Oubliées les attaques à la roquette, le Pentagone étudie la possibilité de créer une zone touristique à Bagdad, à l’intérieur de la « zone verte ». Le projet, d’un coût estimé à 5,3 milliards de dollars, prévoit la construction d’hôtels de luxe, d’un centre de loisirs (voir illustration) et d’un golf, le tout principalement financé par le milliardaire saoudien Cheik Mohammed Bin Issa Al-Jaber. L’idée est de transformer la « zone verte » en un « compound colonial » attractif d’où des hommes d’affaires sous très haute protection pourraient gérer la région.