des missiles antiaériens de type S-300 et Tor M-1, ainsi que des hélicoptères, des vedettes rapides et des missiles susceptibles d’entraver la circulation des navires dans les eaux du Golfe.
La première vague de raids serait exécutée par l’aviation israélienne, orientée par les radars et les avions de reconnaissance états-uniens. L’US Air Force entrera ensuite en action. Les États-Unis ont livré à Israël, ces derniers temps, des bombes à forte capacité de perforation pour détruire les sites nucléaires iraniens enfouis parfois à des profondeurs de plusieurs dizaines de mètres.

• Les États-Unis ont réfuté mercredi l’affirmation du président Mahmoud Ahmadinejad selon laquelle le dossier nucléaire iranien était clos, mais ils ont reconnu qu’il faudra du temps pour durcir les sanctions.
« Je suis désolé de devoir dire au président Ahmadinejad que le dossier n’est pas clos », a déclaré mercredi à New York le numéro trois du département d’État, Nicholas Burns.
Le président iranien avait affirmé mardi devant l’Assemblée générale de l’Onu que son pays considérait que le problème nucléaire iranien était « clos » et était désormais une question « ordinaire » relevant de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
« Le président iranien se trompe complètement s’il croit que la communauté internationale va oublier le fait que son pays poursuit, contre la volonté du Conseil de sécurité de l’Onu, son programme de recherche nucléaire à Natanz », a ajouté M. Burns, responsable du dossier iranien au département d’État.
Washington et les Européens sont favorables aux nouvelles sanctions mais Moscou y est opposé et la Chine s’aligne généralement sur la Russie.
M. Burns a reconnu que les discussions seraient difficiles. « Nous n’aurons pas de résolution cette semaine. Cela va prendre du temps », a-t-il déclaré. Mais « si M. Ahmadinejad pense qu’il a une chance d’y échapper, il se trompe ».

• Le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud Al-Fayçal, s’est dit mercredi inquiet du risque d’une « confrontation » entre l’Iran et les puissances mondiales à propos du programme nucléaire iranien.
Le prince Saoud a affirmé, lors d’une rencontre avec des journalistes à New York en marge de l’Assemblée générale de l’Onu, que le dossier iranien avait été soulevé lors d’une rencontre mercredi entre les ministres des Affaires étrangères des pays du Golfe, de l’Égypte et de la Jordanie avec la secrétaire d’État Condoleezza Rice.
« Nous avons évidemment parlé de l’Iran avec la secrétaire d’État. Nous assistons certainement à une confrontation en devenir », a affirmé le prince Saoud.
« Lors de nos discussions avec les Iraniens, nous leurs avons demandé ’pourquoi cette précipitation vers la confrontation, quelles sont vos intentions’ et ils ont répondu qu’ils ne cherchaient ni la confrontation ni à se doter d’armes nucléaires », a-t-il ajouté.
« La région est instable et un conflit dans cette région est la chose la plus dangereuse à imaginer et pour cette raison nous espérons que ce problème sera réglé diplomatiquement », a-t-il ajouté.
« Le Golfe est une petite région et un conflit là-bas ne sera certainement pas limité, sachant ce que le Golfe signifie pour la paix et stabilité internationales », a averti le ministre.
« Nous sommes très préoccupés (par le programme nucléaire de l’Iran). Ils disent que c’est à des fins pacifiques mais il faudra le démontrer », a-t-il dit.

AL-KHALEEJ (QUOTIDIEN EMIRATI)
Le démembrement de l’Irak n’est plus de simples mises en garde ou des déclarations s’opposant ou appuyant cette option. Le Sénat états-unien a en effet voté mercredi en faveur d’une résolution non contraignante sur un plan de partition, présenté par ses défenseurs comme la seule solution pour mettre un terme aux violences qui secouent le pays.
Par 75 voix contre 23, le Sénat a approuvé le plan, parrainé par le sénateur démocrate et candidat à la Maison-Blanche Joseph Biden et qu’il présente comme la clé politique pour permettre un retrait des GI’s tout en prévenant le chaos.
Le plan de partition a été élaboré notamment avec l’aide d’un ancien expert de l’administration Carter et ancien directeur du Council on Foreign Relations, Leslie Gelb.
Le chef démocrate du Sénat, Harry Reid, a estimé que « l’adoption de l’amendement Biden reflète l’importante reconnaissance de la part du Sénat que la réconciliation politique doit demeurer l’objectif essentiel des Irakiens ».
« La mise en place de la solution politique envisagée dans cette loi aidera à redéployer les troupes américaines de la guerre civile irakienne, combattre le terrorisme plus efficacement et rendra l’Amérique plus sûre », a ajouté le sénateur.
Alors que les incendies s’allument en Irak, en Palestine, au Liban, en Somalie et au Soudan, les Arabes, eux, regardent passivement leur région se consumer.

AL-BAYAN (QUOTIDIEN EMIRATI)
Des sources états-uniennes n’ont pas écarté le possible report de la conférence de paix sur le Moyen-Orient convoquée par George Bush en novembre à Washington, en raison du flou qui continue à entourer l’ordre du jour de la réunion.
La question de la conférence était en tête des entretiens, à Amman, entre le roi Abdallah II et le président égyptien Hosni Moubarak. Les deux dirigeants ont insisté sur le fait que les questions du statut final (réfugiés, frontières, eaux et Jérusalem) devraient être débattues lors de cette réunion.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie saoudienne Saoud Al-Fayçal a appelé Israël à « prouver son sérieux » avant la conférence internationale, tout en entretenant le doute sur la participation de son pays.
Le prince Saoud a estimé à New York que la colonisation et la construction du « mur » de séparation en Cisjordanie occupée devraient cesser avant la réunion, prévue à la mi-novembre.
« Il serait curieux de voir le président (palestinien) Mahmoud Abbas et le Premier ministre d’Israël (Ehud Olmert) parler de paix alors que la construction de colonies et du mur continuent. Il devrait y avoir un moratoire », a-t-il dit.
« Pour prouver son sérieux, Israël devrait au moins décréter un moratoire sur la construction de nouvelles colonies. Ce n’est pas trop demander. S’ils veulent discuter de la restitution des territoires occupés, ils ne doivent pas en prendre d’autres », a-t-il ajouté.

