Le 1er novembre 1919, Andrew Volstead, un éminement député Républicain au Congrès des États-Unis fait voter le National Prohibition Act sous la pression des ligues chrétiennes de tolérance et contre le véto du Président Wilson. La loi interdit la fabrication, le transport et la vente de boissons contenant plus de 0,5% d’alcool. Une grande partie de la société américaine se révolte, considérant cela comme une violation de ses droits constitutionnels. Mais la loi fait deux heureux : le grand banditisme d’un coté, qui prend en main l’approvisionnement et la contrebande d’alcool, réalisant des profits jamais vus jusque là. Et de l’autre coté la Police qui se voit investie de pouvoirs de surveillance de la population également jamais vus jusque là. Les gangsters et les corrompus s’enrichissent, la police triple ses effectifs et a toute liberté pour enfoncer les portes de quiconque… tout le monde est content sauf les citoyens buveurs. L’opinion publique mettra 13 ans à réaliser qu’elle a perdu sa liberté. En 1933 la prohibition est abolie et un 21è amendement est ajouté à la constitution pour garantir les libertés civiques contre ce genre d’initiatives du législateur.