Tendances et événements au Proche-Orient

Le rapport Winograd et les législatives anticipées en Israël

Les milieux politiques, militaires et médiatiques israéliens s’interrogent sur le contenu du rapport final de la Commission d’enquête sur la deuxième guerre du Liban, dirigée par le juge Eliahou Winograd, qui doit être rendu public le 10 janvier prochain, après la fin de la tournée régionale du président George Bush. La question se pose sur l’avenir du gouvernement du Premier ministre Ehud Olmert, responsable de la défaite israélienne au Liban et empêtré dans de nombreux scandales financiers. Les analystes israéliens se demandent si ce rapport tant attendu va inaugurer une phase de changements politiques qui pourraient conduire Israël sur la voie d’élections législatives anticipées dans la première moitié de l’année 2008. Les pronostics montrent que le paysage politique est dominé par Ehud Barak chez les travaillistes et Benyamin Netanyahu chez le Likoud, alors que les héritiers potentiels de Ehud Olmert à la tête du Kadima sont nombreux.
Il ne fait pas de doute que la défaite de 2006 au Liban sous-tend le débat sur l’opportunité d’une action militaire d’envergure dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie. L’incapacité et la faiblesse de la direction politique actuelle expliquent son échec à proposer une alternative sérieuse susceptible de faire bouger les choses sur le volet israélo-palestinien. Mais les extrémistes sionistes estiment que les hésitations dont fait preuve le gouvernement quant à l’option militaire constitue un danger stratégique pour l’État hébreu. Elle permettent aux mouvements de résistance palestiniens de renforcer leurs capacités et d’organiser leurs rangs, ce qui rendra plus difficile et plus coûteuse toute action militaire à l’avenir.
On le voit bien, l’establishment israélien tourne, à tous ses niveaux, dans un cercle vicieux.

Presse et agences internationales

• Au lendemain de la mort de deux soldats Israéliens abattus près d’Hébron, en Cisjordanie, le ministre palestinien de l’Intérieur a affirmé samedi que les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, principal groupe armé issu du Fatah, sera dissous.
« Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa n’existent plus », a assuré Yahya à la radio palestinienne. Mais Israël, ainsi que certaines unités des Brigades, contestent cette affirmation, assurant que le groupe reste actif. Yahya a ajouté que le gouvernement palestinien « œuvrait au démantèlement » d’autres groupes d’activistes en dehors des Brigades des martyrs, sans toutefois indiquer par quel moyen. « Nous espérons qu’ils répondront positivement et qu’ils suivront l’exemple d’Al Aqsa », a-t-il dit. « Nous ferons respecter la loi et l’ordre », a assuré Yahya, sans toutefois aller jusqu’à brandir la menace d’une action militaire contre les activistes qui résisteraient à ces mesures.
Selon des diplomates occidentaux, les forces de sécurité de Mahmoud Abbas assurent efficacement l’ordre dans certaines parties de la Cisjordanie et luttent résolument contre les combattants du Hamas. Cependant, ces mêmes diplomates mettent en doute la capacité du gouvernement à désarmer l’ensemble des activistes du Fatah, soulignant l’aspect décentralisé de la chaîne de commandement des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa.
Une unité du mouvement dans la bande de Gaza a d’ailleurs diffusé un communiqué accusant Yahya d’être un « collaborateur » à la solde de « ses maîtres états-uniens et sionistes ». « Nous poursuivrons le jihad et la résistance jusqu’à la libération de la Palestine », ajoute le communiqué.

• Plus de 1000 pèlerins palestiniens bloqués en Égypte ont refusé dimanche d’être installés dans des camps en attendant d’être autorisés à rentrer dans la bande de Gaza sans passer par Israël, a déclaré un responsable de la sécurité égyptienne.
Ces Palestiniens sont rentrés du pèlerinage de La Mecque à bord de deux navires qui ont appareillé du port jordanien d’Aqaba et sont restés bloqués à partir de samedi au large du port égyptien de Nouweiba, dans le Sinaï.
Dimanche, ils ont été débarqués et conduits à bord d’autocars vers la ville d’El Arich, dans le nord du Sinaï.
Les pèlerins refusent la demande qui leur est faite par les autorités égyptiennes de « s’engager par écrit » à accepter de rentrer dans la bande de Gaza par un point de passage israélien, comme l’exige le gouvernement israélien afin de les contrôler.
À la mi-décembre, ces Palestiniens avaient été autorisés par Le Caire à quitter la bande de Gaza pour La Mecque par le point de passage de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, pourtant fermée depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007.
Le gouvernement israélien avait alors protesté, s’inquiétant que des membres de groupes armés en lutte contre Israël puissent se glisser parmi les pèlerins pour aller s’entraîner à l’étranger, recevoir des consignes ou récupérer des armes.
Les pèlerins exigent à présent de rentrer dans la bande de Gaza par le même passage de Rafah. « Les pèlerins ont confirmé qu’ils refusaient de rentrer sauf par le passage de Rafah, par lequel ils sont partis », a déclaré un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, au cours d’une conférence de presse à Gaza.
En attendant que le problème soit résolu, les autorités égyptiennes ont décidé d’installer les pèlerins dans le stade d’El Arich et dans des camps provisoires dans cette ville, mais les pèlerins ont refusé de quitter les autocars et ont commencé à protester, a indiqué le responsable égyptien.
Les pèlerins refusent de rentrer par le point de passage de Kerem Shalom entre Israël et la Bande de Gaza, sous contrôle israélien, parce que beaucoup d’entre eux sont parents de personnes recherchées par les autorités israéliennes, selon le Hamas. « Ils ne veulent pas risquer d’être harcelés par la sécurité israélienne, étant donné que de si nombreux Palestiniens se sont trouvés harcelés ou arrêtés aux passages qui sont sous contrôle direct israélien », a déclaré le porte-parole du Hamas.