YEDIOT AHARONOT (QUOTIDIEN ISRAELIEN)
Le correspondant militaire du journal, Ron Ben-Yishaï, a visité dernièrement la région visée par des raids aérien israélien en Syrie, le 6 septembre.
Ben-Yishaï a réussi à s’approcher d’une région située à quatre ou cinq kilomètres du Centre de recherche de Deir el-Zor. Mais un soldat syrien lui a interdit de poursuivre son chemin lorsqu’il a réalisé qu’il portait une caméra.
Ben-Yishaï affirme avoir vu des camions militaires et des soldats syriens déployés dans la région. « J’ai pu voir de loin des fosses qui ressemblaient à une carrière de pierres », a-t-il dit.
Des spécialistes affirment que la photo mise en ligne sur le site du Ynet, ainsi que les propos de Ben-Yishaï, ne confirment par la version officieuse israélienne sur les raids menés par l’aviation.

• Le Pentagone a demandé au commandement de l’armée états-unienne en Irak de superviser les entreprises privées de sécurité opérant dans ce pays, après le massacre commis par la plus connue, Blackwater, contre des civils irakiens.
Le secrétaire adjoint à la Défense, Gordon England, a envoyé un mémo aux officiers US en Irak clarifiant leur autorité sur les sous-traitants du Pentagone dans le domaine de la sécurité.
Le secrétaire à la Défense Robert Gates a par ailleurs envoyé une équipe de cinq personnes en Irak pour étudier la question des relations entre l’armée et les sociétés privées de sécurité.

• Le secrétaire états-unien à la Défense, Robert Gates, a demandé mercredi au Congrès près de 190 milliards de dollars pour financer les guerres en Irak et en Afghanistan en 2008, soit 42 milliards de plus que prévu.
M. Gates sollicitait mercredi cette rallonge devant la commission des Finances du Sénat, dans un contexte de regain de violences en Irak qui a fait plus de 70 morts en trois jours, dont au moins 36 au cours de la seule journée de mercredi.
S’il était accepté, ce budget pour l’année fiscale 2008 (qui commence en octobre) serait le plus important consacré par les États-Unis depuis six ans à la « guerre contre le terrorisme ».
L’estimation budgétaire initiale de l’administration Bush s’élevait en février à 141,7 milliards de dollars, auxquels s’est ajoutée une première demande de rallonge de 5,3 milliards, pour des véhicules blindés résistant aux mines.
Le second ajustement requis par le président Bush s’élève à environ 42 milliards de dollars, ce qui porte la demande budgétaire du département de la Défense à près de 190 milliards pour l’année fiscale 2008.
Cette rallonge doit financer les renforts envoyés en Irak en début d’année et permettre l’achat d’armements plus performants pour protéger les troupes.
Onze milliards de dollars seront consacrés à l’achat de 7000 nouveaux véhicles blindés, en sus des 8000 déjà demandés.
Neuf milliards seront investis dans les équipements et la technologie nécessaires aux futures opérations de combat, 6 milliards seront consacrés à l’entraînement et l’équipement des troupes, un milliard servira à améliorer les installations US dans la région, et un milliard à entraîner les forces de sécurité irakiennes.
Le président démocrate de la commission sénatoriale des Finances, Robert Byrd, a vertement critiqué cette demande de rallonge.
« Si le Congrès approuvait la demande de budget révisé du président, le financement total de la guerre en Irak dépasserait les 600 milliards - 600 milliards ! », s’est-il indigné.

• Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré mercredi à New York qu’il avait annulé une rencontre prévue avec son homologue syrien, Walid Moallem, car il était « choqué » par l’assassinat du député libanais Antoine Ghanem. Mais le chef de la diplomatie syrienne a déclaré qu’aucun rendez-vous n’avait été fixé pour une rencontre avec M. Kouchner.

Articles relatifs au Liban

AN-NAHAR (QUOTIDIEN PROCHE DU 14-MARS)
Dans leurs concertations, Nabih Berri et Saad Hariri n’ont pas évoqué des noms de candidats consensuels. Mais ils ont commencé à discuter des différends qui les opposent, en prévision de l’examen de candidats déclarés ou pas, susceptibles d’être acceptés par les deux parties.

AL-AKHBAR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
Les concertations entre Nabih Berri et Saad Hariri ont commencé à se concentrer sur les noms de candidats de consensus. M. Berri craint l’échec des consultations, ce qui pourrait conduire à l’émergence de deux pouvoirs au Liban.

Audiovisuel libanais

AL-MANAR (HEZBOLLAH)
Émission : Et après
 Invité : Élie Ferzli, vice-président du Parlement (opposition)
Saad Hariri a intérêt à aboutir à un accord sur un président consensuel. C’est que souhaite l’Arabie saoudite.
L’initiative de Nabih Berri a encouragé une dynamique européenne qui facilitera l’élection présidentielle.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.