Harcelée par les troupes russes du maréchal Koutouzov, l’armée napoléonienne reflue depuis Moscou sur les rives du fleuve Berezina. Les pontoniers s’empressent de construire deux ponts pour permettre à l’armée de passer. Par des températures de -30 degrés, plus de 1 000 pontonniers se noient lors des deux jours que dure le chantier. Dans la nuit du 28 au 29 novembre 1812, 25 000 combattants et 30 000 blessés passent et se replient sur Wilna. Le 29 au matin, quand on signale l’arrivé imminente de l’avant-garde cosaque, le général Eblé ordonne de brûler les ponts pour empêcher les Russes de poursuivre l’armée française. Plus de 10 000 blessés sans armes sont encore sur la mauvaise rive et supplient en vain qu’on les laisse passer. Certains tentent de traverser à la nage dans les eaux glaçées et se noient, les autres seront massacrés par les premiers détachements russes arrivés. Le soir, à Wilna, un soldat blessé s’approche de Napoléon et lui crache au visage : « Goûte le sang des abandonnés de la Berezina » lui crie t-il. Il sera décapité sur place par la garde.
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