Tendances et événements au Liban

En baissant le plafond des attentes de la conférence de paix convoquée par George Bush, la secrétaire d’État Condoleezza Rice a bien montré ce que Washington attend de cette manifestation : une reconnaissance arabe d’Israël et une normalisation des relations en contrepartie d’une simple déclaration commune qui ne comprendrait aucun calendrier concernant les revendications des Palestiniens.
Mme Rice a ouvertement rejeté, dimanche, l’idée d’un calendrier, qui d’ailleurs, n’a jamais permis aux Palestiniens d’obtenir leurs droits. Oslo avait fixé à 1999 la date de l’édification de l’État palestinien, lequel reste introuvable huit ans après. La Feuille de route du quartette international a fixé une autre date, 2005, qui, elle aussi, n’a pas été respectée. Bien au contraire, la situation des Palestiniens a empiré avec la poursuite de la colonisation, des confiscations de terres, des incursions et des meurtres, sans oublier les 11 000 Palestiniens qui croupissent dans les prisons israéliennes sans espoir de liberté.
En dépit des « précisions » fournies par Condoleezza Rice sur les objectifs de cette conférence, qui ne servira que les intérêts d’Israël, la position des États arabes alliés des États-Unis reste floue. Pourtant, l’Arabie saoudite et l’Égypte avaient exprimé de fortes réserves concernant les participants à la conférence et son ordre du jour.
Certains médias affirment que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est de plus en plus réticent à participer à cette conférence. D’autant que le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, qu’il a rencontré à quatre reprises en l’espace de trois mois, ne lui fait aucune concession significative. Les longues heures de négociations ont porté sur les améliorations linguistiques à apporter aux communiqués communs.
Dans ce contexte, la conférence de Bush, si elle a lieu, sera encore plus mauvaise pour la cause palestinienne que toutes les précédentes. Quel chef palestinien acceptera de brader cinquante ans de lutte et de sacrifices pour moins que rien ?

presse et agences internationales

• Les principaux dirigeants du Hamas, Ismaïl Haniyeh à Gaza et Khaled Machaal en Syrie, ont mis en garde le président palestinien Mahmoud Abbas, l’exhortant à ne pas « tomber dans le piège » de la prochaine conférence pour la paix au Proche-Orient organisée par les États-Unis.
« Ne faites pas de nouveaux compromis sur Jérusalem ou sur notre souveraineté », a lancé l’ancien Premier ministre déposé, devant des milliers de partisans réunis à l’occasion de la fête du Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne de ramadan.
En Syrie, le chef du bureau politique du politique du Hamas en exil, Khaled Machaal a lancé le même message à l’occasion du Fitr, accusant Israël de profiter des divisions entre Palestiniens pour faire avancer sa position.
Tous deux ont appelé Abbas à reprendre le dialogue avec le Mouvement de la résistance islamique, rompu depuis que le Hamas s’est emparé de la Bande de Gaza en juin dernier.
Abbas et ses alliés « se rendront compte qu’ils courent après un mirage », a déclaré Machaal sur les ondes de la radio du Hamas. « N’allez pas à la conférence sans avoir la carte puissante dans votre carte, cette carte puissante étant le Hamas », a renchéri Haniyeh.
Alors que le Fitr est l’une des fêtes les plus joyeuses du calendrier musulman, l’humeur est morose cette année à Gaza, où la sécurité est maximale dans les rues afin d’éviter tout débordement. Les magasins étant vides, les Gazaouis n’ont pu procéder aux traditionnels achats de vêtements neufs, de jouets et de chocolats qui accompagnent la fin du ramadan.