TECHRINE (QUOTIDIEN SYRIEN)
 Omar Jaftali
Israël n’a pas le moindre respect pour le pèlerinage à la Mecque, dénotant ainsi un racisme et une haine viscérale pour tout ce qui est Arabe. L’interdiction faite aux pèlerins de rentrer chez eux, et avant eux les visiteurs et malades bloqués pendant des mois sur les barrages, sont des exemples des méthodes que les Israéliens veulent appliquer. Le but d’Israël est de transformer la vie des Palestiniens en enfer dans le cadre du plan du « transfert ».

AL-CHARK AL-AWSAT (QUOTIDIEN SAOUDIEN)
 Abdel Rahmane el-Rached
L’assassinat de l’ancienne Premier ministre du Pakistan, Benazir Bhutto, était un acte terroriste. Faut-il l’interpréter comme le début du basculement de ce pays vers une situation semblable à celle qui a prévalu en Algérie au début de la guerre contre le terrorisme, il y a une décennie ? Le Pakistan risque-t-il de devenir un second Irak ? La région du Golfe a vécu 2007 en attendant la quatrième guerre du Golfe après la détermination de l’Iran à poursuivre son programme nucléaire, alors que la Corée du Nord a abandonné le sien. Et les Européens ont perdu patience après avoir offert une série de cadeau à Téhéran pour le convaincre de présenter des concessions. 2007 était l’année du dollar et des gouvernements faibles. Mais il a permis de jeter les fondements d’une année décisive pour l’avenir d’Al-Qaida, de l’Irak, du Liban, de Gaza, du processus de paix, du programme nucléaire iranien et du Soudan.

AL KHALEEJ (QUOTIDIEN EMIRATI)
Lorsque les Arabes abandonnent l’action au profit des autres, quels qu’ils soient, et n’ont même plus envie des réactions, ils ouvrent leurs portes, leurs fenêtres et leurs frontières à toutes sortes d’interventions. Ils permettent aux autres de choisir la voie qu’ils doivent emprunter. Les Arabes transportent leurs crises d’une année à l’autre. Ils jettent leurs problèmes derrière le dos, permettant à n’importe qui de contrôler leur destinée. Pourtant, ils ont les moyens et les capacités de prendre leur destinée en main, sauf que la volonté fait défaut.

AL BAYAN (QUOTIDIEN EMIRATI)
L’année qui s’écoule n’est en rien regrettable car elle était porteuse de cauchemars et de destructions. 2007 n’était pas avare en attentats, explosions et liquidations. Mais le trait marquant de cette année est que ces trois fléaux ambulants visent maintenant des pays qui sont entièrement menacés de disparition et de démembrement.

HAARETZ (QUOTIDIEN ISRAELIEN)
Des sources haut placées aux Nations unies ont indiqué que la Finul a renforcé sa surveillance sur tous les points de passage enjambant le Litani au Liban-Sud, afin d’empêcher le transfert d’armes vers le sud du fleuve. Israël est satisfait du travail de la Finul. Mais il existe une crainte que la crise actuelle au Liban ne favorise le retour à la situation qui prévalait avant la dernière guerre (juillet-août 2006), permettant ainsi au Hezbollah de se renforcer. Le Hezbollah a terminé ces derniers mois la reconstitution de ses forces, notamment au Nord du Litani. Dans cette région, de nouvelles unités spécialisées dans le tir de roquettes de moyenne et longue postée ont été postées dans des bases spécialement aménagées à cette fin. Le Hezbollah ne cache pas son intention de se redéployer au sud du fleuve, comme l’ont montré les grandes manœuvres qu’il a organisées il y’a quelques semaines.
Des sources de l’Onu ont révélé qu’une décision a été prise récemment de renforcer la surveillance sur les axes routiers qui pourraient servir à l’acheminement d’armes vers le Sud du Litani.

