Deux kamikazes se sont fait exploser jeudi dans la zone verte, le foyer de la Coalition à Bagdad et du gouvernement irakien. Bien que de nombreux civils américains, dont des membres des médias, y résident, le public américain a une image biaisée de la vie dans cette zone. Un reportage d’Associated Press a même présenté ce territoire comme une « petite Amérique » au cœur de Bagdad. Affirmer cela, c’est faire abstraction des mesures de sécurité et des immeubles bombardés.
Les membres du gouvernement y travaillent sept jours sur sept, 18 heures par jour et les repas sont pris en commun de façon militaire. Les appels ont lieu régulièrement pour vérifier que nous ne sommes pas morts dans un attentat. Pour des raisons de sécurité, le danger auquel font face ceux qui vivent dans la zone n’est pas présenté dans les médias. C’est pourquoi les Américains ont l’impression que la zone verte est sans danger alors que les attaques y sont fréquentes.
Cette situation ne veut pas dire que nous sommes sur la mauvaise voie en Irak. Au contraire, plus nos adversaires nihilistes nous attaquent, plus cela montre que nous nous dirigeons vers nos objectifs.
« War Comes to the Green Zone », par Stephen A. Myrow, Los Angeles Times, 17 octobre 2004.
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