• Russes et États-uniens ont échoué à trouver un accord sur le projet US de bouclier antimissile en Europe au terme de négociations à Moscou, les États-Unis réaffirmant leur volonté d’aller jusqu’au bout alors que la Russie menaçait de « neutraliser » le bouclier.
Au cours de la conférence de presse finale, les visages fermés des secrétaires d’État et à la Défense, Condoleezza Rice et Robert Gates, et de leurs homologues russes, Sergueï Lavrov et Anatoly Serdioukov, en disaient long sur l’incapacité des deux anciens ennemis à l’époque de la Guerre froide à trouver un accord après des négociations à Moscou.
Les deux parties sont néanmoins convenus de se retrouver dans six mois aux États-Unis pour poursuivre leurs discussions. La Russie et les États-Unis sont engagés depuis des mois dans un bras de fer sur la question épineuse du déploiement en Europe centrale d’un bouclier antimissile censé protéger les Occidentaux d’une menace iranienne.
Moscou, qui considère ces installations comme une menace à sa porte, a proposé en juillet de mettre à la disposition des États-uniens sa station radar de Gabala, en Azerbaïdjan, voisin de l’Iran. « Nous ne sommes pas parvenus à un accord », a résumé le chef de la diplomatie russe avant de demander à son homologue « que le plan de déploiement (du bouclier antimissile) en Europe soit gelé ». Condoleezza Rice lui a rétorqué que les États-Unis allaient poursuivre leurs « discussions » avec leurs « alliés » polonais et tchèques, rejetant ainsi son appel à geler cette initiative.
De son côté, le secrétaire à la Défense s’est montré rassurant, insistant sur le fait que « le système de défense antimissile proposé n’est pas dirigé contre la Russie » sans toutefois convaincre M. Lavrov.
Ce dernier a averti que si les États-Unis déployaient leur radar en République tchèque et leurs intercepteurs en Pologne, « comme l’a dit notre président (Vladimir Poutine), nous aurons à prendre des mesures pour neutraliser cette menace ». Robert Gates s’est fait conciliant en assurant que le radar de Gabala « pourrait jouer un rôle très utile dans le système » antimissile US.
Mme Rice et M. Gates, fins connaisseurs de l’Union soviétique en raison de leur passé respectif d’universitaire et d’ancien directeur de la CIA, avaient rencontré le président russe. Ce dernier les a cueillis à froid, annonçant d’emblée que la Russie menaçait de sortir du FNI un traité nucléaire majeur hérité de la Guerre froide.
« Il serait difficile pour nous de rester dans le cadre de ce traité », a-t-il mis en garde, prônant l’entrée d’autres pays dans un traité à « caractère universel ».
Signé en 1987 entre États-uniens et Soviétiques, l’accord sur les Forces nucléaires intermédiaires, d’une durée illimitée, prévoit l’élimination et l’interdiction permanente d’une classe entière de missiles balistiques de 500 à 5500 km de portée.
Par ailleurs, M. Poutine a appelé les États-uniens à ne pas « faire passer en force » leur projet de bouclier tant que les négociations continuent. « La seule chose sur laquelle j’aimerais attirer votre attention est que dans vos négociations difficiles, nous comptons que vous ne ferez pas passer en force vos accords conclus avec les pays d’Europe centrale », a déclaré M. Poutine.

• Le Kremlin a affirmé dimanche soir qu’un projet d’assassinat visant le président russe Vladimir Poutine durant sa prochaine visite en Iran avait été mis au jour. L’agence de presse russe Interfax, citant une source au sein des services spéciaux russes, a rapporté que des kamikazes avaient été entraînés pour commettre cet assassinat.
À Téhéran, un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini, a démenti la découverte d’un tel complot et a parlé de désinformation propagée par les adversaires de l’Iran. « Ce type d’informations est totalement sans fondement », a déclaré M. Hosseini dans un communiqué. « Faire état de ce type de pur mensonge n’a aucune valeur d’information et ne pourra pas faire de tort au programme prévu ».
Pour l’agence de presse officielle iranienne Irna, cette information s’inscrit dans le cadre d’une guerre psychologique menée par les services de renseignement occidentaux pour tenter de faire annuler la visite de Poutine en Iran.
Le président russe, qui est arrivé dimanche soir à Francfort pour une visite de 24 heures en Allemagne, est attendu lundi soir à Téhéran où il doit rencontrer son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad et assister mardi au sommet des pays riverains de la mer Caspienne.
Il s’agit de la première visite en Iran d’un chef du Kremlin depuis 64 ans. Il faut en effet remonter à 1943 lorsque le Soviétique Joseph Staline avait rencontré l’États-unien Franklin D. Roosevelt et le Britannique Winston Churchill à la conférence de Téhéran en pleine Seconde Guerre mondiale.
C’est la troisième fois que des rumeurs d’assassinat visant Vladimir Poutine émergent à l’occasion d’un de ses déplacements à l’étranger depuis son arrivée au pouvoir en 2000. De tels complots étaient déjà apparus lors d’une visite dans la ville ukrainienne de Yalta en août 2000 et lors d’un déplacement à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, au début 2001. Dans ces deux cas, les autorités russes avaient alors imputé ces projets d’assassinat aux séparatistes tchétchènes.