• Ali Larijani, conseiller du guide de la révolution et ancien président du Conseil national de la sécurité, a minimisé la gravité des menaces US dirigées contre son pays. Lors d’une conférence de presse au siège de l’ordre de la presse au Caire, il a affirmé que si les États-Unis se lancent dans une confrontation militaire avec l’Iran, ils se jettent dans un véritable guêpier et subiraient de lourdes pertes. Il a mis en garde contre le vote d’une nouvelle résolution contre l’Iran au Conseil de sécurité, car une telle mesure mettrait des obstacles à la coopération entre Téhéran et l’AIEA. Ali Larijani a dénoncé la politique des deux poids deux mesures pratiquée par l’Occident qui s’oppose à la maitrise par l’Iran de l’énergie nucléaire et s’abstient d’adresser la moindre critique à Israël, dont les dirigeants ont pourtant reconnu qu’il possédait l’arme atomique.

• La première centrale nucléaire iranienne, à Bushehr, commencera ses activités à la mi-2008, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki.
« La centrale nucléaire de Bushehr, à la moitié de ses capacités, sera inaugurée l’été prochain », a-t-il assuré.
L’Iran a reçu vendredi dernier une deuxième livraison de combustible nucléaire de la Russie pour cette centrale, qui aurait dû être inaugurée à l’automne dernier. Moscou avait assuré une première livraison de combustible à la mi-décembre. Selon les autorités russes, la dernière livraison se fera en février.

Audiovisuel international

CHAINE SATELLITAIRE SYRIENNE
Le président Bachar al-Assad a reçu le sénateur républicain Arlen Specter et le député démocrate Patrick Kennedy, en présence du ministre des Affaires étrangère Walid Moallem.
Par ailleurs, une délégation de la Ligue arabe est prochainement attendu en Syrie pour préparer le sommet arabe prévu à Damas fin mars 2008.

AL-ALAM (CHAINE IRANIENNE ARABOPHONE)
Couverture spéciale
 Samer Debs, député syrien
La visite des deux membres du Congrès US illustre le besoin États-Unis de dialoguer avec la Syrie, même par le biais de parlementaires.
 Arlen Specter, sénateur républicain
Le ministre Walid Moallem m’a remis la copie d’un accord franco-syrien servant de base à un règlement de la crise de l’élection présidentielle au Liban. Je suis maintenant convaincu que la majorité au Liban ne peut pas gouverner seule.
Le moment est opportun pour la paix entre la Syrie et Israël. Mais je n’ai pas entendu de la bouche du Premier ministre israélien une annonce franche de son intention à se retirer du Golan.

