Dans une lettre trouvée sur le cadavre du cinéaste Theo Van Gogh, son assassin menace les juifs et tous ceux qui critiquent l’islam, particulièrement la députée Ayaan Hirsi. Le procureur d’Amsterdam a confirmé que le meurtre avait été commis en pleine rue, le 2 novembre 2004, et que le suspect, de double nationalité néerlandaise et marocaine, complotait d’autres crimes avec six autres fanatiques musulmans. L’affaire semble simple et a provoqué en réaction une série de dégradations islamophobes.
Cependant à Londres, The Observer du 7 novembre affirme que tout cela n’est peut-être que maquillage. Les Pays-Bas seraient impliqués dans un trafic d’armes. Le leader d’extrême droite, Pim Fortuyn, qui s’y opposait aurait été éliminé à la demande de la CIA et avec l’assentiment des services secrets de son pays. Puis, Theo Van Gogh qui s’apprêtait à révéler le pot aux roses dans son prochain film aurait été réduit à son tour au silence.