NEW YORK TIMES (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
Le raid mené le 6 septembre en Syrie par l’aviation israélienne visait un site que les autorités et les renseignements israéliens soupçonnaient d’abriter un réacteur nucléaire en cours de construction.
Des sources états-uniennes et étrangères ayant pris connaissance de ces renseignements précisent que le réacteur en question était apparemment du même modèle que celui qui a permis à la Corée du Nord du produire du plutonium utilisable à des fins militaires.
L’installation semblait en être à un stade de construction moins avancé que le réacteur irakien d’Osirak, détruit en 1981 par l’aviation israélienne au cours d’une opération similaire à celle du 6 septembre.
L’administration Bush était divisée quant au bien fondé de ce dernier raid. Certains de ses membres jugeaient que plusieurs années de travaux seraient encore nécessaires pour que la Syrie soit en mesure de produire du plutonium militaire. Le débat sur un possible raid israélien agitait le gouvernement Bush depuis l’été.
Les officiels cités se sont refusés à tout commentaire sur la responsabilité de Pyongyang dans un éventuel transfert de technologie, mais certains estiment qu’il a pu avoir lieu il y a plusieurs années.

LOS ANGELES TIMES (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
Les États-Unis doivent envisager une stratégie réaliste de retrait d’Irak, surtout que la coalition internationale qui est intervenue dans ce pays n’existe plus. Les pays qui y participaient ont quitté l’un après l’autre cette scène sanglante, laissant derrière eux les Irakiens en train de s’entretuer et le président Bush entêté.
La décision du Premier ministre britannique, Gordon Brown, de retirer ses troupes de Bassora, était prévisible. D’autant que le soutien aux États-Unis en Irak est devenu, pour tous les États du monde, un casse-tête politique.
Washington a toujours sur-estimé la force et la solidité de cette coalition qui comptait à une certaine époque 34 pays. Cependant, l’Espagne et la Nouvelle-Zélande ont retiré leurs troupes en 2004, suivies par la Hollande, la Hongrie, Singapour, la Norvège et l’Ukraine en 2005. Le Japon et l’Italie leur ont emboîté le pas en 2006. Mais la décision de la Grande-Bretagne de s’en aller a eu un très fort impact. Considéré comme le plus proche allié des États-Unis, le Royaume-Uni a déployé jusqu’à 45 000 hommes en Irak.

• L’artillerie turque est entrée en action depuis samedi contre des positions de rebelles kurdes dans la nord de l’Irak. Cette activité à la frontière turco-irakienne intervient au moment où le Parlement turc doit discuter à partir de lundi d’une motion autorisant l’armée turque à intervenir en Irak contre des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste).
Dimanche, la région d’al-Amadiyah, à une quinzaine de km de la frontière avec la Turquie, et à 50 km au nord-est de la ville irakienne de Dohouk, a été secouée par les tirs sporadiques des canons turcs.
Des obus ont également touché des villages proches de la ville frontalière de Zakho, dans l’extrême nord du Kurdistan, dont les habitants ont commencé à fuir.
Exaspérée par la recrudescence des activités des séparatistes dans le sud-est anatolien frontalier avec l’Irak depuis le début de l’année, la Turquie a agité la menace d’une incursion militaire pour éliminer les sanctuaires du PKK en Irak.
Les États-Unis ont appelé Ankara à se garder d’une telle intervention qui déstabiliserait une zone relativement épargnée par les violences confessionnelles qui frappent l’Irak.

Audiovisuel international

AL-ALAM (CHAINE IRANIENNE ARABOPHONE)
Émission : Interview spéciale
 Invité : Manouchehr Mouttaki, ministre iranien des affaires étrangères
Le fait que les responsables russes aient affirmé qu’aucun indice ne permettait d’assurer que l’Iran se dirige vers une industrie militaire nucléaire montre qu’ils ont adopté une vision réaliste des activités nucléaires iraniennes.
L’Iran salue toute proposition sauvegardant son droit à utiliser l’énergie atomique à des fins pacifiques et à l’intérieur de son territoire. Nous sommes prêts à discuter et à négocier toute proposition allant dans ce sans.
La solution à la crise libanaise doit être interne et doit faire l’objet d’une unanimité. Les pays qui veulent le bien du Liban doivent aider dans ce sens. Et c’est dans cette optique que l’Iran poursuit ses concertations avec l’Arabie saoudite et la France.
La conférence de l’automne (convoquée par George Bush, ndlr) est envisagée comme s’il s’agissait de la première expérience de ce type. Pourtant, plusieurs conférences similaires organisées ces dernières décennies ont échoué. Aucune n’a permis de restituer leurs droits aux Palestiniens.