Tendances et événements au Liban

Indices contradictoires à la veille du nouvel an

L’examen de l’action diplomatique et politique régionale relative au dossier libanais laisse perplexe les analystes pour les raisons suivantes :
 1. Le président égyptien Hosni Moubarak et son invité français Nicolas Sarkozy, ont laissé entendre que la Syrie était responsable du sabotage des efforts déployés pour régler la crise libanaise. Dans le même temps, le président Moubarak a appelé la Syrie à intervenir pour régler la crise grâce à l’influence qu’elle possède auprès des protagonistes, influence qualifiée de « la plus importante au Liban ». Mais de nombreux Libanais et pays impliqués dans les détails de la crise, savent que ces propos ne reflètent pas la réalité des faits. Du moins, la coalition du 14-mars s’active depuis des années pour développer une dynamique libanaise hostile à la Syrie. Elle refuse toute présence ou influence syrienne au Liban et a construit son discours politique autour de ce principe. Le 14-mars a consenti toutes les facilités réclamées par les États-uniens afin de transformer le pays en base anti-syrienne. _ L’opposition, qui ne cache pas son alliance avec Damas, a annoncé par la bouche de ses plus hauts dirigeants, qu’elle refuserait que lui soit imposé par la Syrie ou l’Iran, tout accord interlibanais qui ne correspondrait pas à ses aspirations et ne satisferait pas ses revendications. De plus, les observateurs et les médiateurs savent pertinemment que la Syrie n’a aucun contact direct avec le chef chrétien de l’opposition, le général Michel Aoun, qui est le négociateur unique et officiel de l’opposition.
 2. La seule explication logique aux propos de Sarkozy et de Moubarak, c’est qu’il s’agit d’une invitation à la Syrie afin qu’elle intervienne dans la crise libanaise pour trancher, à travers des initiatives. Pourtant, pendant des années, ces deux pays avaient mené des campagnes et lancé des accusations, dénonçant ce qu’ils appelaient les ingérences syriennes au Liban. L’attitude des présidents français et égyptien a embarrassé le 14-mars qui y a vu un nouvel avertissement à Damas, alors qu’il s’agit en réalité d’un appel franc à une intervention directe.
 3. L’Égypte et l’Arabie saoudite sont directement intervenus dans la crise libanaise en convoquant une réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères, le dimanche 6 janvier. Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a immédiatement réagi en appelant les Arabes à se réconcilier entre eux afin de faciliter la solution à la crise libanaise. Certains milieux de l’opposition ont par ailleurs exprimé des craintes de l’utilisation de cette réunion ministérielle arabe comme tremplin pour internationaliser la crise, comme cela s’est produit auparavant. Certains analystes ont interprété cette réunion arabe comme un signal US consacrant la fin du mandat accordé à la France. Washington veut donner à l’Égypte et à l’Arabie saoudite la possibilité de jouer un rôle à la veille du sommet arabe prévu en mars 2008, dans le but de bien chauffer la poudrière libanaise avant de la mettre sur la table des négociations. De la sorte, ces deux pays conserveraient leur présence dans l’équation libanaise avant la réconciliation avec la Syrie.
 4. Des informations font état de la poursuite des contacts entre le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, et le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, en dépit de l’annonce par Sarkozy de la suspension des contacts avec la Syrie. Dans ce cadre, le ministre Walid Moallem a remis au sénateur US Arlen Specter une copie d’un accord franco-syrien servant de base à un règlement de la crise de l’élection présidentielle au Liban.
 5. Des sources proches du 14-mars ont affirmé que le gouvernement de Fouad Siniora avait reporté à une date ultérieure l’appel d’offre prévu en février pour la vente au secteur privé des deux licences de la téléphonie mobile. Ces mêmes sources ajoutent que le gouvernement Siniora va freiner son enthousiasme des derniers jours à exercer pleinement les prérogatives de la présidence de la République, vacante depuis le 23 novembre. Dans ce cadre, l’opposition a formé des comités chargés d’étudier les méthodes qui seront mises en place pour faire face au vol des compétences présidentielles par le 14-mars. Un grand secret entoure les moyens d’action que l’opposition compte mettre en œuvre. Les observateurs et les Libanais attendent l’interview que doit donner mercredi, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, dans laquelle il devrait annoncer les grandes lignes de la période à venir.

Presse libanaise

• Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche que la France ne « prendrait plus de contact » avec la Syrie tant que Damas n’aurait pas « prouvé dans les faits » sa volonté d’aider le Liban à sortir de sa crise politique, lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak au Caire. « Je ne prendrai plus de contact avec les Syriens tant que nous n’aurons pas de preuves de la volonté des Syriens de laisser le Liban désigner un président de consensus », a déclaré le président français, tout en assurant « assumer » sa prise de contact avec son homologue Bachar al-Assad. « La France a pris la responsabilité d’un dialogue conditionné avec la Syrie. Il est venu le temps pour les Syriens de prouver dans les faits ce qu’ils ne cessent de proclamer dans les discours. Le Liban doit avoir un président, un président de consensus », a-t-il poursuivi. Nicolas Sarkozy a également répété que la France « débloquerait les crédits nécessaires pour qu’on accélère la mise en place du Tribunal international sur la mort de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, assassiné à Beyrouth début 2005.

AL-CHARK AL-AWSAT (QUOTIDIEN SAOUDIEN)
Le ministre syrien de l’Information, Mohsen Bilal, a affirmé que les relations entre la France et la Syrie n’ont pas été interrompues jusqu’à présent, contrairement à ce qu’a affirmé Nicolas Sarkozy. « Le président français n’a pas du tout rejeté sur nous la responsabilité du blocage de l’élection du président libanais », a-t-il dit. « Nous n’allons pas au Liban comme le fait [le ministre français des Affaires étrangères Bernard] Kouchner et d’autres, ce sont eux qui y vont et nous les aidons », a ajouté M. Bilal.
« Si l’on est en train de nous demander de faire pression sur les amis de la Syrie [au Liban], nous ne nous sommes pas mis d’accord là-dessus avec les Français », a précisé le ministre syrien.
Le ministre de l’Information avait jugé « surprenants » les propos du président français. Sur la chaîne publique, il a ajouté que Damas « travaille avec la France à obtenir un accord sur un président qui représente tous les Libanais ».

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions allemande, arabe, anglaise, espagnole et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise, espagnole et arabe.