Tendances et événements au Liban

La démarche lancée par le patriarche Nasrallah Sfeir avec les maronites du pouvoir et de l’opposition s’inscrit dans le cadre du mécanisme mis en place par le président du Parlement, Nabih Berri, dans le but de dégager un compromis autour du nom du prochain chef de l’État. Contrairement à ce qu’affirment les milieux du 14-mars, il n’y aucune contradiction entre l’initiative de Berri et la démarche du patriarcat maronite. Bien au contraire, l’action du prélat maronite va aplanir le terrain devant le président de la Chambre en permettant de dresser une liste réduite de présidentiables.
L’ambiance de la réunion entre Mgr Nasrallah Sfeir et les chefs maronites de l’opposition, Michel Aoun et Sleimane Frangié, était extrêmement positive, selon la description qui en a été faite par un évêque maronite. Les deux pôles de l’opposition sont partis du principe qu’il fallait tout faire pour faciliter l’entente, bien que Michel Aoun soit l’un des principaux candidats, et certainement le plus populaire comme le montrent les sondages effectués même par des journaux proches du 14-mars. La même source se montre plus prudente en parlant du climat de la réunion entre les prélats et les représentants chrétiens du 14-mars. _ Ceux-ci comptent dans leur rang plusieurs candidats, et l’une de leurs principales figures, l’ancien chef de guerre Samir Geagea, est ouvertement opposé à toute entente. Il est déterminé à faire élire un président à la majorité simple les dix derniers jours du mandat d’Émile Lahoud.
L’étape la plus difficile sera d’élaborer une liste restreinte de candidats consensuels par un comité conjoint composé de représentants des chrétiens du pouvoir et de l’opposition. Ensuite, le Patriarche Sfeir examinera cette liste avec Nabih Berri pour choisir un seul candidat. Les concertations entre Nabih Berri et Saad Hariri seront décisives à cet égard.
Mais les signaux en provenance de Washington, qui a accueilli M. Hariri la semaine dernière, ne sont pas très encourageants. De plus, le chef de la coalition au pouvoir s’est entendu dire que les États-Unis souhaitaient le maintien de Fouad Siniora à la tête du gouvernement.
Les Libanais mettent leur espoir dans les déclarations optimistes de Nabih Berri et dans la volonté de l’Europe de voir l’élection d’un président consensuel, comme l’a réaffirmé le président français Nicolas Sarkozy. Mais ils regardent avec inquiétude Walid Joumblatt qui se trouvent aux États-Unis où il va tenter de convaincre ses interlocuteurs que la seule « solution » est d’imposer un président du 14-mars.

Presse libanaise

• Nicolas Sarkozy souhaite l’élection d’un président « de consensus » au Liban lors de l’élection prévue le 23 octobre, que le président français considère comme une « chance historique » pour ce pays, fait savoir jeudi l’Élysée.
Le chef d’État français s’est entretenu jeudi après-midi pendant une demi-heure à l’Élysée avec Saad Hariri. Selon un compte-rendu de la présidence, Nicolas Sarkozy a dit à son hôte son « espoir de voir les Libanais parvenir en toute indépendance à élire librement un nouveau président qui saura incarner le consensus du peuple libanais ».
Les deux hommes ont également souligné que cette élection était « une étape fondamentale pour le Liban ». Le président français a insisté sur la « nécessité que la logique de consensus l’emporte ». Les Libanais ont « leur destin entre leurs mains » et ils doivent saisir « cette chance historique qu’il ne faut pas laisser passer ». C’est le message dont Nicolas Sarkozy souhaite que le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, soit porteur lors de sa prochaine visite au Liban.
Le chef de la diplomatie française doit se rendre à Beyrouth, probablement le 19 octobre, en compagnie de ses collègues italien et espagnol Massimo d’Alema et Miguel Angel Moratinos.
La Constitution libanaise exige un quorum des deux tiers des députés en séance pour l’élection du chef de l’État. Mais la majorité parlementaire emmenée par Saad Hariri a menacé de choisir unilatéralement le nouveau président si aucun accord sur un candidat de compromis n’est trouvé avec l’opposition.

AS-SAFIR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
Le président de la Chambre, Nabih Berri, attend le retour à Beyrouth de Saad Hariri avec qui il va évoquer les noms des candidats consensuels. Le général Michel Aoun a informé le patriarche Nasrallah Sfeir, lors de leur rencontre jeudi, qu’il soutenait n’importe quel président élu au quorum des deux tiers. Pour sa part, le candidat du 14-mars, Nassib Lahoud, a déclaré que « les propos sérieux » n’ont pas encore commencé. Pour sa part, Boutros Harb, également candidat du 14-mars, a déclaré que le prochain président ne doit pas être exclusivement choisi par les maronites.

AN-NAHAR (QUOTIDIEN PROCHE DU 14-MARS)
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir exerce des pressions sur les chefs politiques de sa communautés en affirmant qu’il ne croyait pas beaucoup à l’utilité de la réunion avec les représentants du pouvoir et de l’opposition. Par ailleurs, la formation du comite conjoint entre les deux bords bute sur des obstacles.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.